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Archives provinciales du Nouveau-Brunswick

Défrichement, agriculture et politique: la colonisation dirigée au Nouveau Brunswick

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Sources d'aide Conférences du Dominion et des provinces sur l'immigration

Colonisation après la confédération
Pendant l'époque qui suit la confédération, le développement du pays est la grande question d'actualité, et la recherche de colons s'intensifie. La crainte de voir les États-Unis empiéter sur le territoire canadien pour satisfaire la soif d'expansion des Américains incite les dirigeants politiques des provinces et du Dominion à travailler ensemble pour peupler les terres vacantes du Canada. Les leaders politiques qui sont en faveur d'un gouvernement central fort soutiennent que le gouvernement du Dominion devrait être responsable du recrutement. Les provinces, particulièrement le Québec, ne sont pas d'accord. On en vient à un compromis aux termes duquel chaque province peut adopter des lois régissant l'immigration, pourvu qu'elles n'aillent pas à l'encontre des lois adoptées par le Parlement. De plus, le gouvernement du Dominion et ceux des provinces peuvent faire de la publicité et engager des agents d'immigration pour travailler outre-mer.
À cette époque, le Nouveau-Brunswick est intéressé à promouvoir l'immigration. Quoique environ 65 000 personnes arrivent au Canada chaque année de 1867 à 1870, quelque 500 d'entre elles seulement viennent au Nouveau-Brunswick. Pour aggraver davantage la situation, certains de ces nouveaux venus iront ensuite s'établir aux États-Unis. La situation préoccupe les dirigeants provinciaux, car les agriculteurs, les ouvriers agricoles et les domestiques sont toujours en demande pour occuper les terres vacantes et apporter un stimulant à l'économie.


4.11.1