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Bathurst
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| 1946-11-28 |
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Création d'un généralat pour les Religieuses Hospitalières de St-Joseph. Les communautés de Tracadie, St-Basile, Campbellton, Vallée-Lourdes, Bathurst, Edmundston et Sorel (Que.), sous une même direction.Son Excellence Mgr Marie-Antoine Roy, o.f.m., évêque d'Edmundston, vient de recevoir du Saint-Siège, par la Délégation apostolique, le décret d'union, sous un même généralat, des Religieuses Hospitalières de St-Joseph du Nouveau-Brunswick. C'est la réponse officielle et définitive de Rome à la supplique collective de toutes leurs communautés.En janvier dernier, afin d'assurer aux Hospitalières de St-Basile les secours dont elles avaient absolument besoin pour poursuivre la construction du sanatorium et de l'hôpital, Son Excellence Mgr Roy, muni des pouvoirs du Saint-Siège, avait convoqué une réunion des supérieures des maisons suivantes: St-Basile, Campbellton, Tracadie, Bathurst, Vallée-Lourdes, N.-B., et Sorel, Qué. Il avait obtenu qu'elles se portent solidairement garantes des emprunts passés et futurs contractés par la communauté de St-Basile. Séance tenante, toutes ces supérieures demandèrent d'un mouvement unanime que l'union soit faite entre leurs communautés jusqu'ici autonomes et que leurs maisons soient placées sous une même autorité générale. Elles affirmèrent, à l'appui de leur pétition, que la presque totalité de leurs religieuses avaient librement souscrit à cette requête.Son Excellence Mgr Roy consentit à porter leur demande à Son Excellence Mgr le Délégué apostolique qui, à son tour, la transmit à Rome. Le Saint-Siège a obtempéré à la demande unanime des Hospitalières de Saint-Joseph du Nouveau-Brunswick avec, en plus, celles de Sorel. Il les place désormais sous le gouvernement central d'une générale et de conseillères générales. Le généralat sera bientôt constitué.On entrevoit déjà quelques-uns des principaux bienfaits que promet l'union: uniformité de formation, de règles et de coutumes; équilibre et consolidation des finances; facilité d'échange des sujets.Ce décret d'union est une nouvelle preuve de la clairvoyance et de la sollicitude de notre mère l'Église pour ses filles. Il marquera un progrès dans le développement de communautés particulièrement méritantes qui, en conjuguant toutes leurs ressources matérielles et spirituelles, connaîtront un regain de vitalité et prouveront une fois de plus que l'union fait la force. (p. 1)
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