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| 1932-02-22 |
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Je suis assez avancé en âge et je me rappelle assez bien de la patente à travailler le lin. C'est avec le broye et le cochoir, le peigne à filasse et la quenouille. Cela me rappelle ma jeunesse quand je battais du grain au fléau avec mes culottes à clapet et que je pilais l'orge au pilon et à la mailloche pour faire de la soupe; avec mes canistos de jarret de boeuf dans les pieds, plusieurs de mes bons amis tendaient des pièges sur mes traces, pensant que c'était des traces d'ours. Je me souviens encore du batte-feu et du tondre et aussi de la pierre à fusil. Sr Bennett ne nous donne pas de meilleurs avantages pour vivre nous serons obligés de sortit nos vieilles machines et nous en servir. (p.6)
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