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| 1934-03-15 |
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Lettre de Pierre P. Morais: A Fredericton, on parle de tout, mais de colonisation point. N'eut été de l'important discours de M. le député Doucet de Gloucester, personne n'en aurait parlé à cette session-ci de la législature. Je me rappelle qu'à leur session municipale de 1919 je faisais approuver une résolution demandant au gouvernement d'adopter une politique agressive de colonisation, mais sans résultat. A la session de 1924, M. le député Doucet était avec moi au Conseil et nous avons travaillé fermes tous les deux en faveur de la colonisation mais toujours sans résultat. L'automne dernier je faisais signer une requête par 83 personnes à l'adresse de M. Tilley lui expliquant la situation telle qu'elle existe ici et lui demandant d'urgence de faires exécuter les arpentages nécessaires le long du chemin de Miramichi, contigu à Allardville, du côté Sud, en allant vers Chatham, afin de permettre à ces pères de familles d'aller s'y établir avec leurs enfants, mais sans succès toujours. Ou le gouvernement nous prend pour des nigauds et veut rire de nous, où ces messieurs sont tellement inféodés aux gros intérêts et dominés par les Lumber Lords qu'ils n'osent ou ne peuvent pas agir. Si oui qu'ils le disent franchement et nous saurons à quoi nous en tenir. (p.1)
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