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Shippagan
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| 1946-11-07 |
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Nouvelle compagnie à Shippagan. On annonce d'autres développements dans l'industrie de la tourbe. Une autre compagnie vient en effet d'être formée dans le but d'exploiter davantage cette richesse du sol.La nouvelle compagnie - Shippegan Peat Moss Co. Ltd. - est la quatrième du genre à s'établir dans la région. La Gazette Royale mentionnait dans son dernier numéro que la compagnie a obtenu sa lettre d'incorporation. Elle donnait également les noms de personnes intéressées: Mme Anne-Lorette Gauthier de Shippagan, M. Albany Robichaud, C.R., maire de Bathurst, et M. Conrad Fafard de Long Meadow, Mass.M. Fafard doit être regardé comme l'un des pionniers de l'industrie de la tourbe au Nouveau-Brunswick. En décembre 1941, le gouvernement provincial lui cédait 200 acres de terre pour 10 ans, à même les terrains plats de Shippagan-Pokemouche. Au début de l'année suivante, la compagnie Fafard commençait ses opérations. Un peu plus tard, une compagnie de la Colombie canadienne acheta un morceau de terrain et érigeait une manufacture moderne de produits de la tourbe. M. Elmer Carncross est le président de cette compagnie.En 1945, une compagnie du Québec, la Compagnie Langevin, s'intéressa à cette industrie et s'installa sur l'île de Lamèque. La formation d'une nouvelle compagnie démontre bien les possibilités de développement de cette industrie récemment organisée dans la province. L'usage que l'on fait de la tourbe est multiple. On l'emploie comme isolant, comme élément de rembourrage dans les manufactures de mobilier de maison, comme engrais pour le sôlet comme combustible. Les Etats-Unis en font une grande demande, l'utilisant surtout pour l'emballage des fruits et légumes destinés à l'expédition.Les capacités d'absorption de la tourbe en font aussi un facteur important dans la conservation de l'humidité autour de certaines marchandises.La nouvelle compagnie s'installera dans les terrains plats de Haut-Shippagan, N.-B. M. Robichaud, qui a visité les dépots de tourbe sur la côte du Pacifique, dit que les champs à exploiter par ici sont au moins aussi prometteurs que ceux de là-bas. (p. 4)
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