| 792 |
|
Bathurst
|
| 1898-03-17 |
|
Discours à Frédéricton de Pierre J. Veniot.Monsieur Pitts dit qu'il remarque que l'honorable député de Gloucester est à son siège. Il avait entendu dire qu'il allait résigner.Monsieur Veniot, député de Gloucester, se lève et informe son honorable confrère qu'il n'a jamais eu l'intention de résigner. Il s'est absenté de la chambre d'assemblée pendant quelques jours pour faire ce qu'il consi dérait son devoir, non seulement envers lui-même mais envers la minorité protestante du comté de Gloucester.Il avait pris part à cette lutte dans la conviction qu'on devait rendre justice à cette minorité. (Applaudissements!) Il avait fait ce que pas un homme public n'avait fait dans ce comté, entreprendre d'enseigner à une nombreuse population française que le temps est arrivé de donner aux Anglais leur part de privilèges. (Applaudissements!) Il lui faisait peine de constater que ses efforts avaient été vain; il regrettait de n'avoir pu créer cette loi de reconnaître les intérêts et les droits de la minorité.Cependant, c'était un fait que la minorité du vote catholique dans le comté de Gloucester était allé au candidat protestant et que M. Stewart avait bel et bien été défait par ses coreligionnaires eux-mêmes. (p.3 c.415)
|