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Archives provinciales du Nouveau-Brunswick

Le Canada sous le crayon de caricaturistes politiques du Nouveau-Brunswick:
la perspective et l’humour de Josh Beutel et de Bill Hogan

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Le destin du Parti progressiste-conservateur après le départ de Brian Mulroney
Bill Hogan, 1995-4-18 Numéro de référence: MC3224-74

Portée et contenu
Le sort de tout prétendant au leadership du Parti progressiste-conservateur qui a été associé à Brian Mulroney, en particulier Bernard Valcourt et Kim Campbell, semble peu reluisant à cause de l’effet négatif des années Mulroney sur ses successeurs.

Titre
Le destin du Parti progressiste-conservateur après le départ de Brian Mulroney

Légende
"… Is there ANY shelter from this shadow..?"

Personnes
Kim Campbell
- Née à Port Alberni (C.-B.) le 10 mars 1947.
- Progressiste-conservatrice.
- Nommée ministre d’État (Affaires indiennes et du Nord canadien) et assermentée au Conseil privé le 30 janvier 1989.
- La première femme ministre de la Justice et procureure générale du Canada, de 1990 à 1993.
- Devient chef du parti Progressiste-conservateur du Canada en juin 1993.
- Première et unique femme premier ministre du Canada, du 25 juin 1993 au 4 novembre 1993.
- Sa popularité des débuts a chuté au cours de l’élection fédérale de 1993 à cause de gaffes de relations publiques survenues au cours de la campagne.
- Accusée de faire preuve des mêmes attitudes et d’avoir les mêmes politiques que Brian Mulroney, qui était très impopulaire à l’époque.
- Quitte son poste de chef du parti après la défaite électorale de1993.
- Nommée au consulat général du Canada à Los Angeles.
Brian Mulroney
- Né à Baie-Comeau (Québec) le 20 mars 1939.
- Progressiste-conservateur.
- Devient premier ministre quand son Parti progressiste-conservateur remporte le plus grand nombre de sièges de son histoire au Parlement canadien, 1984.
- Ami de longue date de Robert Bourassa.
- Tente de séduire les provinces de l’Ouest en mettant fin au Programme énergétique national et en nommant des gens de l’Ouest à son Conseil des ministres.
- Exerce des pressions sur le Manitoba quant aux droits linguistiques du français, renforçant ainsi le « sentiment d’aliénation de l’Ouest ».
- Incapable d’éliminer le déficit.
- Le Sénat contrôlé par les libéraux sous Allan MacEachen lui met des bâtons dans les roues.
- A négocié l’Accord du lac Meech avec les premiers ministres des provinces en 1987 (jamais ratifié).
- Relation personnelle intime avec le président Ronald Reagan; a négocié l’Accord de libre-échange.
- Propose la taxe sur les produits et services (TPS), 1989; devant faire face à l’opposition du Sénat, il nomme huit nouveaux sénateurs pour favoriser l’adoption du projet de loi.
- L’échec de l’Accord du lac Meech en 1990 donne un souffle nouveau au séparatisme québécois, et mène à davantage de réunions à Charlottetown en 1991 et en 1992, réunions qui déboucheront sur l’Accord de Charlottetown (battu).
- Impose un moratoire sur la pêche à la morue au Canada de l’Atlantique.
- Démissionne comme chef du Parti progressiste-conservateur et premier ministre en 1993.
Bernard Valcourt
- Né le 18 février 1952.
- Progressiste-conservateur.
- Est élu pour la première fois à la Chambre des communes du Canada à titre de député progressiste-conservateur en 1984.
- Ministre d’État de 1986 à 1989.
- Ministre de la Consommation et des Affaires commerciales, 1989.
- Obligé de démissionner après avoir été impliqué dans un accident de motocyclette, en état d’ébriété; il perd un œil des suites de l’accident), 1989.
- Revient au Conseil des ministres en tant que ministre des Pêches et des Océans en 1990.
- Ministre de l’Emploi et de l’Immigration de 1991 à 1993.
- Élu chef du Parti progressiste-conservateur du Nouveau Brunswick en 1994.
- Démissionne du poste de chef du PC du N.-B. en 1997.

4.11.1