Défrichement, agriculture et politique: la colonisation dirigée au Nouveau Brunswick
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Bibliographie
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Robert Shives, agent d’immigration, rapport annuel pour 1860. – 1er février 1861. – 10 pages de documents textuels. Lecture de ce rapport a été faite au Conseil exécutif le 16 avril 1861. Shives y fait état de l’arrivée de trois navires,
l’Elizabeth, l’Argentinus et le Hiawatha , en indiquant le nombre et le genre de passagers qu’ils transportent. Il mentionne aussi l’arrivée d’autres navires d’immigrants et déclare que beaucoup d’immigrants récents sont demeurés au Nouveau-Brunswick, contrairement à ce qui se passait avant. Chose très importante pour Mgr Sweeny, Shives réaffirme l’opinion de l’évêque selon laquelle les familles pauvres qui vivent dans les villes et n’ont « aucun espoir raisonnable d’améliorer leur situation un jour » [traduction] seraient bien mieux à la campagne. Dans le rapport, Shives affirme : « elles auront la satisfaction de voir leurs enfants grandir près d’elles et devenir avec le temps, comme elles, des propriétaires et des agriculteurs au lieu d’être éparpillées aux quatre vents » [traduction]. L’appui de Shives à la
Labour Act [loi sur la main-d’œuvre] et à la fondation de colonies rurales a dû rendre crédibles les arguments de l’évêque en faveur du projet de Johnville, dont le gouvernement discutait à l’époque. RS24-1861-re-3, documents de session de l’Assemblée législative, APNB.
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