Sources d'aide
Au milieu du XIXe siècle, les immigrants nouvellement arrivés peuvent demander de l'aide et des conseils aux sociétés locales lorsqu'ils ont de la difficulté à s'établir sur une terre. Dans les années 1840, des sociétés d'immigrants sont organisées ou réorganisées dans plusieurs comtés du Nouveau-Brunswick, y compris ceux de York, de Carleton, de Charlotte, de Gloucester, de Kent, de Kings et de Queens. Le principal objectif de la York County Emigrant Society, établie en 1819 et réorganisée en 1841, est de fournir des emplois, de l'information et de l'aide aux immigrants qui viennent d'arriver. La société est également autorisée à fournir aux immigrants " malades, indigents ou invalides une aide temporaire " [traduction] et à aider au transport des nouveaux venus dans d'autres secteurs du comté pour qu'ils puissent trouver des emplois ou s'établir. Toutefois, les nombreuses demandes d'aide et le manque de ressources financières limitent souvent la capacité d'agir des sociétés.
Les sociétés agricoles locales sont une autre source d'appui pour les nouveaux venus. La première société du genre au Nouveau-Brunswick est organisée dans le comté de Saint John en 1790. Au milieu du XIXe siècle, des sections sont actives dans la plupart des comtés et bon nombre de collectivités agricoles. Leurs membres échangent de l'information sur des sujets comme les techniques agricoles, les maladies, les méthodes de culture et le bétail. De plus, les sociétés achètent en gros des fournitures agricoles telles que des semences, de la chaux et des engrais, ainsi que des mâles de race pure pour améliorer la qualité du bétail d'élevage. Beaucoup de ces sociétés demeureront en activité longtemps après le début du XXe siècle.
Également, des sociétés culturelles offrent de la nourriture, de l'argent et d'autres formes d'aide aux immigrants victimes de pertes financières, de maladies, de blessures ou d'autres infortunes. La Society of Saint Andrew est l'une des plus anciennes organisations du genre. Les sections de Saint John et de Fredericton, formées en 1798 et en 1825 respectivement, offrent de l'argent, de la nourriture et d'autres denrées aux familles écossaises indigentes, y compris celles qui se sont établies à Glassville, à Kincardine et à Kintore dans les années 1860 et 1870. Ces colons pourraient peut-être compter sur l'aide de leur famille si celle-ci ne vivait pas au-delà de l'océan, à des milliers de milles de distance.