GNB
Archives provinciales du Nouveau-Brunswick

Défrichement, agriculture et politique: la colonisation dirigée au Nouveau Brunswick

home Accueil |  home Introduction | Stanley | Johnville | Kincardine | New Denmark | Allardville

pdf Bibliographie

Aller à 
Précédente Prochaine
Colonisation avant la confédération Irlandais

La New Brunswick and Nova Scotia Land Company
Dans la première moitié du XIXe siècle, plusieurs compagnies foncières sont à l'ouvre en Amérique du Nord britannique pour tenter d'attirer des immigrants. Ces sociétés ont acheté du gouvernement colonial de vastes étendues de terres sauvages dans l'espoir d'en tirer d'importants profits en vendant des terres. Les dirigeants du gouvernement, quant à eux, sont impatients de vendre des terres de la Couronne pour ajouter au Trésor colonial des capitaux dont ils ont grand besoin.
La Canada Company et la British American Land Company recrutent activement des colons pour le Haut-Canada (l'Ontario) et le Bas-Canada (le Québec) respectivement dans les années 1830. Elles sont en concurrence directe avec la New Brunswick and Nova Scotia Land Company, qui annonce des terres à vendre sur son étendue de 589 000 acres de terrain dans le comté de York, au Nouveau-Brunswick. Bien qu'elle ne réussisse pas à tirer un profit de son investissement, la New Brunswick and Nova Scotia Land Company est responsable de la venue de plusieurs centaines de colons dans la province et de la fondation du village of Stanley ainsi que de plusieurs collectivités plus petites du comté de York, notamment Bloomfield Ridge, Tay Creek, Williamsburg et Cross Creek. La compagnie poursuit ses activités dans la province jusque dans les années 1890, et les terres qui lui ont été attribuées continueront de jouer un rôle économique important jusqu'au XXIe siècle.


4.11.1