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20 mai 2024  
 

Les travailleurs au Nouveau-Brunswick au 20e siècle : Un guide au lecteur

Articles de revues

  •  «  Irving Strikers Seek Fair Rates  », Canadian Labour, vol. 9 (March 1964), pp. 25.

  •  «  NBFL Welcomes Bargaining Rights for Government Employees  », Canadian Labour, vol. 14 (December 1969), pp. 28.

  •  «  ‘Day of Concern' in Bathurst  », Canadian Labour, vol. 17 (February 1972), pp. 18.

  •  «  Working  », The Plain Dealer (June 1976).

  •  «  Never Mind ‘Woodsman Spare that Tree', Who the Hell is Going to Spare the Woodsman - and His Family?  », The Plain Dealer (October 1976), pp. 14-15.

  •  «  Struggle to Unionize  », Canadian Dimension, vol. 12, no 6 (1977), pp. 12-13.

  •  «  ‘Doption, sir, is when folks get a girl to work without wages  », Atlantic Insight, vol. 1, no 5 (August 1979), pp. 36-39.

  •  «  UNB Collective Agreement Signed  », Atlantic Provinces Library Association Bulletin, vol. 44 (March 1981), pp. 51.

  •  «  Victory for the MFU  », New Maritimes, vol. 2, no 8 (May 1984), pp. 12.

  • BABCOCK, Robert H., «  The Saint John Street Railwaymen's Strike and Riot, 1914  », Acadiensis, vol. 11, no 2 (Spring 1982), pp. 3-27.

  • BAIRD, K.A., «  John Watson Blacksmith  », New Brunswick Historical Society Collections, vol. 18 (1963), pp. 64-71.

  • BEAULIEU, Jean, «  Le conteur de la région de Grand-Sault  », Colloque d'histoire orale en Atlantique (octobre 1980), pp. 35-46.

    La tradition orale était très forte dans la région de Grand-Sault avant le développement des communications modernes au Nouveau-Brunswick. La plupart des conteurs apprenaient leurs contes sur les chantiers de coupe en forêt. Cette tradition se transmettait généralement de père en fils. Les meilleurs conteurs étaient d'âge mûr. Ces conteurs exerçaient d'abord le métier de colonisateur et plus tard, celui d'agriculteur, de bûcheron et de draveur. Il y avait aussi des mendiants qui étaient conteurs. Malheureusement, cette tradition orale est disparue.

  • BEGLEY, Lorraine, «  Rampage in Restigouche -- Northeastern New Brunswick Fights for Its Economic Life  », New Maritimes, vol. 1, no 10 (June 1983), pp. 4-5.

  • BENOÎT, Carmelle, «  Une économie de déportation  », Possibles, vol. 5, no 1 (1980), pp. 63-81.

    Existe-t-il un lien entre l'oppression nationale et la domination économique? L'auteure Carmelle Benoît pense que oui. Elle démontre qu'il y a un taux de chômage plus élevé dans les régions acadiennes du Nouveau-Brunswick que dans les régions anglophones. Selon elle, ce chômage oblige les Acadiens à émigrer vers d'autres régions du pays. Pour illustrer sa thèse, l'auteure analyse le cas du Nord-Est du Nouveau-Brunswick où le chômage est très élevé et l'économie, sous-développée. « L'Acadie du Nouveau-Brunswick, écrit-elle, c'est une armée industrielle de réservés dans le sens de Marx [...] la déportation se continue, mais cette fois de façon déguisée. » 

  • BRANCH, Stephen N., «  The Harness Makers of Sackville  », New Brunswick, vol. 3, no 4 (1978), pp. 1-2.

  • BROOKES, Alan A., «  ‘The Provincials’ by Albert J. Kennedy  », Acadiensis, vol. 4, no 2 (Spring 1975), pp. 85-101.

  • BUNTING, Nonie, «  Fishermen - View of an Insider : School Provides New Ways  », Atlantic Advocate, vol. 62 (October 1971), pp. 14-15.

  • BURRILL, Gary, «  Solidarity and Self-Reliance : The Campbellton-Dalhousie and District Labour Council  », New Maritimes, vol. 1, no 1 (September 1982), pp. 8-9.

  • CALHOUN, Sue, «  Netting the Maritime Fishermen  », Maclean's Magazine, vol. 94, no 41 (October 1981), pp. 58-60.

  • CAMERON, Lyle, «  Science in the Forest - the Acadia Story  », Atlantic Advocate, vol. 56 (June 1966), pp. 61 [63].

  • CASS, Martin, «  The Grizzled Old Veterans  », Atlantic Advocate, vol. 66 (April 1976), pp. 35-36.

  • CHAPMAN, James K., «  H.H. Stuart  », The Canadian Forum, vol. 23 (May 1953), pp. 33.

  • CHAPMAN, James K., «  Henry Harvey Stuart (1873-1952) : New Brunswick Reformer  », Acadiensis, vol. 5, no 2 (Spring 1976), pp. 79-104.

  • CHAUSSADE, Jean, «  La pêche au homard dans les provinces maritimes du Canada  », Cahiers de la Société historique acadienne, vol. 9, no 1 (mars 1978), pp. 22-34.

    Au Canada, l'importance de la pêche au homard dans les provinces maritimes n'est surpassée que par celle du saumon du Pacifique. Dans des bateaux ne dépassant pas 15 mètres, les 16 000 pêcheurs côtiers récoltent plus de 85 pour cent de la production canadienne. Les pêcheurs tentent d'augmenter leurs captures en se servant de nouvelles technologies et sont à la recherche de moyens de transport et d'entreposage plus efficaces. Les politiques du gouvernement fédéral visent surtout la conservation de l'espèce par l'instauration de saisons de pêche propres à chacune des régions côtières des Maritimes, ainsi que par l'établissement de normes quant à la grosseur minimum du homard et au nombre limite de casiers par pêcheur. Chaussade félicite le gouvernement canadien d'être intervenu avant l'épuisement des stocks à la fin du XIXe siècle.

  • CHILDS, Gerry, «  Profile : Fred Hodges  », Atlantic Advocate, vol. 75, no 11 (July 1985), pp. 33.

  • CHOUINARD, Omer, «  La lutte pour le droit à la syndicalisation et le projet de loi 94  », Égalité, vol. 3, no 5 (printemps 1982), pp. 39-57.

    Entre les années 1930 et 1940, les pêcheurs du Nouveau-Brunswick tentent de former un syndicat qui leur donnerait le plein droit à la libre négociation collective. Un tel mouvement n'a été possible qu'en 1974 avec la coopération de l'Association des pêcheurs côtiers du Nord-Est, laquelle revendiquait une législation permettant la négotiation collective des prix du poisson. En 1977, les pêcheurs s'organisent et forment, après maints délais et comités du gouvernement provincial, l'Union des pêcheurs des Maritimes (UPM). En 1981, le gouvernement présente le projet de loi 94, une législation que les pêcheurs jugent tout à fait inacceptable. Le gouvernement aurait préféré former un office de mise en marché plutôt qu'un syndicat. Chouinard nous fait voir un gouvernement insensible aux besoins des pêcheurs du Nouveau-Brunswick.

  • CLEMENT, Wallace, «  Canada's Coastal Fisheries : Formation of Unions, Cooperatives, and Associations  », Journal of Canadian Studies, vol. 19 (Spring 1984), pp. 5-33.

  • CÔTÉ, Serge, «  Syndicats et grèves au Nouveau-Brunswick  », Revue de l'Université de Moncton, vol. 10, no 1 (1977), pp. 41-50.

    Les syndicats ont augmenté leurs effectifs de façon importante au Nouveau-Brunswick durant la dernière décennie. En 1975, la main-d'œuvre néo-brunswickoise se chiffrait à 254 000 personnes, dont 79 161 étaient syndiqués, soit 31 pour cent du total. Trente pour cent de ces syndiqués se trouvaient à Saint-Jean. Le taux de syndiqués a augmenté avec le taux de croissance de la main-d'œuvre mais de façon plus rapide. Cette augmentation s'explique surtout par la croissance des secteurs public et para-public tels que l'enseignement, les services sociaux et la santé dont les femmes représentent les deux tiers. Avant 1970, les domaines majoritairement syndiqués étaient l'industrie manufacturière, les transports et les communications, mais ces domaines ont été rapidement surpassés par celui des services. Le nombre de grèves a augmenté avec la montée des syndicats, surtout dans le Nord-Est. Cette augmentation reflète une participation syndicale plus élevée et plus exigeante. La période la plus fertile en grèves se situe entre 1970 et 1975. On y dénombre 179 grèves.

  • COUSINEAU, Jean-Michel, «  La mobilité interprovinciale de la main-d'œuvre au Canada : le cas de l'Ontario, de la Nouvelle-Ecosse et du Nouveau-Brunswick  », Actualité Economique, vol. 55, no 4 (octobre 1979), pp. 501-515.

    Dans une région sous-développée comme les Maritimes, il est fréquent de voir des travailleurs et des travailleuses quitter la région. Cousineau examine la question selon un cadre théorique détaillé. Son étude porte sur deux périodes : la première s'étend de 1962 à 1971; la deuxième, de 1972 à 1977. L'auteur constate, par exemple, que les migrations du Nouveau-Brunswick vers l'Ontario sont beaucoup plus nombreuses que l'inverse. Il établit également une relation entre les taux d'émigration, de salaire relatif et de chômage.

  • CRANDALL, Esther, «  Wages Low, Service Poor; Company Profits : Bus Drivers Prefer City to Irving  », The Plain Dealer (September 1976), pp. 6 [9].

  • CRANDALL, Esther, «  A Vanishing Breed?  », New Brunswick, vol. 5, no 3 (1980), pp. 16-18.

  • CROSSMAN, Bill, «  11 Gleaner Writers Axed : Talk of Union Leads to Firings  », The Plain Dealer (August 1977), pp. 3.

  • CROWELL, Ivan H., «  The Little Old Mills of New Brunswick : The Bradley Axe Factory of Nashwaak Village  », Collections of the New Brunswick Historical Society, no 19 (1966), pp. 79-87.

  • DAYE, Vera L., «  Fish from Fundy  », Canadian Business (June 1946), pp. 30-31.

  • DAYE, Vera L., «  Booming Bustling Moncton  », Atlantic Advocate, vol. 48 (October 1957), pp. 15 [17].

  • DAYE, Vera L., «  Christmas Tree Harvest  », Atlantic Advocate, vol. 50 (November 1959), pp. 63 [65].

  • DEVEAUX, Bert, «  Lumberjacks Strike Back; Kidnap Machines to Save Jobs  », The Plain Dealer (July 1976), pp. 7.

  • DEVEAUX, Bert, «  Woodsworkers Want Out; Union and Company Unite Against Them  », The Plain Dealer (December 1976), pp. 17.

  • DEVEAUX, Bert, «  On Picket Duty with the Plumbers  », The Plain Dealer (June 1977), pp. 2.

  • DEVEAUX, Bert, «  The Americanization of McAdam  », The Plain Dealer (June 1977), pp. 4-5.

  • DEVEAUX, Bert, «  Trucking Firms' Tactics Take Toll Over the Long Haul  », The Plain Dealer (August 1977), pp. 6.

  • DEVEAUX, Bert, «  Truckers Paid 6 Cents an Hour! Strike for Fair Wage  », The Plain Dealer (August 1977), pp. 7.

  • DOIRON, Narcisse, «  1930 : Working in the Woods  », New Maritimes, vol. 4, no 6 (February 1986), pp. 8-9.

  • DOUCET, Luc, «  Dalhousie, les employés de la CIP en grève depuis 75 jours à 35 $ par semaine  », L'Acayen, vol. 1, no 4 (1973), pp. 6-9.

    Le 8 août 1973, 1200 enployés de la Canadian International Paper de Dalhousie sont en grève. Le litige porte sur l'insécurité d'emploi et l'automatisation. On revendique également de meilleures pensions et une augmentation de salaire. Les employés demandent, tout au plus, la parité de salaire avec les autres employés de la CIP du Québec et celle de l'Ontario. Interrogés sur le conflit, les syndiqués ont déclaré qu'ils ne se laisseraient pas « manger la laine sur le dos » et s'accordent pour dire que « les compagnies et le gouvernement sont dans le même lit » .

  • DYCK, D. et F. LAWRENCE, «  Relocation Adjustments of Farm Families  », The Economics Annalist, vol. 30 (February 1960), pp. 4-12.

  • DYCK, D., «  Relocation Adjustments of 95 New Brunswick Farm Families, 1956-1960  », The Economic Annalist, vol. 32 (August 1962), pp. 87-93.

  • DYCK, D., «  Relocation Adjustments of 95 New Brunswick Farm Families, 1956-1960  », The Economic Annalist, vol. 32 (October 1962), pp. 101-109.

  • ELLIOT, Robert S., «  Relative Recollections - Gardner's Creek, North America  », Journal of the New Brunswick Museum (1979), pp. 54-70.

  • EVERETT, Jon, «  Chatham Fights For Its Life  », Atlantic Insight, vol. 3 (April 1981), pp. 14.

  • EVERETT, Jon, «  New Brunswick : Dalhousie Loses in Grocery Store Wars  », Atlantic Insight, vol. 3 (May 1981), pp. 20.

  • EVERETT, Jon, «  Labour : Raising Hell For A Reason  », Atlantic Insight, vol. 3 (October 1981), pp. 40-41.

  • EVERETT, Jon, «  New Brunswick : God Rest Ye Merry, McAdam  », Atlantic Insight, vol. 3 (November 1981), pp. 18.

  • EVERETT, Jon, «  Labour : Will Inter-union Warfare Scuttle the Fiery Mathilda Blanchard?  », Atlantic Insight, vol. 4 (January 1982), pp. 29.

  • EVERETT, Jon, «  New Brunswick : Saint John Unions vs. Argentina : Round Two in the Hot Cargo War  », Atlantic Insight, vol. 4 (August 1982), pp. 8.

  • FERGUSON, Carol, «  Cash Relief on Cranston Avenue : The Workers' League of Saint John -- 1932  », New Maritimes, vol. 2, no 3 (November 1983), pp. 12.

  • FILLMORE, Roscoe, «  Early Socialism in the Maritimes  », Acadiensis, vol. 11, no 2 (Spring 1982), pp. 84-94.

  • FOLSTER, David, «  New Brunswick : The Cranes are Flying  », Maclean's, vol. 93 (January 1980), pp. 24-25.

  • FOLSTER, David, «  Why McAdam, New Brunswick has such a big railway station  », Canadian Geographic, vol. 102 (April-May 1982), pp. 34-36.

  • FORSEY, Harriet, «  Distribution of Income in the Maritimes  », The Canadian Forum, vol. 21 (February 1942), pp. 332-333.

  • FRANK, David et Nolan REILLY, «  The Emergence of the Socialist Movement in the Maritimes, 1899-1916  », Labour/Le Travailleur, vol. 4 (1979), pp. 85-113.

  • GAUVIN, Bernard, «  Le droit de grève au Nouveau-Brunswick  », L'Acayen, vol. 2, no 9 (1975), pp. 15-26.

    Le droit de grève, nous dit-on, n'a pas la même envergure que le droit de propriété. Au Nouveau-Brunswick, 73 pour cent des travailleurs n'ont pas le droit de grève parce qu'ils ne sont pas syndiqués. La grève est une des armes les plus puissantes contre le patronat. Malheureusement, la majorité des néo-brunswickois ne peuvent s'en servir. Pourquoi? Parce que l'État et le patronat forment un front commun contre le travailleur. Cette déclaration est appuyée par le code du travail que Gauvin inclut dans son article. Ceux qui ont le droit de grève sont aussi désavantagés par une jurisprudence hostile. Les étapes nécessaires au déclenchement d'un débrayage sont longues et sont généralement à l'avantage des employeurs. En un mot, les lois du travail au Nouveau-Brunswick visent à aider le patronat. L'État n'est donc pas neutre dans le conflit. Mais L'Acayen garde espoir : « la grève reste une arme essentielle pour que les travailleurs se donnent une organisation qui leur permettra d'enlever l'État aux patrons et de s'en emparer » .

  • GAUVIN-CHOUINARD, Monique et Michèle CARON, «  Les femmes et le syndicalisme au Nouveau-Brunswick  », Égalité, no 10 (automne 1983), pp. 95-108.

    Dans leur analyse, Monique Gauvin-Chouinard et Michèle Caron ont deux objectifs : Le premier est de nous présenter l'évolution des effectifs syndicaux féminins de la province et leur répartition dans les différents secteurs d'activité économique; le second est de s'interroger sur les conséquences concrètes de la syndicalisation pour les femmes. La première partie de l'étude est statistique. On note qu'en 1981, trente pour cent de la population active du Nouveau-Brunswick est syndiquée. De ces 89 522 travailleurs, on compte 27 943 femmes. La syndicalisation des femmes s'est faite surtout dans les secteurs publique et para-publique. Seulement 10 pour cent des femmes syndiquées travaillaient dans le secteur manufacturier, principalement dans l'industrie alimentaire. Dans la seconde partie de l'étude, Gauvin-Chouinard et Caron comparent les salaires des femmes syndiquées à celles des non-syndiquées. Les auteures se servent d'une méthode intéressante qui consiste à comparer la Convention collective des travailleurs de la Coopérative de Lamèque affiliés à l'Union canadienne des industries de la pêche et des travailleurs affiliées (UCIPTA) - ces travailleurs sont surtout des femmes - et les règlements du code du travail du Nouveau-Brunswick auxquels sont soumis les travailleurs non-syndiqués. « Nous pouvons constater que la syndicalisation permet aux travailleuses de prendre en main collectivement leurs conditions de travail et de bénéficier du poids que représentent leur organisation et leur nombre. » 

  • HAMBLING, Skip, «  Blueberries : the Hidden Harvest  », The Plain Dealer (August 1977), pp. 11 [18].

  • HAMBLING, Skip, «  Union Certified, May Sue McAdam Mayor  », The Plain Dealer (August 1977), pp. 6.

  • HANSEN, J.C., «  Industrial Relations and Social Security : Labour Legislation in New Brunswick, 1786-1945  », Public Affairs (September 1946), pp. 255-260.

  • JACK, Ronald, «  The Chinese Connection  », New Brunswick, vol. 7, no 3 (1982), pp. 22-30.

  • JAIN, Hem C., «  Impact of Ethnic Differences in the Work Force in Industrial Relations : A Case Study  », Relations industrielles/Industrial Relations, vol. 24, no 2 (1969), pp. 383-402.

  • JAIN, Hem C., «  The Current Debate in New Brunswick  », Canadian Personnel and Industrial Relations Journal, vol. 26, no 3 (May 1979), pp. 22-27.

  • JONES, Ted, «  McAdam Junction : The End of an Era  », Atlantic Advocate, vol. 74, no 12 (August 1984), pp. 33-36.

  • KEHOE, Mary, «  Anti-Union Takeover at Marysville Mill  », Canadian Labour, vol. 18 (July-Sept. 1973), pp. 38-41.

  • KELLY, Léontine, «  J'écris ma vie  », Acadiensis, vol. 15, no 1 (automne 1985), pp. 133-140.

  • LANDRY, Romain, «  La Noranda fait un cadeau au Local 5385  », L'Acayen, vol. 2, no 5 (1975), pp. 10-13.

    Au mois d'avril 1974, les ouvriers de la Brunswick Mining and Smelting (région de Bathurst) déclenchaient une grève qui devait durer dix semaines. Suite à ce débrayage, la Noranda intentait une poursuite en justice de 3,5 millions contre la section locale 5385 affiliée aux Métallos Unis d'Amérique. La Noranda poursuivait les grévistes pour deux raisons : le coût des arrêts de travail avant la grève et les dommages à la propriété de la compagnie. Au début de 1979, la compagnie revient sur sa décision, abandonne la poursuite et accepte la somme de 25 000 $. Tout porte à croire que si les terrains avaient réellement été endommagés, la compagnie n'aurait certainement pas accepté de réduire le montant de la poursuite à 25 000 $. Romain Landry explique, par le biais d'entrevues avec les travailleurs, le déroulement de la grève et la réaction de la Brunswick Mining and Smelting.

  • LEBLANC, Aristide, «  Souvenir d'un pêcheur  », Sur l'empremier, vol. 1, no 2 (1982), pp. 62-64.

    Monsieur Aristide LeBlanc fait la pêche depuis les années 1920. Il raconte, en ses propres mots, le développement de la pêche dans la région du sud-est du Nouveau-Brunswick. Le pêcheur côtier note que des changements se sont manifestés au cours des années, surtout au niveau du matériel de pêche tels que les moteurs, les bateaux et le type de « botte » utilisé. Il décrit également une nouvelle technique de pêche qu'il a innovée et qui fut rapidement adoptée par les autres pêcheurs de la région. M. LeBlanc a commencé à diviser ses cages à homards en plusieurs lignes de 10 cages, au lieu de toutes les garder sur une même ligne. Il pouvait alors éparpiller ses « attrapes » et couvrir une plus grande région. M. LeBlanc a été aussi l'un des premiers à construire son bateau avec une plus grosse coque.

  • LÉGÈRE, Lorraine, «  Cirtex  », L'Acayen, vol. 3, no 1 (1976), pp. 10-15.

    La Cirtex, compagnie de textile installée à Caraquet depuis 1973, fut impliquée pendant 13 mois dans un débrayage. Cette édition de L'Acayen présente un bref historique de cette firme et des conséquences de la grève sur la population de Caraquet. Un promoteur québécois arrive à Caraquet et cherche à convaincre une entreprise japonaise de textile de s'y installer. Des octrois fédéraux et provinciaux sont accordés à la Cirtex. L'année de son ouverture, les employées, au nombre de 45 à 80, demandent la certification de leur syndicat, soit l'Union canadienne des industries de pêches et des travailleurs affiliés (UCIPTA). La compagnie ne reconnaît pas le syndicat. Au mois de décembre 1974, les employés entrent en grève légale. L'intervention provinciale dans ce conflit tarde à venir. Malheureusement pour les travailleurs, le gouvernement provincial se range du côté de la Cirtex. La compagnie réussit à diviser les employés. Résultat : Après 13 mois de grève, le syndicat est vaincu et les employés retournent au travail. Selon L'Acayen, il s'agit d'un autre exemple de l'intervention gouvernementale pour le bénéfice des compagnies contre le « petit peuple » .

  • LILL, Wendy, «  Working for the (Corporate) Man  », Harrowsmith, vol. 4 (October 1979), pp. 56-68 [97].

  • LUETCHFORD, Al, «  JML Shirt Accused of Union Busting  », The Plain Dealer (December 1976), pp. 7.

  • MACKINNON, F.B., «  What Family Allowances Mean to the Maritimes  », Public Affairs, vol. 8 (Winter 1945), pp. 103-108.

  • MACLAGGAN, Isabel, «  Community Profile : Bustling Bathurst  », Atlantic Advocate, vol. 70 (April 1980), pp. 10-12 [14].

  • MALCOLM, David, «  Ken Bayard : A Fighting Farmer  », The Plain Dealer (June 1976), pp. 23.

  • MANNY, Louise, «  The Ballad of Peter Amberley  », Atlantic Advocate, vol. 53 (July 1963), pp. 67-74.

  • MANWARING, John A., «  Vers une réforme du droit du travail au Nouveau-Brunswick  », Égalité, vol. 3, no 5 (printemps 1982), pp. 81-105.

    Au moment où l’auteur écrivait son article, la Loi sur les Relations Industrielles avait dix ans. Avec les problèmes économiques, l’inflation et l’augmentation du nombre de travailleurs syndiqués, l’auteur pense qu’il est temps de réviser cette loi. Il croit qu’un des postulats fondamentaux qui doit demeurer est le droit des travailleurs d’adhérer à un syndicat. Sa première réforme serait d’élaborer un code du travail qui permettrait de regrouper les lois importantes qui régissent les rapports entre les employeurs et les employés. Pour ce qui est de la Commission des Relations Industrielles, il propose que la partie neutre devienne permanente. Il ajoute qu’il devrait y avoir une Commission plénière qui étudiérait les appels. En ce qui concerne les policiers, il préconise le maintien du droit de grève et il énumère une série de solutions possibles. Selon lui, les entrepreneurs tels les camionneurs qui possèdent leurs camions devraient avoir le droit de se syndiquer comme c’est le cas en Ontario, en Colombie-Britannique et au niveau fédéral. Les employés domestiques devraient être couverts par les normes minimales d’emplois. Il propose également un renforcement du pouvoir de la Commission contre les pratiques injustes et un changement dans les procédures pour les éliminer. Il pense aussi qu’un membre d’un syndicat devrait pouvoir faire appel à la Commission s’il pense être lésé par son syndicat.

  • MCANN, Aida, «  Busy Hands in New Brunswick Where Home Crafts Are Now Enthusiastically Revived  », Canadian Geographical Journal, vol. 20 (March 1940), pp. 126-141.

  • MCANN, Aida, «  Maritime Women at Work in War and Peace  », Public Affairs, vol. 7 (Winter 1944), pp. 117-122.

  • MCANN, Aida B., «  The Maritime Conference on Industrial Relations in Saint John  », Public Affairs, vol. 6 (Summer 1943), pp. 226-229.

  • MCFARLAND, Joan, «  Women and Unions : Help or Hindrance  », Atlantis : A Women's Studies Journal, vol. 4, no 2 (Spring 1979), pp. 48-70.

  • MCFARLAND, Joan, «  Changing Modes of Social Control in a New Brunswick Fish Packing Town  », Studies in Political Economy, no 4 (Fall 1980), pp. 99-113.

  • MCFARLAND, Joan, «  Hartt and Soul  », New Maritimes, vol. 4, no 3 (November 1985), pp. 4-5.

  • MCKAY, Ian, «  Strikes in the Maritimes, 1901-1914  », Acadiensis, vol. 13, no 1 (Fall 1983), pp. 3-46.

  • MCKAY, Ian, «  The Maritime CCF : Reflections on a Tradition  », New Maritimes, vol. 2, no 10 (July-August 1984), pp. 4-9.

  • MUNGALL, Constance, «  Pattern-Breakers of New Brunswick  », Châtelaine, vol. 7, no 7 (July 1977), pp. 32.

  • NAEGELE, Kasper D., «  Picture of a Maritime Mill Town  », Public Affairs, vol. 11, no 1 (1947), pp. 11-15.

  • NELLES, H.V. et C. ARMSTRONG, «  The Great Fight for Clean Government  », Urban History Review, no 2 (1976), pp. 50-66.

  • NICHOLSON, J.W.A., «  Maritime Labor Irritation  », Canadian Forum, vol. 21 (August 1941), pp. 143-145.

  • NKEMBE, Théophile, «  Unionization of Librarians at the Université de Moncton  », Atlantic Provinces Library Association Bulletin, no 42 (August 1978), pp. 5-6.

  • NOWLAN, Alden, «  Welfare Money Returns to Source  », Atlantic Advocate, vol. 62 (August 1972), pp. 19-20.

  • NOWLAN, Michael O., «  New Brunswick Profile : Getting the Best Bite at Baie Ste-Anne  », Atlantic Advocate, vol. 71 (March 1981), pp. 74-75.

  • O'DONNELL, Al, «  The Town That Refused to Die  », Atlantic Advocate, vol. 48 (September 1957), pp. 47-49.

  • PIERCE, Dianne, «  Community Profile : Sussex  », Atlantic Advocate, vol. 70 (June 1980), pp. 44-45.

  • POIRIER, Donald, «  Le droit au travail au Nouveau-Brunswick  », Égalité, no 5 (printemps 1982), pp. 15-38.

    Le pape Jean-Paul II et les Nations Unies ont revendiqué le droit au travail. Ce thème a même été adopté, en 1981, dans une résolution du parti Libéral du Nouveau-Brunswick. Poirier fait la distinction entre le droit au travail moral et le droit juridique. Au Nouveau-Brunswick, aucune loi n'oblige un employeur à procurer un emploi à quiconque en fait la demande. Le common law ne reconnaît pas aux employés le droit au travail. Il serait impossible d'avoir du travail pour tous sans un plan économique global dans une économie dirigée. Certaines lois protègent l'employé tels les droits de l'homme qui empêchent la discrimination, mais peu sont efficaces. Les travailleurs syndiqués ont plus de sécurité grâce à leurs syndicats. Le droit au travail représente un idéal que tous approuvent mais qui n'a aucune existence juridique.

  • POND, Bonny, «  Fishermen Land ‘Big Catch’, Packers Quote Prices for First Time  », The Plain Dealer (October 1977), pp. 7.

  • POND, T.M., «  Lumber Camp Singers  », Atlantic Advocate, vol. 64 (August 1974), pp. 22.

  • POND, T.M., «  Scowmen of the Restigouche  », Atlantic Advocate, vol. 65 (June 1975), pp. 14-17.

  • POND, Tom, «  The White Water Men  », Atlantic Advocate, vol. 66 (March 1976), pp. 24-26.

  • PRÉFONTAINE, Marielle, «  La femme et le travail ménager  », Égalité, vol. 3, no 10 (automne 1983), pp. 133-137.

    Marielle Préfontaine remet en question l'organisation traditionnelle de la famille. Elle tente de redéfinir la notion de travail. Tout débat sur la discrimination ou l'oppression des femmes aussi bien que sur la notion de travail qui ne tiendrait pas compte de l'organisation du travail et celle de la famille, serait vain. En outre, elle cherche une nouvelle définition de la société où l'égalité des sexes serait non seulement acceptée mais recherchée. La femme, même si elle travaille hors du foyer, reste toujours la responsable du travail au foyer. Par ailleurs, l'homme est perçu comme le responsable financier et le gestionnaire de l'unité familiale. Marielle Préfontaine veut changer cette perception. Elle sait que tout « clivage d'une société en deux parties : d'un côté, les gens qui ont des emplois et de l'autre côté, les personnes qui ont des occupations non rémunérées, serait objectivement et socialement inacceptable » .

  • PRIDE, Fleetwood, «  Fleetwood Pride 1864-1960 : The Autobiography of a Maine Woodsman [edited by Edward D. Ives and David C. Smith]  », Northeast Folklore, vol. 9 (1967), pp. 60.

  • PUDDINGTON, B.A., «  The History of Medicine and Surgery in Grand Falls  », Collections of the New Brunswick Historical Society, no 17 (1961), pp. 52-53.

  • ROBICHAUD, Yvette, «  Le moulin à Côté  », La Revue d'histoire de la Société historique Nicolas-Denys, vol. 4, no 1 (janvier-avril 1976), pp. 29-35.

    Un Québécois, Alfred Côté, vient s'installer à Pont La France. Il apporte avec lui l'équipement nécessaire à la construction d'un moulin à bois. L'article raconte au moyen de témoignages oraux les problèmes que connut Côté. Suite à ses problèmes, Alfred Côté dut vendre le moulin à la compagnie Loggie. À la fin de l'article, on trouve une description des tâches et de certaines conditions de travail.

  • ROUSSEAU, John, «  Black's Harbour  », Mysterious East, no 18 (1971), pp. 3-6.

  • ROY, Richard et Francois VAILLANCOURT, «  Les différences dans le niveau de revenu des francophones et anglophones au Nouveau-Brunswick, 1971  », Revue de l'Université de Moncton, vol. 12, no 1 (1979), pp. 83-97.

    Y a-t-il une différence entre les revenus des Acadiens et ceux des anglophones au Nouveau-Brunswick? Roy et Vaillancourt répondent par l'affirmative en se servant des données du recensement de 1971. Les auteurs relèvent, par exemple, une différence de 968 $ entre les revenus annuels des deux groupes linguistiques à la faveur des anglophones. Ils constatent aussi une inégalité salariale entre les anglophones unilingues d'une part, et les francophones d'autre part. Ce phénomène d'inégalité est expliqué par la position de minorité économique et démographique des Acadiens. Pour ce qui est de la langue, l'article démontre que « les connaissances linguistiques sont un complément à d'autres types de capital humain telles l'éducation et l'expérience » . Un tableau sur ce sujet accompagne les explications.

  • SAINT-CYR, Jean, «  Le mouvement syndical en Acadie aboutira-t-il?  », Possibles, vol. 5, no 1 (1980), pp. 57-62.

    La plupart du temps, les travailleurs acadiens syndiqués font partie de syndicats mixtes, comprenant anglophones et Acadiens. Une seule exception : l'Association des enseignants francophones du Nouveau-Brunswick. Pour expliquer ce problème, l'auteur se réfère à Mathilda Blanchard. Cette dernière parle des problèmes que rencontrent les Acadiens dans le mouvement ouvrier au Nouveau-Brunswick. Elle exprime un certain pessimisme que partage l'auteur à la fin de son article.

  • SCLANDERS, Ian, «  Candy Unlimited  », Maclean's, vol. 68 (December 1955), pp. 20-22 [32].

  • SEAGER, Allen, «  Minto, New Brunswick : A Study in Canadian Class Relations Between the Wars  », Labour/Le Travailleur, no 5 (Spring 1980), pp. 81-132.

  • SLADER, E.M., «  From the Victorian Era to the Space Age  », Collections of the New Brunswick Historical Society, no 21 (1973).

  • SPICER, Stanley, «  Heber Richardson, The Master Builder of Deer Island, New Brunswick  », Atlantic Advocate, vol. 50 (May 1960), pp. 66 [69].

  • STREET, Robert A., «  Tactics and Strategies in the Maritime Telephone Strike  », Canadian Personnel and Industrial Relations Journal, vol. 23 (October 1976), pp. 12-18.

  • THIBODEAU, Martial, «  Lamèque Fishermen : Their Own Boss  », New Brunswick (June 1976), pp. 23-24.

  • THOMPSON, Ethel, «  When Clams Were King  », Atlantic Advocate, vol. 68 (October 1977), pp. 48-50.

  • THOMPSON, James, «  Despite Rural Revolution : Our Mainstay - Men on the Farm  », Atlantic Advocate, vol. 58 (November 1967), pp. 59-60 [62].

  • TOMKINSON, Grace, «  My Two Worlds  », Dalhousie Review, vol. 38 (Spring 1958), pp. 65-76.

  • WATSON, Andrew, «  Campbellton-Dalhousie : Where Small is Beautiful and Nature is Next Door  », Atlantic Advocate, vol. 70 (May 1980), pp. 28-30.

  • WHALEN, J.M. et W.A. OPPEN, «  Poor for Sale  », Atlantic Advocate, vol. 67 (September 1976), pp. 50-51.