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| 1892-09-23 |
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Nous arrivons à Caraquet. C'est ici un hôtel Acadien qui est appelé du nom d'un Français qui s'est distingué dans la guerre de la Succession d'Espagne au 17e siècles.L'hôtel Vendôme, propriété de Monsieur Hughet Landry, un spacieux édifice de 64 par 34 pieds sur un bel emplacement et en face de la gare du chemin de fer de Caraquet. Il est divisé en vingt pièces à part les salles fumoir, parloir, etc.Dans un cas de grande foule, cinquante personnes pourraient trouver un oreiller où poser leur tête sans trop se plaindre de l'exiguité des pièces dortoires de cet établissement. L'ameublement du Vendôme et tous les accessoires internes et externes que nécessite un hôtel bien tenu sont au complet, du bon goût et de bon aloi. Nous souhaitons à notre entreprenant compatriote, M. Hughet Landry propriétaire gérant de l'hôtel Vendôme plein sucrés sur toute la ligne.M. l’abbé J.-Th. Allard, curé de cette paroisse, était de retour samedi dernier, le 10 du courant, des Trois-Rivières, où il était àllé conduire les fils de MM. J.-B. Léger, Joseph Chenard, de Caraquet, et d'Ovide Allard, son frère de Pokemouche, au collège de la ville trifluvienne.D'autre part, Monsieur l'abbé J. Trudel, curé de L'Amec, était dans sa paroisse vendredi de retour de Québec où il a accompagné le fils de Monsieur Camille Trudel, de Shippagan, au Petit Séminaire et de Demoiselle Trudel, fille d'Hercule de Caraquet, à l'une des institutions de cette vieille cité. (p. 2 c. 3)
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