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| 1934-02-22 |
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EDITORIAL Souligne l'intervention en chambre de M. André Doucet de Gloucester en faveur de la colonisation."Il y a d'abord un fait dont il faut tenir compte. C'est que l'immigration a cessé depuis une vingtaine d'années. A venir jusqu'à 1921, 1922 nous n'avions pas à nous occuper d'établir les jeunes générations. Nous avions trouvé pour résoudre ce problème un moyen profondément stupide mais d'une efficacité merveilleuse: l'immigration. Là-bas les usines absorbaient... Il y a une dizaine d'années passées ce débouché nous a été fermé. Notre population s'accroit le seul comté de Gloucester a un surplus de 11,000 âmes. Autre considération: autrefois la pêche offrait un gagne-pain facile d'accès. Aujourd'hui le métier est encombré et fait à peine vivre son monde...Encombré aussi et peu payant, le métier de bûcheron...A Paquetville, le département a fait arpenter l'an dernier quarante lots. Là-dessus il y en a une vingtaine au 3ième ou 4ième rang, dont dix situés en pleine prussière sont absolument incultivables. Les neuf autres lots de ce premier groupe sont médiocres. Restent 21 lots arpentés le long de la route de Black Rock. Or c'est là un terrain bas... et impropre à la culture. Donc dans cette paroisse une quarantaine de lots dont 3 ou 4 à peine sont convenables pour la culture mais sont totalement dépouillés de bois: Le résultat c'est que les lots en question n'ont pas été pris... A St-Isidore les colons sont placés dans les concessions où il n'y a pas de routes de ceinture. A Ste-Thérèse les colons sont dissiminés dans les concessions en petits groupes isolés et ont de très mauvais chemins.A Petit Rocher une trentaine ou une quarantaine de colons arrachent leur vie sur des terres dépouillées à 12 milles de l'église... Le long de la route de la Miramichi est logée la colonie d'Allardville. Mais il y a dans cette région une quarantaine de lots au plus... Une bonne politique de colonisation cela veut dire des lots en quantité suffisantes des lots sur des terres cultivables et qui n'ont pas été ruinés par le feu ou la hache des exploitants, des lots sur des routes passables. Ensuite des graines de semence, des primes de défrichement et de premier labour. C'est cela que nous allons continuer à demander. (p.3)
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