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| 1942-03-19 |
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MM. Philéas Comeau et Marc Ferguson ont failli perdre la vie dans la tempête du 7 mars dernier. Ces deux hommes avaient quitté leur demeure la veille de la tempête, avec chacun un atelage, pour se rendre dans un camp où M. Comeau avait fait chantier cet hiver, et qui se trouve à environ 22 milles de distance. Ils n'avaient apporté de la nourriture que pour deux jours, car ils croyaient être de retour le lendemain. En dépit de la tempête, ils tentèrent de gagner leurs demeures. Après avoir parcouru quelques milles, ils passèrent la nuit dans un petit camp où il ne faisait pas très chaud. Le lendemain matin, ils décidèrent de continuer leur route et vers midi, ils n'avaient encore parcouru qu'une distance d'environ un mille, car les chevaux, qui enfonçaient dans la neige jusqu'au ventre, n'avaient mangé le matin qu'un peu d'avoine et étaient très épuisés. C'est alors que MM. Comeau et Ferguson virent quatre hommes venir à leur secours. Ceux-ci leur apportaient de la nourriture pour eux et pour leurs chevaux. MM. Comeau et Ferguson avouèrent être dans un tel état d'épuisement ainsi que leurs chevaux qu'ils n'auraient pu aller plus loin.Deux des hommes se rendirent immédiatement aux demeures les plus rapprochées et envoyèrent plusieurs autres hommes avec quatre chevaux, à la rencontre de MM. Comeau et Ferguson qui arrivèrent à 8 heures du soir chez Mme veuve Philéas Leclair où ils passèrent la nuit. Ils se rendirent chez eux, à Rivière-du-Portage, le lendemain. M. Comeau demeurait autrefois à Leech. (p. 4)
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