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20 avril 2024  
 

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Salaires d'été

À quel endroit avez-vous travaillé cet été, et qu'avez-vous appris ? Le travail permet de gagner de l'argent, mais il s'agit aussi d'une expérience sociale à travers laquelle chacun apprend à connaître les autres, le fonctionnement de la société autant que soi-même. Qu'avez-vous apprécié, et moins apprécié, de votre travail d'été ? Allez-vous continuer à travailler durant vos études ? Quel genre d'emploi aimeriez-vous occuper après vos études?

De : Venessa Sirois
Date : 27 septembre 2010
Sujet : Hôtesse au restaurant Maple Leaf

Cet été, j'ai beaucoup travaillé; en fait plus que je ne le croyais. Je me suis surpassée! Durant l'été 2010 donc, j'ai travaillé dans un nouveau restaurant, le Maple Leaf. Ce restaurant de haute qualité est situé dans le Centre Brunswick à Edmundston. Dans ce grand restaurant, j'occupe le poste d'hôtesse. Que fait une hôtesse? Une hôtesse a beaucoup de tâches importantes à accomplir. Premièrement, c'est avec elle que le client a le premier contact. Donc l'hôtesse doit être quelqu'un de souriante avec une belle personnalité. La première chose que l'hôtesse doit faire c'est bien entendu sourire aux clients, par la suite, leur souhaiter la bienvenue dans notre restaurant. Aussi, nous devons leur demander d'une manière polie et respectable combien de personnes veulent manger. Par la suite, l'hôtesse doit regarder sur le plan de l'ordinateur pour voir s'il y a une place de disponible pour le nombre de clients. Quand l'hôtesse leur a trouvé une place, elle doit reconduire les clients à leur table. Par la suite, lorsque les clients sont bien confortablement assis, l'hôtesse leur tend un menu pour que ceux-ci puissent choisir leur repas durant l'attente du serveur ou de la serveuse. Voilà en quoi consistait mon travail d'été, ce n'était pas compliqué du tout!

Concernant les conditions de travail, cet été c'était l'ouverture officielle du restaurant. Donc ce fut beaucoup occupé. J'ai fait beaucoup d'heures pendant la première semaine et la deuxième semaine pour laisser le temps au gérant de trouver d'autres employés. Par la suite, mes heures étaient plus fixes, donc de trente à trente-cinq heures par semaine. J'avais droit à une pause d'une heure pour une journée de travail de cinq heures minimum. Côté salaire, j'étais payée au salaire minimum.

J'ai apprécié ce travail. Je prévois conserver cet emploi durant mes études et travailler environ dix heures par semaine. Plus tard, après mes études, je suis encore indécise sur le genre d'emploi que je vais occuper. Chose certaine, je vais travailler avec plusieurs personnes car j'aime bien interagir avec les gens et j'aime faire de nouvelles connaissances.

Venessa Sirois est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Patrick LeBlanc
Date : 27 septembre 2010
Sujet : On trouve de tout ... même un emploi!

Cet été, j'ai enfin commencé la chasse aux emplois! Même si on est encore dans une période de crise économique, j'ai eu la chance d'en trouver un assez facilement. Donc, je vais vous renseigner sur l'emploi que j'occupais et le lieu du travail, les tâches à accomplir, les conditions de travail et autres choses intéressantes.

J'ai été embauché à la Pharmacie Jean Coutu du centre-ville d'Edmundston. J'y travaillais en tant que commis étalagiste mieux connu sous le nom de commis de plancher. En gros, je remplissais les présentoirs avec des produits en vente, des « displays » , j'aidais les clients concernant des produits et je faisais un peu de caisse quand les autres caissières avaient besoin d'aide.

Pour mes conditions de travail, j'ai commencé avec le salaire minimum offert par la PJC (plus élevé que le salaire minimum du N.-B.). Je travaillais entre 15 et 30 heures par semaine. J'avais un horraire fixe mais mon patron me donnait des heures supplémentaires. Pour une journée de travail de quatre heures, j'avais le droit à une pause de 15 minutes payée et pour une journée de huit heures, j'avais deux pauses payées et une heure de diner ou souper non payé.

J'ai beaucoup aimé y travailler car il y avait une bonne atmosphère amicale et du travail d'équipe. De plus, puisque j'ai besoin d'argent de poche pendant mes études, j'ai décidé de continuer à y travailler pendant ma première année d'université en faisant 15 heures par semaine.

Finalement, même si j'ai aimé mon expérience de travail, ce n'est pas ce que je veux faire plus tard comme boulot. Après sept ou huit ans d'études, je veux devenir un avocat! Mais avant que ce jour arrive, je vais être content de travailler à la Pharmacie Jean Coutu pour avoir mon argent de poche.

Patrick LeBlanc est étudiant au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Marie-Eve Martin
Date : 26 septembre 2010
Sujet : Mon emploi d'été

Pendant l'été, j'ai travaillé dans un resto-bar sportif de la région. J'occupais le poste d'hôtesse. Mes responsabilités étaient d'accueillir les clients et leur assigner une table dans le restaurant ou dans le bar. Je devais aussi répondre au téléphone pour prendre les livraisons ou des réservations.

Il y avait plus d'un patron soit deux hommes et une femme. Deux parlaient l'anglais et l'autre le français. Donc, être bilingue était une nécessité pour communiquer avec les patrons et avec les clients aussi, car beaucoup d'anglophones de la région et des touristes de partout dans le monde fréquentaient le restaurant. La chose la plus importante pour le personnel était le travail d'équipe. Peu importe le rôle que tu joues si quelqu'un a besoin d'aide il faut lui venir en aide par exemple l'aider à nettoyer des tables pour que les clients puissent s'asseoir plus rapidement ou encore apporter des plats aux tables ou s'il faut tout simplement nettoyer il faut participer. Concernant les pauses, il n'y en avait pas, sauf pour les fumeurs. Je trouvait cela injuste, car même si nous ne fumions pas, nous avions aussi le droit d'avoir une pause. Je crois que les pauses étaient réservés aux fumeurs car un des patrons fumait.

L'horaire que nous avions souvent était de cinq heures à neuf heures et parfois dix heures quand il y avait plus d'une hôtesse. Selon la loi quand un employé va travailler, il doit travailler pendant trois heures maximum sinon l'employeur doit le payer quand même. Au restaurant où je travaillais, cette règle n'était pas respectée et si quelqu'un se plaignait on le remplaçait par une autre personne tout simplement.

La personne responsable du restaurant ne m'aimait pas beaucoup, probablement parce que je n'essayais pas d'être une lèche botte! Elle me faisait faire des tâches qui ne correspondaient pas à des tâches du restaurant comme par exemple laver les murs des toilettes et les cabines des toilettes. Ce sont des femmes de ménage pendant la nuit qui s'occupent de ces tâches.

J'ai aimé travailler pour ce restaurant malgré les désagréments. J'aimais l'ambiance et les gens avec qui je travaillais à l'exception de celle qui était en chef, mais bon des personnes comme cela, je vais en rencontrer tout au long de ma vie. Il ne faut pas leur laisser prendre une grande place dans notre vie. Durant l'année je vais avoir un emploi à temps partiel à Sainte-Anne- de-Madawaska, dans un petit restaurant du coin. Il n'est pas encore ouvert dû à des rénovations non terminées, car le printemps dernier le restaurant a été victime d'un incendie. Les policiers n'ont jamais pu déterminer la cause. Je vais occuper le poste de serveuse. Avec cet emploi je vais gagner plus d'argent parce que je vais avoir des pourboires et je vais travailler seize heures par semaine. J'ai bien hâte de commencer, car ça va faire un changement de routine et je vais travailler plus près de la maison aussi.

Marie-Eve Martin est étudiante au baccalauréat en éducation (avec une majeure en histoire) à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Raphaël Benoit
Date : 25 septembre 2010
Sujet : Mon emploi d'été

Cet été, comme tout au long de l'année scolaire 2009-2010, j'ai travaillé au IGA Extra, à temps partiel, dans le département du Prêt-à-manger. J'étais caissier, cuisinier, ainsi que commis de service. Je travaillais en moyenne 40 heures par semaine au salaire minimum. Mes tâches consistaient à faire la vaisselle, servir les clients, cuisiner la nourriture, emballer les produits destinés aux comptoirs, laver les fours, faire toutes les étapes de préparation du poulet pour qu'il soit prêt à être cuit, etc. En bref, mes tâches pouvaient varier d'une journée à l'autre.

Je considère avoir vécu une belle expérience de travail puisque les conditions de l'emploi étaient bonnes. Le salaire était de 8,50$ l'heure et les pauses ainsi que les dîners étaient calculés grâce à un horaire électronique, rendant les pauses parfaitement impartiales et empêchant l'abus de repos. De plus, j'ai grandement apprécié l'atmosphère de travail entre les employés, qui était très bonne. Je remercie mon patron d'avoir été si compréhensif envers mes requêtes de congés pour mes activités estivales.

Bien sûr, quelques aspects étaient plus négatifs. Je pense entre autres aux quelques lacunes sécuritaires concernant les fours à cuisson, ce qui rendait fréquent les brûlures aux bras. Je pense aussi aux mauvaises attitudes adoptées par certains clients ‘'rois', à qui l'on devait de belles paroles, de grands sourires et des remerciements après avoir été insulté sans raison.

Malgré une expérience plaisante et enrichissante d'un point de vue personnel, j'ai quitté mon emploi afin de me consacrer entièrement à mes études, ainsi qu'à ma vie étudiante. Pour conclure, à la fin de mes études, j'aspire à devenir un praticien et un professionnel du droit, soit un avocat. Malheureusement je n'ai pas encore choisi de spécialisation, cependant les choix sont nombreux et je demeure ouvert à toutes possibilités.

Raphaël Benoit est étudiant au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Cathy Lynch
Date : 23 septembre 2010
Sujet : Travail d'été

Puisque j'ai poursuivi mes études à temps plein pendant l'été 2010 et 2009, je discuterai du poste que j'ai occupé durant l'été de 2008 : photographe au studio photo chez Walmart, à Edmundston et Grand-Sault.

De cinq à sept jours par semaine, j'allais travailler à un des deux endroits mentionnés ci-dessus. Je commençais à dix heures le matin, mais je devais être présente une dizaine de minutes plus tôt afin d'écouter les messages provenant de notre gérant de district afin de me tenir au courant des changements de prix de nos forfaits, des buts à atteindre dans le nombre de ventes, des conseils pour y arriver, etc. Ensuite, j'ouvrais le studio et tout l'équipement nécessaire, comme les ordinateurs et les caméras. Je photographiais souvent des jeunes enfants et des familles, mais parfois, il y avait aussi des diplômés et des couples âgés. Chaque session était différente. Une chose cependant demeurait la même – il faut beaucoup de patience dans le domaine de la photographie!

Je travaillais toujours environ 40 heures par semaine. Nous n'avions congé que si le magasin Walmart était fermé. Puisque je voyageais beaucoup plus que les autres employés (je vis à Baker-Brook et je devais voyager jusqu'à Grand-Sault à maintes occasions), j'avais un salaire un peu plus élevé que les autres, soit de 9.00$ l'heure. Le studio était ouvert à partir de dix heures le matin, et, la plupart des jours, ne fermait qu'à dix-neuf heures le soir . Nous avions une heure pour dîner et deux pauses de 15 minutes, une avant et une après le dîner. J'étais seule dans le studio, donc je pouvais décider moi-même à quelle heure je désirais prendre une pause.

J'ai aimé cet emploi pour plusieurs raisons : je travaillais indépendamment des autres employés, je voyais beaucoup de gens, et ce n'était pas un emploi où la routine était présente. Cependant, je n'aimais pas faire le grand voyage entre Baker-Brook et Grand-Sault, qui me prenait plus d'une heure, et surtout lorsque la température était mauvaise. Parfois, certains clients rendaient ma tâche difficile, comme les jeunes enfants lorsqu'ils n'aiment pas se faire photographier, mais j'arrivais toujours à obtenir quelques photos superbes qui plaisaient aux parents.

Puisque je termine mes études cet automne, je ne m'attends pas de travailler ce semestre. Bien que j'ai aimé être photographe pour le studio, j'espère plutôt obtenir un poste de bureau à la fin de mes études, ou devenir agente correctionnelle.

Cathy Lynch est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Mélanie Legros
Date : 23 septembre 2010
Sujet : Fleurs d'été

Alors que premiers bourgeons étaient encore endormis, j'effectuais ce printemps des changements radicaux dans ma vie. Après un divorce, une réorientation de carrière et une demande de chômage, je me suis ensuite réfugiée chez mes parents à Montréal. J'ai alors découvert une activité qui m'enchanta comme une fleur d'été : le jardinage.

J'ai tout d'abord commencé mes activités avec la roseraie de mes parents, qui soit dit en passant, tombait en ruine. Après m'être ensanglanté les mains durant quelques temps, j'ai ensuite réalisé que leur aménagement paysager tout entier serait perdu si je n'y mettais pas mon grain de sel. Ayant déjà travaillé au Jardin botanique du Nouveau-Brunswick, je savais ce que j'avais principalement à faire et ce même si j'eue parfois à défendre mes choix d'arrangements avec la patronne (ma mère).

Ayant prit connaissances de mes activités, une copine me demanda donc si je pouvais prendre soin des plantes et arbustes de sa tante, atteinte d'un grave cancer. Je suis sincèrement heureuse d'avoir accepté. Cette grande dame de 5 pieds 1 pouce ne demandait qu'à avoir un magnifique aménagement paysager pour ce qui serait peut-être son dernier été et je m'y suis appliqué avec soin. Mes tâches étaient très variées : planter des fleurs, transplanter des arbustes, aller acheter de l'équipement nécessaire, etc. Elle me faisait entièrement confiance et j'avais carte blanche sur presque tout! Cette vieille dame me manquera beaucoup, travailler pour elle a été un honneur.

Bien entendu, le jardinage n'est pas un emploi que je serai en mesure d'effectuer cet hiver, et en fait je ne désire pas non plus travailler durant mes études, je n'en ai aucun besoin. En ce qui concerne le futur, il est trop tôt pour que je sois en mesure de savoir exactement l'emploi que je rechercherai, mais je compte bien faire de l'histoire ma spécialité. Finalement, je serai simplement satisfaite de garder en souvenir toutes ces fleurs d'été.

Mélanie Legros est étudiante au baccalauréat avec spécialisation en histoire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Marc-André Parent
Date : 23 septembre 2010
Sujet : Travail d'été 2010

J'ai occupé un emploi cet été dans un petit restaurant du nom de « Little Pizza House » situé dans la région de Grand-Sault. Mes tâches étaient plongeur ainsi que le responsable du recyclage et l'homme à tout faire du restaurant. Après quelques mois, j'ai eu une promotion dans le département de la pizza.

Durant mon stage de cuisinier j'ai dû apprendre plusieurs nouvelles techniques telles que la fabrication de différents styles de pizza et la cuisson des pizzas. L'hygiène est très importante dans un restaurant, donc l'apprentissage de l'utilisation de différents produits sanitaires ainsi que des méthodes spécifiques de nettoyage étaient prioritaires. Il ne faut pas que j'oublie de parler de l'art de faire les pâtes de pizza et le spaghetti qui sont des secrets bien gardés de ce restaurant. Mes heures de travail variaient de vingt à trente heures pendant l'année scolaire et de trente à quarante heures pendant les vacances d'été. Mon salaire initial était 7.50$ l'heure. Lorsque j'ai quitté, le salaire avait été augmenté à 8.50 $ l'heure.

J'ai aimé mon expérience dans le domaine de la restauration, mais je trouvais qu'il y avait plusieurs employés qui ne travaillaient pas à leur plein potentiel. Certains pourraient être qualifiés de paresseux. De plus, ma patronne avait ses préférés.Ceux-ci évitaient souvent de faire certaines tâches plus difficiles. Une autre chose que je n'aimais point était qu'il y avait plusieurs étudiants qui travaillaient à temps partiel comme moi. Les préférés semblaient avoir toujours les meilleures heures de travail ainsi que les congés les plus demandés tels que les fins de semaine.

Pour conclure, j'ai décidé de ne pas travailler pendant la première session de mes études universitaires pour que je sois capaple de développer de bonnes méthodes de travail. L'emploi que j'aimerais occuper dans le futur serait policier au sein de la Gendarmerie Royale du Canada. D'autres secteurs d'intérêt seraient probablement la chimie, la comptabilité ou même les Forces armées canadiennnes.

Marc-André Parent est étudiant au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Nohémie Levasseur
Date : 22 septembre 2010
Sujet : Autre chose avec ça?

Depuis quatre longues années qui ont paru assez courtes, je travaille environ 15 à 20 heures par semaine durant l'année scolaire et de 30 à 40 heures par semaine l'été dans un dépanneur où il y a un coin café dans la région d'Edmundston. Je fais des repas et le café des clients un peu comme dans les restaurants Tim Horton. Je dois nettoyer le restaurant, préparer les légumes et servir les clients. Bien sûr, comme n'importe quel emploi, ce n'est pas toujours le paradis. Je n'ai pas de pauses ni d'heure de dîner, excepté quand il n'y a personne au dépanneur. Nous profitons de ces moments pour nous reposer un peu et manger. Nous pouvons aussi prendre quelques minutes pour manger lorsque nous travaillons avec un collègue de travail. Ainsi si un ou des clients entrent, ce collègue s'en occupe et quand on a terminé de manger, nous faisons la même chose pour que cette personne puisse manger aussi. Je ne suis pas payée au salaire minimum, mais je ne suis pas payée non plus 12 $ de l'heure, ce qui serait très bien par contre. Le dépanneur est ouvert 364 jours par année. Si vous comptez bien, cela ne fait qu'un jour de congé férié soit Noël. Eh oui, nous sommes ouverts au jour de l'An, à Pâques, lors de la fête du Canada, la fête du Nouveau-Brunswick et même le jour de la fête du Travail. Parfois, ce travail me déplait, non pas à cause du patron ou de mes collègues de travail, seulement penser que je dois travailler me fait grimacer de temps en temps. Il y a des fois où je trouve que c'est long même quand je ne travaille que cinq heures. L'atmosphère de travail est très tranquille et pratiquement tout le monde s'entend bien avec les autres. Il nous arrive même de rire avec les clients.

Malgré tout, je vais continuer à travailler pendant mes études, si je veux être capable de les payer. Plus tard, je veux être bibliothécaire. Vous devez vous demander pourquoi, et bien, tout simplement parce que j'aime les livres, travailler avec les ordinateurs, faire des recherches et avoir un contact avec les gens.

Nohémie Levasseur est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Simon Dubé
Date : 22 septembre 2010
Sujet : Le périple d'une vie

Depuis quatre ans déjà, je travaille pour la grande compagnie forestière J.D Irving. Chaque année malheureusement pour obtenir un emploi d'été je suis toujours obligé de refaire ma demande d'emploi et espérer qu'on veuille bien m'embaucher pour l'été.

Cet été, en tant qu'ancien élève du secondaire, la disponibilité d'emploi était moindre car terminer l'école au mois de juin ne laisse pas beaucoup d'options pour des élèves qui ne sont pas déjà à l'université. Chez l'entreprise Irving, il a trois conditions pour être embauché. Premièrement, il faut essayer de terminer l'école le plus rapidement possible, ce qui veut dire au mois de mai. Comme deuxième condition, il faut avoir de l'influence ce qui veut dire qu'il faut que ta mère ou ton père travaille pour la compagnie. Finalement la troisième condition et c'est elle qui correspond le mieux à ma situation, il faut être vraiment chanceux afin de décrocher un poste chez Irving.

Cette année, ma tâche était de faire des paquets de blocs de bois franc. Cette tâche est très exigeante physiquement, car chaque bloc peut peser de 100 à 150 livres. On doit endurer cette charge pendant de longues journées de 12 heures et cela pendant cinq jours ce qui veut dire à peu près 50 heures par semaine. Pour ce travail, on m'a payé un salaire de 14,82 $ l'heure. C'est bien payé pour un étudiant, mais d'après moi le travail qui est exigé vaut plus que le salaire donné.

En général, j'ai apprécié mon travail d'été, mais je ne ferai pas cela toute ma vie. Pour conclure, je prévois continuer à travailler pendant mes études de 6 à 7 heures chaque semaine. Finalement, le domaine qui m'intéresse est l'éducation physique, car pour moi le sport c'est une passion et je veux la faire vivre à un maximum de personnes.

Simon Dubé est étudiant au baccalauréat en éducation (avec une majeure en éducation physique) à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Jollaine Mazerolle
Date : 22 septembre 2010
Sujet : Emploi d'été 2010

Bonjour, permettez-moi de me présenter. Mon nom est Jollaine Mazerolle et je suis étudiante à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston. Durant l'été, j'ai travaillé comme femme de chambre au Quality Inn. C'était toute une expérience. J'ai débuté ma première semaine et je croyais que ce travail ne serait pas être très difficile. Mais, au contraire, c'était très exigeant. Cette première semaine, j'ai appris comment faire les tâches demandées soit : faire les lits d'une façon très spécifique, laver les bains, placer des dépliants…Il faut être très patiente et surtout travailler très vite. Nous avions en moyenne 14 chambres à faire en huit heures de travail, et parfois nous en avions 15.

Les conditions de travail étaient assez bien par contre, nous devions toujours travailler à toutes les fin de semaine parce que les touristes étaient plus nombreux donc l'hôtel était toujours plein. Pour donner un petit aperçu de l'hôtel, il y a 133 chambres. Elles étaient presque toutes occupées et souvent l'hôtel affichait complet. Nous avions deux pauses de quinze minutes chacune et trente minutes pour le dîner. Nous travaillions cinq jours et nous avions deux jours de congés. Notre salaire était dix dollars et cinq cents l'heure.

Pour conclure, j'ai bien aimé faire ce travail. Par contre je ne ferais pas ce travail toute ma vie. Ce n'était qu'un emploi d'été. J'ai bien apprécié le support de cette équipe. Tous et toutes étaient toujours positifs. Je ne prévois pas travailler durant mes études. Lorsque j'aurai terminé ma première année ici je prévois m'inscrire à Oulton College, un collège privé anglophone. J'aimerais suivre la formation d'hygiéniste dentaire. Il faut absolument complété un an d'université avant de s'y inscrire, les cours obligatoires sont les suivants : biologie générale, chimie générale et surtout de l'anglais.

Jollaine Mazerolle est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Pier-Marc Lafontaine
Date : 21 septembre 2010
Sujet : Mon emploi d'été 2009

Durant l'été 2009, j'ai occupé le poste d'adjoint administratif. L'employeur était situé à Edmundston et celui-ci avait deux entreprises à la même adresse. Je n'étais pas étudiant et c'était un emploi financé en partie par le gouvernement provincial.

Il y avait quatre volets à mon emploi : étude de marché, démontage et inventaire de moteurs, assister activement aux réunions et lors d'absence, le service au comptoir ainsi que surveiller la machine de production. Comme tâche principale, j'ai fait une étude de marché à l'aide de l'Internet. J'ai ensuite fait l'entrée des données dans Excel. Ensuite, avec cette liste d'adresses de compagnies, une lettre a été envoyée à ceux-ci avec des échantillons de produits et une carte promotionnelle d'images de clients les utilisant. Une autre tâche à accomplir était l'appel de clients lorsque le produit était réparé. Je m'occupais également du service au comptoir de temps en temps. Mon autre tâche majeure était de démonter des appareils pour les moteurs. Je devais les photographier, les peser, noter la quantité et les classer dans un sac. Il y avait aussi la préparation de commandes à expédier.

Au début j'ai commencé par travailler 24 heures pour ensuite augmenter à 40 heures par semaine. Les congés étaient selon les normes du gouvernement. Mon salaire était de 11,00 $ l'heure, avec une pause de 15 minutes le matin et de 15 minutes l'après midi. Le dîner durait de 30 minutes à 1 heure selon mes besoins.

Ce travail m'a appris qu'une personne habile en informatique (mon patron) peut utiliser les données sans les réinscrire; pour faire des en-têtes d'enveloppes et de lettres pour ensuite les imprimer en ordre alphabétique. Cela a sauvé beaucoup de temps car il y avait un grand volume d'information. Comme appréciation, ce travail m'a permis de renouer avec l'informatique, et apprendre de nouvelles choses. Par contre l'environnement de travail était poussiéreux et désordonné. Je ne pense pas travailler au premier semestre; peut-être au deuxième, mais pas plus de 10 heures par semaine.

Après avoir complété mon baccalauréat en histoire, j'aimerais faire une maîtrise soit en histoire, en muséologie ou un certificat en archivistique. J'aimerais éventuellement occuper le poste d'enseignant, de conservateur ou d'archiviste.

Pier-Marc Lafontaine est étudiant au baccalauréat avec une spécialisation en histoire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Lise Verret
Date : 21 septembre 2010
Sujet : Les avantages d’un emploi d’été dans le domaine du

Je n'ai pas obtenu d'emploi cet été alors je vais discuter de mon expérience de travail l'été il y a quelques années. J'ai occupé un poste dans un parc provincial durant l'été 1998 à Edmundston. Le poste exigeait d'accueillir les touristes et de leur louer un terrain sur le site. Les heures de travail étaient environ 40 heures par semaine. Le salaire était environ 9$ l'heure et les pauses, si je me souviens bien, étaient d'environ 15 minutes chacune.

L'atmosphère au travail était chaleureuse et les rapports avec les collègues de travail étaient amicaux. En plus, le fait d'avoir des touristes comme clients était un atout, tout simplement parce que ces gens étaient originaires de différentes localités. Tout en discutant avec les clients, on pouvait découvrir de belles régions à visiter et ceux-ci pouvainet nous conseiller des endroits à visiter comme par exemple, les chutes Niagara.

Par contre, ce domaine de travail était très mouvementé pendant la saison estivale. Il fallait que la personne soit capable de prendre un certain niveau de stress. En effet, il fallait souvent réagir vite face aux demandes et aux plaintes des clients.

Cet emploi d`été m`a également permis d`acquérir de l`expérience sur le marché du travail ce qui m`a ensuite permis de décrocher un emploi à temps plein, pour un hôtel dans la région d'Edmundston. Les heures de travail pouvaient varier pendant l`hiver et l`été. Le salaire était environ de 9,50$ l'heure.

Je crois que j`ai reçu beaucoup plus de plaintes des clients dans le secteur hôtelier comparativement à un parc provincial. Pour commencer, un parc provincial n`a pas besoin d`être nettoyé autant qu`une chambre d'hôtel après que le touriste est parti.

Même si j'ai aimé mon expérience dans le secteur hôtelier, je ne planifie pas de travailler pendant mes études parce que je suis étudiante à temps plein. Pour terminer, éventuellement, j`aimerais bien avoir un emploi dans le domaine du service à la clientèle ou comme gestionnaire. Personnellement, je crois qu`il est très important de faire un effort pendant les études pour bien me préparer au marché du travail.

Lise Verret est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Shawn Beaulieu
Date : 21 septembre 2010
Sujet : Un rêve qui se réalise

Depuis mon enfance, j'ai une passion pour le monde des communications. Dès l'âge de 10 ans, je savais déjà que je voulais faire carrière dans le domaine des communications soit à la radio ou à la télévision. À l'automne 2007, alors que j'avais à 15 ans à peine, j'ai pris l'initiative d'envoyer mon curriculum vitae aux différentes stations radiophoniques de la région. C'est avec étonnement que j'ai reçu un courriel des dirigeants de Radio Edmundston Inc. qui m'invitaient à aller les rencontrer le 23 septembre 2007. Lors de mon entrevue, ils ont constaté que j'avais du potentiel et qu'il serait possible avec de la formation et de la pratique de réaliser ce rêve que j'avais depuis plusieurs années. Avec l'aide des animateurs et du personnel de la station, j'ai débuté tranquillement à apprendre ce qu'était la profession d'animateur. En décembre 2007, j'ai été officiellement embauché à titre d'animateur-opérateur occasionnel à CJEM-FM 92,7 et c'est depuis ce jour que je réalise mon rêve d'enfance.

En juin 2008, lors des vacances de la lectrice des nouvelles, on m'a demandé si j'étais prêt à relever un nouveau défi en assumant le remplacement de la journaliste pendant trois semaines. Plus tard dans l'été, ce fut au tour du journaliste aux sports de prendre des vacances et j'ai assumé ses fonctions pendant trois semaines et j'ai depuis développé une passion pour l'actualité. Depuis septembre 2008, je suis le remplaçant officiel des journalistes lors de leurs vacances et je suis animateur les matins et les après-midi du week-end en plus de couvrir les différentes plages horaires pendant la saison estivale.

Je vais prendre l'exemple d'une émission du matin la fin de semaine pour vous expliquer mon travail. Je tiens l'antenne pendant quatre heures soit de 6h à 10h. Je dois me lever à 3h30 afin d'être au travail pour 4h30. Lors de mon arrivée au travail, je dois préparer la musique, faire la lecture des journaux dans le but de m'informer et d'informer mes auditeurs. Je dois lire les courriels et écouter les messages laissés sur la boîte vocale. Tout au long de l'émission, nous avons le devoir d'être divertissant pour nos auditeurs. Et c'est le même processus pour l'émission d'après-midi de 14h à 18h. La journée d'un animateur débute aux petites heures du matin et se termine assez tard en soirée.

Je vais toujours être reconnaissant envers les dirigeants de la station qui ont permis à un jeune adolescent de réaliser son rêve et lui laisser la chance de se prouver. J'ai depuis ce jour, acquis une maturité incroyable est c'est ce qui est requis pour faire ce travail. Les conditions de travail sont très bonnes. CJEM-FM est une radio privée ce qui veut donc dire que les employés bénéficient et sont protégés par une convention collective. Après trois ans, j'ai droit à 3 semaines de vacances par année, douze journées de maladie, un très bon salaire et plusieurs autres avantages que la plupart des personnes de mon âge n'ont pas.

En avril dernier, j'ai été accepté en journalisme à l'Université d'Ottawa mais je n'étais pas prêt à quitter la famille et la région tout de suite ce qui m'a amené à fréquenter l'Université de Moncton, campus d'Edmundston. Lors de mes études, je travaillerai 15 heures par semaine. Dans le futur, j'aimerais faire carrière dans le domaine du journalisme, de l'animation, des médias et une de mes passions est la politique alors peut-être qu'un jour, je tenterai de faire le saut en politique.

Shawn Beaulieu est étudiant au baccalauréat en éducation (avec une majeure en histoire) à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Mathieu Daigle
Date : 21 septembre 2010
Sujet : Travail d'été 2010

Cet été, j'ai travaillé chez une chaîne de restauration rapide située dans le comté de Madawaska. J'étais caissier, donc j'avais comme principale tâche de servir et d'assouvir les clients. On m'a accordé le salaire minimum, ce qui est d'ailleurs très fréquent chez les chaînes de restauration rapide et les entreprises où le taux de roulement est élevé. De plus, les pauses de travail se faisaient rares et étaient de courte durée. Néanmoins, cet emploi me permettait d'entretenir de bonnes relations interpersonnelles avec certains collègues de travail et clients.

Bien que plusieurs emplois possèdent plus d'avantages que d'inconvénients, ce ne fut pas le cas du mien. Une atmosphère de surmenage des employés y régnait, en partie due à l'application de systèmes qui s'apparentent au Taylorisme. Bref, les conditions de travail, surtout le salaire, n'étaient pas convenables.

Maintenant de retour à l'université, mes études sont d'une importance primordiale et elles nécessiteront de nombreuses heures de travail de ma part. Compte tenu de ce qui précède, je ne travaillerai pas durant mes études, car je ne voudrais pas que mon emploi affecte négativement mes résultats universitaires.

Pour conclure, après mes études universitaires, j'aimerais plus que tout devenir enseignant d'histoire au niveau secondaire. Selon moi, rien n'est plus passionnant que l'histoire et c'est cette passion que je veux transmettre à la génération future.

Mathieu Daigle est étudiant au baccalauréat en éducation (avec une majeure en histoire) à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Mélanie Bérubé
Date : 21 septembre 2010
Sujet : Travailler dans une quincaillerie

Depuis août 2006 je suis caissière au Canadian Tire d'Edmundston. Depuis environ deux ans, je m'occupe des autres caissières dans ce commerce et je remplace la caissière en chef lors de ses semaines de vacances. Je fais aussi le service à la clientèle. Celui-ci consiste à servir les clients, répondre à toutes leurs questions et m'occuper des retours de marchandise.

Cet été le gérant du magasin m'a assigné une nouvelle tâche. Cette tâche consiste à aider dans l'entrepôt. Je devais inscrire dans l'inventaire tous les produits qui entraient dans l'entrepôt. Ces produits provenaient de l'entrepôt de Toronto. Donc deux jours par semaine je travaillais dans l'entrepôt et le reste de la semaine je m'occupais du service à la caisse. Ce qui me donnait un total de 37 heures de travail par semaine. J'ai bien aimé travailler dans deux départements puisque c'était différent des étés précédents.

Lorsque nous travaillons nous avons 15 minutes de pause pour quatre heures de travail, donc une pause le matin ainsi qu'une pause l'après-midi. Du lundi au samedi nous avons une heure pour diner ou souper et le dimanche nous avons seulement 30 minutes puisque les heures d'ouverture sont de 9h à 17h ce qui nous donne une petite journée comparée aux autres. Pour conclure, j'aime bien mon travail, il me permet de rencontrer des gens de tous âges et d'interagir avec eux. J'aime bien aider les gens à trouver les produits qu'ils cherchent et à améliorer leurs opinions sur notre service à la clientèle. Pour ce qui est du salaire, je préfère éviter le sujet puisque j'ai des problèmes avec l'augmentation fréquente du salaire minimum et mon ancienneté au magasin. Pendant le semestre je prévois continuer à travailler, mais je ne ferai qu'un maximum de 13 heures par semaine afin de me concentrer le plus possible sur mes études. Cela permet aussi à la caissière en chef de répartir les heures que je ne ferai pas pour les caissières qui travaillent à temps partiel.

Mélanie Bérubé est étudiante au baccalauréat en éducation (avec une majeure en histoire) à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Véronic Landry
Date : 21 septembre 2010
Sujet : Travail d'été

Cet été, j'ai travaillé comme serveuse dans un restaurant familial situé près de chez-moi, à Saint-Jacques. Donc j'économisais mon argent d'essence et je n'avais pas à faire un long trajet. Comme tâche, je devais parfois assigner des places aux gens lorsqu'ils entraient. Cependant, ma principale tâche était de les servir. Je leur apportais le menu en premier et ensuite je versais de l'eau. Une fois la commande prise, je devais la remettre au cuisinier afin qu'il effectue la préparation. Lorsque que le repas était prêt à servir, le cuisinier faisait sonner la clochette. À la fin du repas, je devais demander aux clients s'ils voulaient un dessert et je leur apportais la facture.

Ce n'était pas difficile de prendre congé si je le demandais à l'avance. J'étais payée au salaire minimum mais parfois, avec les pourboires, je gagnais le double de mon salaire. Donc, j'ai pu déposer mes chèques de paye dans mon compte et vivre de mes pourboires. Avec les pourboires, j'ai pu m'acheter de l'essence, payer ma facture de cellulaire, mes assurances de voiture, etc. Lorsqu'il y avait des congés fériés, je fus payée temps et demi pour chaque heure de travail. Sur une période de huit heures, nous avions deux pauses de quinze minutes mais nous les serveuses devions nous assurer qu'il n'y avait pas de clients sinon nous devions les servir.

L'été, je travaillais quarante heures par semaine, donc à temps plein. Pendant les études par contre, je travaillerai un maximum de dix heures par semaine. J'adore cet emploi parce que j'aime travailler en équipe et j'aime communiquer avec les gens. Je vais garder cet emploi jusqu'à la fin de mes études.

En conclusion, dans le futur, j'aimerais beaucoup être une infirmière. Tout de suite je suis inscrite au baccalauréat multidisciplinaire mais l'année prochaine je prévois m'inscrire au baccalauréat en science infirmière.

Véronic Landry est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Chloé Lagacé
Date : 20 septembre 2010
Sujet : Travail d'été 2010

Durant l'été, j'ai travaillé pour une chaîne de restauration rapide dans la petite ville de Saint-Quentin. J'occupe ce porte depuis déjà trois ans et demi. Pendant les vacances, je travaillais environ 40 heures par semaine au salaire minimum. Par contre, un des grands avantages est que nous avions des pourboires, ce qui augmentait notre salaire d'environ trois dollars l'heure.

Il y avait trois quarts de travail, le quart de jour (7 h à 15 h), le quart de soir (15 h à 23 h) et le quart de nuit (23 h à 7 h). Durant mon été j'ai travaillé sur les trois quarts. Nous avions des pauses. Pour trois heures de travail nous avions droit à une courte pause de 15minutes. Si nous travaillions de quatre à huit heures, nous avions 30 minutes de pause. Puisque le Tim-Hortons est une chaîne de restauration rapide et de grande renommée, nous travaillions même les jours fériés, sauf à Noël, au jour de l'An et à Pâques. Les autres jours de fêtes étaient payés temps et demi.

Mon travail premier était de servir les clients et leur offrir un bon service. Quand il n'y avait pas de clients, je devais laver et faire le remplissage. Au Tim-Hortons il y a plusieurs postes différents. Tout d'abord il y a le cuisinier. Celui-ci prépare et place toute la nourriture sur les étagères. Il y a aussi les postes à l'avant : la caisse, les commandes et le service aux clients. On doit aussi préparer les sandwichs et les déjeuners. Parfois, on travaille au service de commandes à l'auto. Il faut alors prendre la commande, préparer les cafés, prendre l'argent et ensuite donner les articles au client.

Personnellement j'ai beaucoup aimé travailler dans ce restaurant. Par contre ce ne serait pas un travail que je désirerais faire toute ma vie. Je ne pense pas travailler durant mes études à moins qu'il y ait un contre-temps qui m'y oblige. Pour conclure, plus tard, j'aimerais bien être sexologue dans les écoles du Québec.

Chloé Lagacé est étudiante au baccalauréat multidiciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : François Hébert
Date : 20 septembre 2010
Sujet : Travail d'été 2010

Durant mes vacances d'été, j'ai occupé un emploi à temps partiel au Club de golf d'Edmundston. Cet emploi a été très pertinent et j'ai vraiment apprécié l'expérience. Les tâches que je devais faire étaient de garer les voiturettes à gaz et électrique à l'entrée le matin et les ramener au lieu de rangement le soir. Je devais ensuite les laver. Je devais aussi ramasser les balles de golf au champ de tir ( de pratique ) à l'aide du VTT. Parfois je travaillais dans la petite boutique du club. Mes tâches à ce moment étaient de sortir les sacs de golf pour les personnes qui venaient jouer, ensuite je devais les nettoyer et les ranger à leur place respective. Chaque jour, je devais aller sur le terrain de golf pour changer les gourdes d'eau. Cela m'embêtait un peu car, même durant mes congés, je devais me rendre au Club de golf pour changer les gourdes.

J'ai tout simplement adoré cet emploi. Les gens étaient sympathiques et le patron était vraiment amusant. Ce que j'aimais le plus était le fait d'être constamment à l'extérieur. C'était un travail plutôt facile qui ne demandait pas beaucoup d'efforts. De plus, ce travail était loin d'être stressant. Je pourrais même dire qu'il était relaxant. Ce boulot m'a aussi permis d'avoir une meilleure communication avec le public, ce qui m'aidera beaucoup plus tard.

Je ne compte pas travailler au golf pendant mes études car malheureusement il ferme pour l'hiver, mais je compte définitivement y travailler de nouveau l'été prochain. Après mes études, j'ai l'intention de me lancer soit en criminologie ou joindre les rangs de la GRC. Résoudre des crimes m'intéresse vraiment beaucoup. La GRC me permettra de voir un peu du pays. Après mes études, je me dirigerai à l'Île-du-Prince-Edouard car je veux m'inscrire à l'école de formation policière pour explorer un peu ce métier.

François Hébert est étudiant au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Samuel Albert
Date : 20 septembre 2010
Sujet : Travail d'été 2010

Cet été j'ai travaillé pour la paroisse Notre-Dame-Des-Sept-Douleurs d'Edmundston comme sacristain-concierge. Le gouvernement fédéral payait une partie du salaire grâce à un projet étudiant. La paroisse me donnait 25 cents l'heure pour un salaire de 10$ l'heure. C'est le deuxième été que j'ai travaillé pour la paroisse.

L'emploi que j'ai occupé pendant l'été constituait à faire l'entretien de l'Église, du presbytère, le ménage, les travaux de peinture, couper la pelouse, etc. J'y travaillais du lundi au vendredi de 8 h à 17 h et une fin de semaine sur deux pendant les heures des messes, mariages, baptêmes et funérailles. Parfois, quand il y avait beaucoup de célébrations, j'accumulais des heures que je pouvais prendre quand le temps me le permettait. J'ai eu la chance d'être avec beaucoup de gens formidables durant l'été, les prêtres, la secrétaire, la cuisinière, la ménagère pour nommer que ceux là. J'ai rencontré également plusieurs personnes durant les messes dominicales. La plupart du temps la semaine, je me travaillais avec le concierge permanent. J'avais droit à une pause de 15 minutes l'avant midi, une autre l'après midi et une heure pour dîner.

J'ai grandement apprécié travailler pour l'Église parce que l'an prochain j'étudierai en théologie à Québec au Grand Séminaire et à l'Université Laval. Je planifie de travailler de 5 à 10 heures par semaine pour l'Église comme remplaçant du sacristain une fin de semaine sur deux et pendant les jours fériés.

Pour conclure l'emploi que j'aimerais occuper après mes études n'est pas vraiment un emploi ou un travail c'est plutôt une vocation parce que j'aimerais devenir prêtre pour le diocèse d'Edmundston. Voici donc un aperçu de mon été. J'aimerais bien recommencer n'importe quel temps.

Samuel Albert est étudiant au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Jezabel Jaumain
Date : 20 septembre 2010
Sujet : Travail d'été 2010

Cet été je suis allée voir ma famille qui vit en Afrique centrale, au Burundi. J'ai alors eu l'occasion d'aider mes parents au magasin. La secrétaire était en congé, je l'ai remplacée pour deux semaines. Mon père est électricien et frigoriste. Il passe ses journées à voir des clients tandis que ma mère s'occupe du magasin. Mon travail consistait à accueillir les clients, à prendre des messages au téléphone et à remplir des fiches de stock .Ma mère et moi quittions la maison à 8h00 du matin pour aller travailler. Nous rentrions à midi tous les jours car la chaleur de la journée oblige tous les magasins à fermer. Nous repartions au travail l'après-midi pour ne revenir chez nous qu'à 18 h 00. Je n'étais pas payée, j‘aidais simplement mes parents dans l'entreprise familiale.

Personnellement, ces deux semaines m'ont permis de mieux comprendre le travail de mes parents et, grâce à cela, j'ai pu passer plus de temps avec ma mère. Je ne suis qu'en première année à l'université et, en tant que étudiante internationale, je dois encore attendre mon permis de travail. Mais, je compte travailler le semestre prochain pour aider mes parents dans le financement de mes études. Je n'ai pas encore vraiment réfléchi au type d'emploi que je voudrais occuper, mais si possible j‘aimerais obtenir un travail dans une bibliothèque ou dans un magasin.

Je suis en première année de baccalauréat multidisciplinaire et je ne sais exactement ce que j'aimerais avoir comme emploi après mes études à l'université mais j'aimerais avoir un métier qui me permette de partager et d'avoir des contacts avec les gens. Je ne veux pas passer mes journées dans un bureau et prendre le bus chaque soir pour rentrer chez moi. J'aimerais avoir la possibilité de voyager, de découvrir le plus possible, de voir le monde …et pourquoi pas de retourner finalement en Afrique, dans mon pays d'origine.

Jezabel Jaumain est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Vincent Jalbert
Date : 20 septembre 2010
Sujet : Mon emploi d'été

On le sait bien, l'été est un excellent temps de l'année pour se trouver un emploi afin de subvenir aux coûts des études universitaires. Grâce à ce court texte, je vias me pencher sur ce qui a occupé une partie de mon temps pendant la saison chaude. Quoi de mieux qu'une nouvelle expérience de travail afin d'acquérir différentes compétences manuelles. C'est ce que j'ai appris en travaillant à l'Hôpital régional d'Edmundston dans le cadre d'un projet d'emploi étudiant. Situé au deuxième étage de l'établissement, le secteur des installations matérielles comportait une multitude de choses à faire. Un de mes collègues était une bonne connaissance. On travaillait souvent ensemble et c'était bien car cela égayait la journée et m'a permis de tisser des liens d'amitié avec lui. J'avais un peu plus confiance et j'étais beaucoup plus à l'aise dans ce nouvel emploi parce que j'avais déjà eu des emplois antérieurs. J'étais malgré tout sceptique, car je ne savais pas trop à quoi m'attendre.

Pour revenir aux tâches à accomplir, c'était très manuel comme emploi. Nous avions des corvées comme repeindre des rampes, des murs et des poteaux pour ensuite les planter dans le sol. On transportait aussi des outils et du matériel afin de rénover des pièces dans l'hôpital et on aidait à la fabrication de tables et de chaises. En gros, on apportait de l'aide aux employés à temps plein. Le revenu était plus élevé que le salaire minimum car il s'agissait d'un emploi gouvernemental. Je travaillais de huit heures du matin à seize heures l'après-midi et c'est un point que je n'appréciais pas toujours à cause de la routine. Mais, nous avions des pauses, dont une avant le lunch, d'une durée de quinze minutes. La pause du dîner durait une demi-heure et la dernière pause de la journée était d'une durée de quinze minutes.

Le meilleur avantage de travailler au secteur des installations matérielles, était le fait que l'on interagissait toujours en groupe. J'ai fait beaucoup de rencontres autres que dans mon département. Cependant, je ne ferai pas de cet emploi ma carrière. Je suis passionné par mes études universitaires et surtout par les domaines de la philosophie et de la littérature. Je souhaite et ferai de mes passions, ma carrière et ma vie.

Vincent Jalbert est étudiant au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Simon St-Onge
Date : 20 septembre 2010
Sujet : Travail d'été 2010

Cet été, j'ai eu la chance de me trouver un emploi à l'université. Comme je travaillais déjà pour la chaîne de restauration Subway de la ville, j'ai dû faire un choix entre les deux employeurs. Certains avantages comme le salaire et le nombre d'heures m'ont poussé à opter pour l'université. Avec 40 heures par semaine et un salaire de 12,50$ l'heure, j'ai exécuté du travail de main-d'œuvre pendant quatre semaines.

J'ai toujours voulu avoir un emploi qui serait demandant car j'aime bien me lancer des défis et me garder en forme physique. Mes tâches étaient très variées. Par exemple, j'ai repeint, avec l'aide de quatre collègues, le Pub étudiant « La Cheminée » ainsi que certains plafonds suspendus situés dans l'entrée principale du Pavillon Simon-Larouche. Nous avons aussi démonté, déménagé et assemblé des meubles pour les nouveaux bureaux. Entre autres, j'ai participé à la démolition d'un mur de l'ancien Club 200 et j'ai assemblé la presque totalité des étagères de la bibliothèque. Je travaillais du lundi au jeudi de 7h jusqu'à 17h et le vendredi de 7h à 11h, ce qui me donnait l'avantage d'une belle fin de semaine libre.

Cette expérience fut pour moi très enrichissante et je ne regrette pas d'avoir choisi le pinceau plutôt que la conception de sous-marins au salaire minimum. J'ai beaucoup appris de mon passage comme « homme à tout faire » à l'université. Je repars avec un tout nouveau bagage d'expériences et de connaissances qui me serviront certainement tout au long de ma vie.

Pendant mes études à l'université, je vais probablement retourner travailler au Subway; faire quelques heures pour avoir de l'argent pour mes dépenses personnelles. À ma sortie de l'université, si tout va comme prévu, j'aimerais bien enseigner à la Cité-Des-Jeunes. J'y ai passé de très belles années et j'aimerais bien y retourner pour partager mon savoir et ma passion avec les élèves que j'aurai la chance d'avoir sous ma responsabilité.

Simon St-Onge est étudiant au baccalauréat en éducation (avec une majeure en histoire) à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Martine L'Italien
Date : 20 septembre 2010
Sujet : Un horaire très chargé

Un emploi c'est très important. Moi, cet été, j'ai eu deux bons emplois. J'ai travaillé à Saint-Jacques au restaurant Le Patrimoine et à Edmundston, à la station d'essence Esso. J'ai été plutôt chanceuse puisque je n'ai pas eu de difficultés avec mon horaire extrêmement chargé. J'ai eu d'excellents patrons ainsi que des collègues formidables.

J'ai travaillé environ 22 heures par semaine au Patrimoine et 27 heures par semaine chez Esso. Mes deux emplois étaient payés au salaire minimum mais au restaurant je pouvais recevoir des pourboires d'à peu près 15 $ par soirée puisque j'ai fait la cuisson des repas pour les commandes. Il n'y avait pas vraiment de pauses mais lorsque j'ai eu besoin de demander un congé, on me l'a accordé sans problème.

Au Patrimoine je m'occupais un peu de tout : la cuisson sur four à bois, la pizza, la caisse, la préparation et le ménage. C'était assez différent de la station Esso où je ne faisais que la caisse et un peu de ménage à l'occasion.

J'ai adoré mon expérience dans les deux endroits. J'ai appris à travailler en équipe dans une atmosphère positive et souriante. De plus, j'ai réussi à économiser beaucoup d'argent pour mes études universitaires et pour me gâter un peu à mon tour. Cependant, je ne me vois pas travailler dans un restaurant ou dans une station d'essence toute ma vie. C'est pourquoi, en ce moment, je poursuis des études universitaires en éducation. J'espère, dans cinq ou six ans, enseigner l'histoire et le français à des jeunes étudiants comme moi. Pour l'instant je continue de travailler environ dix heures par semaine pour avoir un peu de monnaie à dépenser comme les adolescents de mon âge. En effet, parfois il est bien plaisant de ce faire un petit cadeau.

Martine L'Italien est étudiante au baccalauréat en éducation (avec une majeure en histoire) à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Danielle Tardif
Date : 19 septembre 2010
Sujet : Un été chargé et inoubliable!

Mon été fut très productif dans le domaine du travail. J'ai occupé deux emplois pendant près de deux mois et les deux autres mois je suis allée en Ontario, dans une base des Forces armées canadiennes.

Pour commencer, je travaillais dans un magasin à grande surface. Mon emploi comprend tout ce qui doit être accompli pour le bon fonctionnement du magasin. Je suis une « clé » , donc j'occupe un poste avec plus de responsabilités. Par exemple, je suis à tour de rôle caissière, commis sur le plancher, commis à l'arrière du magasin et je m'occupe de tout ce qui implique la gestion du magasin.

Je faisais en moyenne quarante heures de travail par semaine et j'avais un salaire plus élevé que la moyenne à cause de mon poste. Nous avions une pause de quinze minutes après plus de quatre heures de travail. Je devais donc faire quatre heures et demie de travail pour recevoir une pause. Mon heure de dîner ou de souper était d'une durée de trente minutes.

Les conditions de travail étaient fort difficiles, car nous avions très peu de pauses et nous devions souvent travailler comme des robots! C'est impossible pour un être humain de pouvoir bien fonctionner avec une pause de quinze minutes après quatre heures de travail sans arrêt. En plus, trente minutes pour manger ne comprend pas une pause personnelle. En d'autres mots, tu manges et tu t'en vas travailler à nouveau, donc tu n'as pas le temps de te reposer du tout. Je trouve cela ridicule et ça entraîne un stress continu.

Mon deuxième emploi était pour les Forces armées canadiennes. Je travaillais pour eux quand j'avais une journée libre de mon autre emploi. Ce travail comprenait les tâches suivantes : utiliser un ordinateur, faire des photocopies et remplir des formulaires. Je ne pouvais pas faire plusieurs tâches, car je n'avais pas les compétences requises pour les accomplir. J'ai occupé ces deux emplois pour deux mois.

En juillet et en août, j'ai vécu une autre expérience de travail tout à fait différente. J'ai travaillé à Borden, une ville du nord de l'Ontario. J'y ai été envoyée par les Forces armées canadiennes afin d'acquérir de l'expérience dans le domaine de commis à la gestion. Ce fut une expérience inoubliable qui exigeait beaucoup de discipline quotidiennement.

Mon emploi comportait plusieurs obligations et tâches à accomplir à chaque jour. Par exemple, il fallait nettoyer notre « Shack » , car nous avions des inspections. Par la suite, on allait travailler dans une salle de classe équipée d'ordinateurs. Cet emploi se compare beaucoup au travail d'étudiant à l'école secondaire ou au collège. On arrivait en classe à 7 h 30 et on quittait à 16 h. On devait accomplir des devoirs dans la soirée. On avait une période de conditionnement physique trois fois semaine. Dans ce cas, nous arrêtions la classe à 14 h 30, on allait se changer et on se dirigeait vers le « gym » .

On avait une pause après chaque heure de travail et une heure pour dîner. Par contre, il faut ajouter que nous devions faire du ménage dans la bâtisse où l'on vivait et on devait se préparer la veille pour que nos uniformes soient en bon état en cas d'inspection le prochain jour. Aucune plainte sur le salaire. J'étais payée sur une base quotidienne. J'avais toutes mes fins de semaine de congé et j'étais payée. Les conditions étaient donc favorables. Je ne peux pas me plaindre, sauf qu'il faisait très chaud!

Présentement, je travaille encore dans un magasin à grande surface et je travaille de quinze à vingt heures par semaine. Je travaille aussi pour les Forces armées canadiennes et les heures varient. En moyenne je peux faire de cinq à dix heures chaque semaine.

Pour terminer, je ne veux certainement pas travailler dans un magasin à grande surface toute ma vie, surtout que je n'aime pas cet emploi. Je prévois travailler dans les Forces canadiennes pour plusieurs années de ma vie, mais seulement dans la milice. Donc, il s'agit de travail à temps partiel.

J'étudie en ce moment dans le domaine de l'enseignement et j'aime bien ce programme. Je veux devenir une enseignante au secondaire, mais je ne ferme pas la porte à d'autres possibilités.

Danielle Tardif est étudiante au baccalauréat en éducation (avec une majeure en histoire) à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Stéphanie Gervais
Date : 17 septembre 2010
Sujet : Mon emploi d'été

Ma première expérience de travail, cet été, s'agissait d'un stage de trois semaines dans une école secondaire. Ce fut un travail très chargé et très épuisant. Par contre, ce fut tout autant une expérience énormément enrichissante.

J'ai participé à des niveaux de classes très variés, dont une classe d'histoire du Canada de la 11e année ainsi que quatre classes d'élèves de huitième année à qui mon enseignante associée enseignait l'anglais et les sciences humaines. Alors que je vise actuellement une carrière d'enseignante au secondaire, qui incorpore les niveaux de la 9e année à la 12e année, j'ai dû être placée dans des classes de huitième année puisque l'enseignante qui devait superviser mon stage a dû prendre un congé de maladie. Cela me donna un sens de la réalité de la carrière dans laquelle je me lance. Je dois m'apprêter à faire face à un travail très épuisant et très demandant.

Une journée ordinaire débutait à 8h10 et se terminait à 16h. Les enseignants ne jouissaient pas des mêmes pauses que les élèves puisqu'ils se rendaient disponibles pour répondre à des questions durant ces pauses. Par contre, nous avions certains cours libres qui nous permettaient de nous avancer dans nos travaux. L'heure du dîner était de 12h14 et 13h14, mais nous devions nous présenter dans la classe au moins une vingtaine de minutes avant la cloche. Donc, nous avions une quarantaine de minutes pour le lunch, à condition que nous n'ayons pas de surveillance, ce qui limitait notre temps d'arrêt. L'horaire changeait beaucoup lors des mercredis pédagogiques (CAP). Les classes se terminaient alors en avant-midi tandis que l'après-midi était consacré à des réunions visant l'amélioration de l'environnement scolaire et de l'enseignement.

Parmi mes tâches durant mon stage, je devais produire un « Journal de Développement professionnel » (JDP). Je devais amasser tout document relatif à l'école, à la classe et à mon stage ainsi que les nombreux devoirs que je devais compléter. Mes observations quotidiennes, mes plans de cours, le bilan de fin de stage, sont tous des exemples de ces devoirs. Une tâche importante que je devais accomplir était la préparation de cours et l'enseignement (huit sessions de coanimation et d'animations). Ces devoirs m'ont permis de visiter de façon plus approfondie une carrière en enseignement et de me bâtir une certaine identité comme professionnelle en éducation. Le sentiment d'accomplissement est incroyable lorsque tu deviens conscient de ta participation dans les apprentissages et le développement des générations futures. J'ai ainsi, à l'aide de mon premier stage, réalisé ma vraie passion pour l'enseignement.

Alors que je n'ai pas occupé de travail rémunéré cet été, cela ne veut guère dire que je n'ai pas travaillé. J'ai passé le reste de mon été à la rénovation de l'intérieur du chalet familial, donc à vernir des murs de bois, à l'installation d'un plancher flottant et de céramique, à la fabrication d'une douche en céramique, à l'installation d'un plafond suspendu, à la fabrication et la restauration de meubles, etc.

Maintenant au début de ma deuxième année à l'université, je viens tout juste de décrocher un emploi comme tutrice en anglais. Chacun des étudiants que j'aiderai réclamera une heure de mon temps par semaine. Je prévois faire de trois à cinq heures de travail par semaine. Tout dépendra du nombre d'étudiants qui auront besoin d'aide supplémentaire.

Comme vous avez pu le constater par mon texte, je désire, après mes études universitaires, poursuivre une carrière en enseignement au niveau secondaire. Je souhaite énormément trouver un poste où je pourrai pratiquer l'enseignement de mes deux concentrations, l'histoire et l'anglais. Je désire aussi un jour poursuivre mes études afin de compléter une maîtrise en éducation.

Stéphanie Gervais est étudiante au baccalauréat en éducation (avec une majeure en histoire) à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Line Bouchard
Date : 15 septembre 2010
Sujet : Mon travail d'été

Mon emploi d'été 2010 a été, en fait, le même emploi que j'occupe à temps partiel depuis trois ans : préposée à l'inventaire informatisé dans une chaîne d'épicerie de la région d'Edmundston.

Mon travail consiste à parcourir l'ensemble de la surface de vente afin d'y repérer les articles manquants, de dresser une liste à l'aide d'un balayeur électronique (scanneur) et d'imprimer une liste de réapprovisionnement que je remets à chacun des chefs de rayon. J'accomplis également d'autres tâches qui touchent les marchandises comme des corrections de dénombrement, des vérifications de commandes et le retrait de l'inventaire des articles endommagés.

J'aime bien mon travail, même si la journée débute un peu tôt le matin, soit à 7 heure. Mon salaire de 10.30 $ de l'heure est quand même mieux que le salaire minimum, et les congés légaux sont payés. J'ai également droit à une heure de dîner et deux pauses de quinze minutes. Cependant, comme la plupart des employés à temps partiel, je ne bénéficie d'aucune assurance-maladie, car le nombre annuel d'heures travaillées n'atteint pas le minimum d'heures établi par la compagnie pour être admissible.

Pendant mes études, je continuerai à travailler. Mon employeur consent à réduire mes heures de travail de 20-25 heures par semaine à 7-15 heures, ce qui me permet de gagner un peu de sous tout en ayant du temps pour compléter mes travaux universitaires et profiter de ma vie familiale. Une fois mes études terminées, j'aimerais bien décrocher un emploi dans le domaine culturel. C'est un champ assez vaste, j'en conviens. Je n'ai cependant aucun doute que ma formation dans les trois concentrations que j'ai choisies – histoire, études françaises et traduction – me permettra de découvrir des avenues intéressantes et de vivre des expériences enrichissantes.

Line Bouchard est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Jean-Philip Lang
Date : 15 septembre 2010
Sujet : Un été bien chargé

Contrairement à certains étudiants, je fus l'un des chanceux à obtenir un emploi d'été. Pour être honnête, j'ai eu deux projets étudiants d'une durée de huit semaines chacun. La semaine qui a suivi la fin du deuxième semestre universitaire, les membres du Comité de parents du Centre d'apprentissage du Haut-Madawaska m'ont demandé si j'étais disponible pour un projet étudiant. Il s'agissait d'occuper le poste d'aide-agent culturel de l'école. Pour la deuxième année consécutive, j'ai accepté avec beaucoup d'enthousiasme. Mes heures de travail étaient similaires à celles d'un enseignant régulier, mais je devais souvent faire des heures supplémentaires dans le but d'organiser des activités parascolaires. Je devais aussi entraîner l'équipe d'athlétisme pour les Jeux de l'Acadie. De plus, j'avais la possibilité de faire des journées de suppléance dans les écoles. Il me suffisait d'appeler à l'école le matin et les avertir que je faisais de la suppléance. Les membres du Comité de parents ainsi que les enseignants ont été très satisfaits de mon travail durant les deux mois.

Chaque semaine, j`avais comme responsabilité de faire des activités sportives dans le gymnase ou à l'extérieur avec quelques classes. Je devais aussi organiser des activités pour les élèves, par exemple le spectacle de fin d'année, la course de voiture téléguidée et les mini olympiades. De plus, j'ai accompagné les élèves et les enseignants lors de sorties et j'ai travaillé sur divers projets.

Quelques jours après avoir terminé ce projet, le village de Clair m'a embauché pour travailler à l'entretien du village pour le quatrième été consécutif. Mes tâches étaient diversifiées. Je devais gérer le travail des autres étudiants, ce qui était difficile par moment. L'organisation de plusieurs activités sportives, dont un tournoi de hockey boule, fut une autre tâche. De plus, je devais installer la salle du centre multifonctionnel lors de soirées sportives, de mariages et d'activités culturelles diverses. Par ailleurs, les heures consacrées à ce travail étaient variées. J'ai travaillé jusqu'à 80 heures dans une semaine, ce qui est beaucoup. Cependant, je travaillais en moyenne 30 à 40 heures par semaine. Cela ne me dérangeait pas, car j'avais 320 heures à faire pour compléter le projet étudiant. Cependant, j'ai terminé le projet étudiant du village cinq jours avant d'entreprendre ma troisième année universitaire, ce qui ne m'a pas donné beaucoup de temps pour me reposer.

Pour conclure, malgré les nombreuses responsabilités, j'estime avoir bien fait mon travail. De plus, le salaire était de 8,50 $, ce qui me paraissait très peu, étant donné que les études coûtent très cher et que je voyais des amis qui étaient payés deux fois plus que moi dans des emplois pour étudiants. Cependant, ces expériences de travail ont été très enrichissantes et seront probablement utiles dans ma future carrière d'enseignant d'éducation physique. Pendant l'année universitaire, je vais probablement travailler à La Cheminée environ 10 heures par semaine et peut-être faire de la suppléance quand le temps me le permettra.

Jean-Philip Lang est étudiant au baccalauréat en éducation (majeure éducation physique) à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Frédérick Dufour
Date : 14 septembre 2010
Sujet : Mon emploi d'été

Cet été, et ce depuis environ trois ans, j'ai occupé le poste de commis/vendeur dans une quincaillerie de la région d'Edmundston. Les tâches que j'avais à accomplir étaient très variées, notons entre autres faire le ménage, placer et assembler des produits et bien évidemment servir des clients. J'ai également travaillé quelques fois au centre jardinier lorsqu'ils avaient besoin de mon aide. Bien sûr, en tant que commis/vendeur, ma tâche principale était de servir les clients et de donner le meilleur service possible afin qu'ils soient satisfaits de leur séjour au magasin. Je travaillais environ 35 heures par semaine au salaire minimum et ce , malgré mes trois années d'expérience. Nous avions une heure de dîner ou de souper et deux pauses de quinze minutes.

En général, j'ai apprécié mon expérience car il y avait une très belle ambiance parmi les employés. L'entraide entre les employés et l'enthousiasme des collègues inspiraient un climat de travail agréable. Les tâches variées sont également un point fort car elles rendent le travail beaucoup moins monotone. Parmi les points positifs, celui que je retiens le plus est l'acquisition de nouvelles connaissances. Avant de travailler à cet endroit, mes connaissances au niveau de la construction et des domaines comme la plomberie et la peinture étaient très limitées, pour ne pas dire nulles. Les connaissances que j'ai acquises dans ces domaines me seront utiles pour bien longtemps.

Malgré tout, il n'y avait pas que du positif dans ce milieu de travail. Ayant cité le salaire plus haut, j'ajouterais que les 35 heures par semaine ne me convenaient pas car j'aurais préféré travailler 40 heures. Mais la compagnie a décidé de réduire les heures des étudiants pour la saison estivale. En plus, j'ai travaillé toutes les fins de semaine durant l'été car c'était la seule façon d'obtenir mes 35 heures selon mon employeur. J'ai bien apprécié cet emploi mais je suis encore plus heureux de retourner aux études et de mettre un terme à cette expérience en tant que commis dans une quincaillerie afin de poursuivre mon cheminement professionnel.

Afin de combler les heures manquantes, je me suis également trouvé un emploi à temps partiel. Je travaillais donc en tant que moniteur et entraîneur de soccer pour la municipalité de Baker-Brook. Cet emploi m'a permis d'être en contact avec des jeunes et ce fut une très belle expérience. Je m'occupais de jeunes âgés de 7 à 9 ans à tous les mardi et jeudi soir de chaque semaine. Le salaire était de 10$ l'heure et je travaillais environ 5 heures par semaine. En tant que futur enseignant, j'ai adoré cet emploi qui m'a fait vivre de belles expériences avec les jeunes durant ces huit semaines. De plus, mon employeur était très respectueux et me donnait beaucoup de liberté. J'ai grandement apprécié la confiance qu'il m'a accordée et la chance qu'il m'a donnée à travailler avec des jeunes. Ce travail combinait à la fois mon amour pour le soccer et ma passion envers l'enseignement et les jeunes.

Au cours de l'année universitaire, je compte travailler pour une deuxième année de suite en tant que tuteur. J'aime beaucoup cet emploi étant donné qu'il est étroitement lié à mon domaine d'étude. Je ne compte pas occuper un emploi hors campus car je veux me consacrer à mes études et m'impliquer dans la vie universitaire. Après mes études, j'aimerais devenir enseignant au secondaire en histoire et en géographie. Mon plus grand rêve serait d'enseigner dans divers pays étrangers.

Frédérick Dufour est étudiant au baccalauréat en éducation (majeure en histoire) à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Étudiante à l'UMCE
Date : 14 septembre 2010
Sujet : Ma saison estivale

En avril, après avoir complété mon tout dernier examen de la session, j'ai commencé à garder celle que j'appelle ‘'ma petite dauphine'. Mélissa est une jeune femme de dix-huit ans qui nécessite beaucoup de soins spéciaux. À l'âge de huit ans, Mélissa a été diagnostiquée épileptique. Depuis, son état ne fait qu'empirer et son cerveau a malheureusement subi des séquelles. Mélissa est extrêmement attachante. Elle est d'autant plus affectueuse, ce qui, malheureusement, gêne beaucoup les gens qui la connaissent peu. À cause d'un film de Disney comprenant des animaux de la ferme qu'elle apprécie particulièrement, Mélissa a un faible pour les vaches et les chevaux. J'en ai donc profité pour l'amener dans une ferme, ce q'elle a beaucoup aimé.

Je me rendais auprès de Mélissa du lundi au vendredi, de 8h30 le matin jusqu'à 17h. Mélissa se levait à dix heures, puis c'était l'heure des médicaments et du déjeuner. Ensuite, je lui donnais son bain et, durant l'après-midi, elle écoutait un film et nous jouions des jeux. J'essayais autant que possible de trouver des jeux qui lui permettaient d'être active et de faire travailler son cerveau. Je me souviens, entre autres, de jeux de sociétés et d'activités extérieures telle la corde à sauter. L'aspect le plus difficile de cet emploi fut qu'à n'importe quel moment, Mélissa aurait pu partir vers l'autre monde, car comme sa famille le sait déjà, elle a dépassé depuis plusieurs années son espérance de vie. Chaque moment passé avec ‘'ma petite dauphine' a été très précieux; elle m'a appris à apprécier la vie telle qu'elle est, ainsi que tous les petits bonheurs qu'elle apporte.

Pour faire plus de sous, j'accomplissais quelques heures de travail dans un bar durant les fins de semaine. Je travaillais soit de jour, c'est-à-dire de 14h à 19h, soit de soir, de 19h jusqu'à la fermeture. Comme j'étais une employée payée ‘'sous la table', j'étais rémunérée sept dollars l'heure. Évidemment, mon pourboire augmentait de façon considérable ma paye. Sans le pourboire, je ne crois pas que j'aurais continué à travailler dans cet établissement. Ma seule tâche consistait à vendre des boissons alcoolisées et mon plus gros défi était d'endurer mes clients ivres; quelle ironie! Comme j'habite dans un petit village où les jeunes de mon âge sont maintenant dispersés un peu partout entre Québec et Moncton, mes clients réguliers étaient âgés, en moyenne, de 60 ans. Ce qui m'énervait au plus haut point, c'était d'entendre mes clients me raconter la même histoire plusieurs fois dans la même journée.

Quoi qu'il en soit, durant ma période d'étude, je compte bien travailler de dix à quinze heures durant les fins de semaine, afin de me faire un peu d'argent de poche.

Lorsque j'aurai terminé mon baccalauréat, j'aimerais beaucoup poursuivre des études de deuxième cycle afin d'obtenir une maîtrise dans le domaine de l'éducation et ensuite obtenir un emploi dans un district scolaire. J'aimerais travailler auprès des élèves à besoins spéciaux. Je compte aussi, et ce depuis que je suis jeune, être propriétaire d'un foyer pour personnes à besoins spéciaux. Je reste quand même attentive aux portes qui s'ouvriront à moi et je suis bien impatiente de voir ce que l'avenir me réserve.

Cette étudiante est inscrite au baccaluaréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Guillaume Éric Thériault
Date : 5 octobre 2009
Sujet : Emploi d'été

Cet été, j'ai travaillé chez Rossyen tant que caissier, commis, concierge, bref en tant qu'homme à tout faire. Tout au long de l'été, j'ai travaillé 40 heures par semaine au salaire minimum et ce, dans le but de payer mon ordinateur portable. J'ai déchargé les camions de cargaison ainsi que vérifié les commandes et les nombreuses palettes que chaque camion avait à son bord. Que ce soit en tant que commis ou caissier, j'ai dû aider plusieurs clients ce qui m'a donné une bonne expérience de travail ainsi que du leadership et de multiples talents en communication.

J'avais donc comme tâche de rentrer les paniers; décharger le camion; assembler et parfois même désassembler du mobilier; assembler et désassembler certains comptoirs; remplir les étagères et parfois même apporter des modifications lorsque nécessaire; apporter de l'aide aux clients en difficulté; travailler en tant que caissier lorsqu'il y avait plusieurs clients à la caisse; passer le balais ainsi que la vadrouille dans les différentes sections du magasin, etc.

Pendant les huit semaines de travail cet été j'ai côtoyé des personnes aux talents multiples et avec un savoir faire rarement égalé. Mes coéquipiers et moi avons fait de notre mieux tout au long de l'été 2009 pour apporter satisfaction et paix d'esprit à nos nombreux clients. Ma patronne est aussi une amie de la famille ce qui a facilité mon embauche. Mon père occupe aussi un poste de cadre supérieur au sein de la chaîne. De ce fait, mon été fut chargé en heures de travail mais aussi en temps de loisirs grâce aux journées de congé qui me furent accordées.

L'été prochain je retournerai travailler à temps plein mais pour l'instant, je ne travaille que quelque heures par semaine.

Guillaume Éric Thériault est étudiant au baccalauréat avec spécialisation en histoire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Chantal Gagnon
Date : 1 octobre 2009
Sujet : Mon emploi d'été 2009

Durant la période d'été 2009, j'ai travaillé dans un magasin à grande surface. Ça fait maintenant deux ans que je travaille à cet endroit. Je suis caissière à temps partiel et je travaille aussi sur le plancher. J'ai comme tâche première de servir les clients, mais aussi de nettoyer, organiser ainsi que placer les produits en magasin. Cet été, j'avais environ quarante heures de travail par semaine selon les semaines. Mon salaire était le même que j'ai présentement soit neuf dollars vingt-cinq l'heure. Notre salaire augmente de dix cents tous les six mois ce que je trouve parfaitement raisonnable . Cependant, lors d'une demande de congés, il est plutôt difficile de l'obtenir. Les pauses sont juste pour tout le monde soit une heure de pause pour huit heures de travail et quinze minutes pour quatre et cinq heures de travail.

J'ai bien apprécié mon emploi d'été car ce n'était pas quelque chose de nouveau pour moi. Les conditions de travail étaient et sont toujours bien correctes. Même si nos demandes de congés sont difficiles à obtenir, l'emploi est convenable pour un étudiant. Je continue à travailler à temps partiel pendant mes études, soit entre dix et quinze heures par semaine pour pouvoir me consacrer à mes études.

Lorsque j'aurai fini mes études et que je serai diplômée en administration, j'aimerais travailler soit dans une banque ou dans un hôpital. J'aimerais avoir mon bureau et faire mes propres choses sans avoir à m'occuper des clients. Cet emploi d'été, emploi que j'occupe encore présentement, m'a permis de voir comment le service à la clientèle est plus difficile que ce que l'on croit.

Chantal Gagnon est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Dany Bérubé-Beaulieu
Date : 29 septembre 2009
Sujet : Mon travail d'été 2009

Cet été, j'ai travaillé dans un magasin à grande surface. Mon poste était caissière. Je devais numériser le plus d'articles à l'heure, c'était une compétition stupide suggérer par nos adjoints. Je devais aussi me mettre à l'avant et inviter les clients à venir à ma caisse.

Cet été, je n'ai pas pu mettre beaucoup d'argent de côté, car je n'avais pas beaucoup d'heures de travail. Une semaine sur deux, je faisais trente heures et les autres semaines je faisais entre douze et dix-huit heures. J'avais une heure pour manger lorsque je travaillais sept heures et plus, sinon j'avais une demi-heure pour manger lorsque je travaillais entre cinq heures et demie et sept heures. Lorsque je travaillais quatre heures, automatiquement j'avais une pause payée de quinze minutes. Lorsque je voulais prendre congé, je devais remplir un formulaire détaillé de la raison de la demande et ce, trois semaines à l'avance. Je pouvais seulement savoir si mon congé était accepté lors de la sortie des horaires, c'est-à-dire une semaine à l'avance.

Les horaires étaient souvent mal faits. Parfois, il n'y avait pas assez de caissières et parfois il y en avait trop donc on courait après les clients pour qu'ils passent à notre caisse. Lorsqu'on avait des problèmes avec les caisses et qu'on appelait un adjoint souvent il ne savait même pas comment la caisse fonctionnait.

Au début, lorsqu'on m'a engagée, j'ai eu une formation de quatre heures sur un ordinateur, ensuite j'assistait une caissière et je devais servir les clients du mieux que je pouvais. J'ai donc appris par mes erreurs qu'il faut traiter un client comme on aimerait être servie. Pour conclure, j'ai apprécié l'expérience de travail que j'ai acquise, mais je ne travaillerai pas de nouveau dans un magasin à grande surface.

Dany Bérubé-Beaulieu est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Gabriel Côté
Date : 29 septembre 2009
Sujet : Mes emplois d'été

Ce texte portera sur les emplois que j'ai occupés cet été. Tout d'abord, j'ai occupé deux postes, dont un à temps plein et l'autre à temps partiel. Mon emploi à temps plein portait le nom de coordonateur de marché, je travaillais au centre-ville dans le même immeuble que la Société de développement du centre-ville. Mes tâches consistaient principalement à veiller à ce que le ‘'marché plein air rue Hill' fonctionne bien, à m'occuper de la publicité ainsi que participer aux activités telles que la fête du Canada. Je commençais à travailler à 8 h 30 du matin et je terminais environ à 16 h 30. Bien sûr une heure de dîner m'était accordée et j'effectuais cela du mardi jusqu'au samedi. Aucun congé n'était prévu à mon horaire, par contre mon employeur m'a permis de m'absenter à quelques reprises.

J'ai aussi été sauveteur à temps partiel à la piscine municipale. Mes heures de service étaient le dimanche et le lundi de midi jusqu'à 17 h. La manière que nos quarts de travail fonctionnaient était très simple; nous étions quatre sauveteurs et chacun travaillait une demi-heure sur le bord de la piscine, puis il était en pause durant une heure et demie. J'étais un peu mieux rémunéré pour cet emploi, mon salaire s'élevait à 9,50 $ l'heure tandis que pour le centre-ville mon salaire n'était que de 9$ l'heure.

J'ai beaucoup apprécié mes deux emplois même si cela bouclait tout mon temps. Cela m'a permis de récolter un peu d'argent qui m'a été très utile cet été. Le point négatif était que le samedi je devais me lever à 5 h 30 du matin pour aller installer les chapiteaux et veiller à ce que le marché se déroule pour le mieux, cela était très exigeant physiquement.

En terminant, lorsque j'aurai terminé mes études universitaires j'aimerais bien consacrer ma vie à enseigner ma passion, l'histoire, dans une université prestigieuse.

Gabriel Côté est étudiant au baccalauréat en éducation (majeure en histoire et mineure en études françaises) à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Caroline J. Gauvin
Date : 28 septembre 2009
Sujet : Mon Emploi d'été 2009

Durant l'été dernier j'ai eu beaucoup de difficulté à me trouver un emploi. J'ai demeuré à Moncton pendant une période de dix mois, du mois d'août 2008 à juin 2009. Au début de l'été j'ai travaillé dans un restaurant à Moncton. J'ai quitté cet emploi car j'ai de nouveau emménagé chez mes parents qui habitent à St-Léonard. Maintenant de retour chez-moi, je me suis mise à la recherche d'un emploi. Les mois de juin et juillet passent et je n'ai encore rien trouvé. Finalement au début d'août le propriétaire d'une épicerie, où j'avais soumis mon application à la mi-juin, m'a téléphoné. Une semaine plus tard j'ai commencé à travailler pour ce commerce.

Je trouve très avantageux que ce lieu de travail se trouve à cinq minutes de chez-moi. Tout ce que j'ai à faire c'est de servir les clients à la caisse, m'assurer que tout est à l'ordre et placer les items sur les tablettes. Durant ma journée de travail j'ai une demi-heure pour dîner et quinze minutes pour « gruger » un peu. Je travaille vingt heures par semaine, malheureusement je n'ai aucun congé et je ne fais que huit dollars l'heure puisque je commence à peine de travailler.

J'occupe encore cet emploi puisque j'ai besoin d'argent pour payer mes études à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston. Je prévois travailler un maximun de dix heures par semaine. Je n'aime pas vraiment mon emploi en ce moment, parce que premièrement je suis payée au salaire minimum et ce n'est pas ce que j'aime faire donc ce que je veux faire plus tard.

Pour conclure j'aimerais bien dire que je ne tiens pas à travailler dans cette épicerie pour le reste de mes jours. J'aimerais plutôt travailler dans une école ou dans un centre de réadaptation auprès des jeunes qui ont besoin d'aide. Pour être plus précise, je veux être travailleuse sociale.

Caroline Julie Gauvin est étudiante aux années préparatoires en travail social à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Frédérique Bossé
Date : 28 septembre 2009
Sujet : Mon été avec les Conservateurs

Cet été, j'ai travaillé aux côtés de M. Jeannot Volpé, député provincial conservateur de la circonscription Madawaska-les-Lacs. J'avais comme titre, préposée à l'entrée de données informatiques, soit assistante secrétaire. Le bureau de M. Volpé est situé sur la rue Principale, à Saint-Jacques.

Durant tout l'été, je travaillais du lundi au vendredi, de huit heures à seize heures trente, donc quarante heures par semaine. Cet emploi étant un projet provincial, la durée était de neuf semaines et le salaire de huit dollars l'heure. Quotidiennement, j'avais comme tâche d'entrer les données de la journée précédente dans l'ordinateur, écrire des lettres de condoléances, au besoin, tenir compte de l'horaire de M. Volpé, répondre au téléphone, ainsi que communiquer régulièrement avec les gens de la circonscription. Généralement, nous étions deux secrétaires dans le bureau, mais Mme Caron ne travaillait que vingt-huit heures, alors j'étais seule durant douze heures par semaine.

Mes pauses, je les prenais lorsque c'était possible, quand il n'y avait pas de clients dans le bureau et que le téléphone ne sonnait pas. J'avais également trente minutes pour dîner. Je n'ai eu que deux congés durant l'été, mais seulement avec une permission spéciale. J'ai dû reprendre ces deux jours à la fin de l'été. Normalement, dans ce genre d'emploi, les soirs et les fins de semaine sont considérés comme des congés.

J'ai vraiment aimé cet emploi. La politique m'intéresse énormément alors travailler avec M. Volpé a été une expérience très enrichissante. Par contre, il y avait beaucoup de tâches associées à la gestion du bureau et c'est ce que j'ai le moins aimé.

Durant l'année universitaire, je planifie de travailler environ dix heures par semaine. Présentement, je ne travaille pas, mais lorsque je serai plus familière avec mon nouvel horaire, je voudrais retourner à mon lieu d'emploi antérieur, le Super Store.

En conclusion, à la fin de mes études, je ne prévois pas avoir un simple emploi, mais plutôt une profession. Je veux, plus que tout au monde, être une avocate spécialisée soit dans le domaine du droit familial, environnemental ou international.

Frédérique Bossé est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Jamie Nadeau
Date : 28 septembre 2009
Sujet : Mon travail d'été

Pendant mon été, j'ai travaillé à la pharmacie Shoppers Drug Martde Grand-Sault. C'était ma troisième année en tant que membre de l'équipe de cette pharmacie. J'étais caissier et responsable de la marchandise. Les caissiers et caissières doivent s'assurer que la clientèle sorte du magasin avec satisfaction et un sourire. Nous accomplissons ceci en donnant du bon service, soit avec un sourire, du respect et une bonne méthode de travail. Comme responsables de la marchandise, nous devons garder les tablettes organisées et propres. Nous servons aussi les clients ayant besoin d'aide à retrouver les produits recherchés. Nous avons été formés pour approcher les clients et leur demander s'ils sont à la recherche de quelque chose. Cela augmente ainsi nos ventes en général.

Une chose que j'ai aimé au Shoppers était que les conditions de travail n`étaient pas si mal. Les heures de travail sont acceptables. Par contre, je n'aimais pas travailler de neuf heures du matin jusqu'à dix-huit heures du soir car le temps passait tellement lentement. Alors que les heures sont raisonnables, le salaire pourrait être amélioré, mais on se plaint toujours de cela. Il peut être difficile d'obtenir des congés puisque Shoppers Drug Martemploie seulement le strict minimum d'employés. Alors ce qui arrive trop souvent est qu'un employé demande congé, alors qu'un autre a besoin de cette même journée. Donc, un des deux doit alors travailler. Je suppose qu'on ne peut pas toujours répondre aux besoins des autres! Une chose est certaine, les pauses compensent pour les longues journées! Nous avons une heure pour les repas et une pause d'une quinzaine de minutes.

J'ai grandement apprécié travailler chez Shoppersces dernières années. J j'ai appris comment travailler professionnellement, avec le public et en groupe. J'apprécie considérablement avoir eu la chance de travailler avec un merveilleux personnel, que je considère comme ma famille. Malheureusement, je ne prévois pas travailler pendant cette année universitaire. J'aimerais poursuivre mes études en anthropologie.

Jamie Nadeau est étudiant au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Jean-Christophe Leclerc
Date : 28 septembre 2009
Sujet : Mon été près des morts

J'ai eu un été que l'on peut considérer spécial, étant donné qu'il n'y avait que deux étudiants qui pouvaient travailler où je gagnais mon blé. J'ai eu la chance de travailler au presbytère de Saint-Jacques. Cela pourrait sembler plutôt macabre mais ce ne l'est pas, du moins pas de mon point de vue.

J'étais employé comme homme à tout faire, je m'occupais de l'esthétique des cimetières ou de l'église, ou alors, plus souvent, je travaillais comme secrétaire au presbytère. Les tâches du travail d'entretien étaient le plus souvent de tondre le gazon et de nettoyer le plancher dans l'église. Durant la semaine précédant « Saint-Jacques en fête » , nous avons lavé tout l'extérieur et enlevé les mauvaises herbes autour de l'église. J'ai travaillé à l'extérieur toute la semaine, cela était un phénomène unique durant l'été, et c'est aussi la seule fois où la température n'était pas merdique durant toute une semaine. Le travail que j'appelle le travail d'intérieur, ou le travail de secrétaire, consistait à accueillir les gens qui achetaient des messes, ou alors s'occuper des messages au prêtre. Je m'occupais également du feuillet paroissial. La seule tâche habituelle réservée à la secrétaire était les finances. C'est une bonne chose car il aurait sûrement fallu plusieurs semaines avant que je ne puisse tout comprendre, et je n'avais que dix semaines de travail durant tout l'été.

Je gagnais le salaire minimum, c'est-à-dire 8$ l'heure. Mes collègues de travail étaient très gentils, c'est-à-dire le prêtre, la secrétaire que je voyais lorsqu'elle n'était pas en vacances, le bedo, et l'autre étudiant. Les différentes personnes âgées qui étaient impliquées dans le comité paroissial étaient tout du moins autant sympathiques. Je travaillais quarante heures par semaine, mais le temps passait rapidement. Je pouvais prendre de longues pauses lorsqu'il n'y avait pas de clients.

J'ai eu l'expérience « intéressante » d'enterrer une morte. À ma grande surprise, la tâche n'était pas si bizarre. Évidemment, il ne fallait pas trop prendre cela à cœur. C'est tout probablement la chose dont je vais me rappeler de ce travail plus tard dans ma vie.

Je ne sais pas encore exactement ce que je veux faire comme travail plus tard dans ma vie. Je vais tout simplement considérer mes options et faire le choix que je crois correct lorsque le moment viendra.

Jean-Christophe Leclerc est étudiant au baccalauréat avec une majeure en études françaises à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Danek Bourgoin
Date : 28 septembre 2009
Sujet : Mon emploi d'été

Durant deux ans, j'ai eu un emploi à la fois simple mais démandant dans une usine. Située à Grand-Sault, cette usine était à seulement quinze minutes de chez moi je m'y rendais en voiture facilement été comme hiver.

Les tâches à accomplir étaient différentes presque chaque soir car j'était employé à temps partiel. Certains soirs je coupais de la viande pour ensuite la vider dans une machine qui la déposait ensuite sur une pizza. Un autre soir je pouvais être responsable du fromage. Je devais m'assurer que la machine était toujours pleine pour ne pas en manquer. Le samedi était le jour du ménage. Ma tâche était de me promener partout à l'intérieur de l'usine et de passer le balai; de ramasser le carton ou les poubelles.

À noter que nous devions nous laver les mains au moins trois fois avant de toucher la nourriture. Nous portions des filets à cheveux et même des filets à barbes, des gants, un casque de protection, des lunettes de sécurité et des bottes à cap d'acier. Tout cela pour l'hygiène et pour notre propre sécurité. En plus d'être très spacieuse, l'usine était propre et bien à l'ordre car nous étions quand même plusieurs centaines de personnes chaque soir à travailler ensemble.

Les journées ou les soirées duraient neuf heures et le salaire était de onze dollars et soixante l'heure. À tous les jours fériés l'usine n'ouvrait pas ses portes mais, le reste du temps elle était ouverte jour et nuit. Nous avions trois pauses : une de trente minutes pour manger et ensuite deux de vingt minutes pour relaxer. Il pouvait faire froid à des endroits dans l'usine mais c'était quand même confortable.

J'ai aimé travailler pour cette compagnie, car le salaire était élevé et les tâches relativement simples. Je prévois travailler au moins dix heures pas semaine durant mes études universitaires.

Pour conclure, j'aimerais un jour devenir psychologue ou professeur d'histoire à l'université, non seulement pour le salaire mais car les deux sujets me passionnnent.

Danek Bourgoin est étudiant au baccalauréat avec majeure en histoire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Myriam Duff
Date : 28 septembre 2009
Sujet : Travail d`été

Cet été j'ai travaillé dans le village où je réside, pour la Paroisse religieuse. J'étais journalière donc je devais entretenir la propriété de la paroisse. Ce travail me semblait plus qu'amusant et facile pour moi, car j'aime être dehors et travailler avec la nature. Mais je me suis rapidement rendue compte que ce travail n'avait rien d'amusant. Lorsque les grandes chaleurs sont arrivées, il m'était insupportable de travailler, mais je devais le faire, je n'avais pas le choix. Autant insupportable que la chaleur a pu être pour moi, aussi insupportables étaient les jours de pluies. Je devais endurer mes vêtements trempés et souvent, il faisait froid. Si, pendant ces journées, mon superviseur décidait de ne pas me faire entrer travailler, à cause du mauvais temps, je perdais mes heures même si cela était son choix. Je devais reprendre les heures à la fin de mon projet. Contrairement à d'autres de mes amis qui avaient des projets comme le mien, les journées fériées n'étaient pas payées pour moi.

À peu près à la moitié de mon été de travail, j`ai demandé pour faire l`entretien à l'intérieur de l'église. Mes supérieurs ont accepté mon offre. Cela était pour moi un travail beaucoup moins demandant. Il faut aussi réalisé que l'effort que je mettais dans le cimetière aurait dû être payé beaucoup plus que seulement 8 $ de l'heure. J'avais aussi des pauses payées de 15 minutes et ce deux fois par jour et une heure pour manger qui n'était pas payée.

Je devais faire, pendant tout mon été, 320 heures pour ce projet. Probablement que je ne reprendrais pas ce projet une autre fois, seulement en dernier recours. Ce travail m'a toutefois procuré une expérience de travail que je vais probablement me servir pendant ma vie.

Pour conclure, je dois préciser que je n'ai pas aimé ce projet. J'ai eu plusieurs emplois depuis 14 ans et j'ai toujours trouvé le moyen d'aimer ces emplois. Mais celui-là, je n'ai pas pu. Donc le travail de journalière pour une paroisse religieuse, ne sera jamais plus un choix pour moi.

Myriam Duff est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Mylène Roussel
Date : 27 septembre 2009
Sujet : Mon emploi d'été

Pendant l'été, j'ai occupé un poste de superviseure des caisses dans un magasin grande surface situé à Edmundston. Je travaille dans ce magasin depuis maintenant deux ans mais cela ne fait que six mois que j'occupe ce poste. Mon travail consiste à superviser les caissières, leur apporter de l'argent lorsqu'elles en ont besoin, ainsi que tout ce qui se rapporte aux caisses. Par exemple, s'il y a des transactions à annuler et aussi faire la fermeture des caisses à la fin de la journée.

Durant l'été, j'ai travaillé environ trente-cinq à quarante heures par semaine. C'était un peu trop parce qu'il n'y avait pas vraiment de rotation pour les quarts de travail donc ça arrivait souvent que nous devions faire la fermeture à 22 h le soir et l'ouverture à 8 h le lendemain matin. Pour ce qui est de mon salaire, je trouve que pour le travail que j'ai à faire mon salaire est très approprié. C'est sûr que parce que j'occupe un poste de superviseure mon salaire est plus élevé que celui des caissières.

Pour ce qui est des pauses cela dépend du nombre d'heures travaillées. Pour un quart de travail de quatre à cinq heures, il y a seulement une pause de quinze minutes, un quart de travail de cinq heures et demie à six heures nous avons deux pauses : une de quinze minutes et une de trente minutes. Finalement, pour un quart de travail de six heures et demie et plus, nous avons droit à une pause d'une heure et deux pauses de quinze minutes.

Je ne peux pas dire que j'ai aimé mon travail étant donné le manque d'employés. Surtout que c'était la première fois que j'occupais ce poste cet été. Pendant mes études je vais continuer à travailler mais seulement de dix à quinze heures maximum par semaine.

Pour conclure, je ne me vois pas travailler le reste de mes jours dans ce magasin. Voilà pourquoi j'ai choisi de poursuivre mes études. Mais pour ce qui est de ce que je veux faire plus tard comme travail, je suis encore incertaine. C'est pourquoi j'ai choisi le baccalauréat multidisciplinaire pour m'ouvrir plus de portes sur les choix de carrières.

Mylène Roussel est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Jessica Perreault
Date : 27 septembre 2009
Sujet : Mon emploi d'été 2009

Durant mon été, j'ai eu la chance d'occuper le poste de vendeuse dans une boutique. Puisque cette boutique offre plusieurs services tels que des lits de bronzage, la vente de bijoux sans oublier la vente d'une variété de vêtements. J'ai donc passé plusieurs jours dans cette boutique sans voir l'heure passer.

J'avais beaucoup de tâches à accomplir surtout liées aux salons de bronzage car nous devons tenir compte de l'hygiène de chacun. Chaque jour, je devais donc m'assurer que les planchers, les lits de bronzage et les salles de toilettes étaient lavés et que tout était à l'ordre. Chaque semaine, nous avions une liste de tâches qui devaient être partagées entre les employés.

Puisque je suis seulement étudiante, je travaillais vingt heures semaine et gagnais le salaire minimum soit 8,00$ l'heure. Quelques fois par semaine, je devais faire l'inventaire des vêtements mais aussi des produits de bronzage. Ceci demande beaucoup de temps et de patience. Lorsque j'avais terminé les tâches demandées, il m'était permis de prendre une pause. J'avais aussi une heure de dîner lorsque je travaillais de jour puis la même chose se produisait lorsque je travaillais le soir. Ceci dit l'horaire était séparé en deux quarts de travail soit de 9 h 30 à 16 h et de 16 h à 21 h.

En toute honnêteté, j'ai vraiment aimé travailler à la boutique malgré les journées pleines à en couper le souffle car chaque jour j'avais toujours des tâches différentes et le personnel était plein d'énergie.

Pendant mes études, je prévois travailler mais seulement la fin de semaine donc une fin de semaine sur deux. Ceci dit j'aurai le temps de consacrer plus d'heures dans mes études que dans mon emploi. Lorsque j'aurai complété mes études, j'aimerais occuper un poste dans une école secondaire dans la province comme enseignante d'histoire.

Jessica Perreault est étudiante au baccalauréat en éducation avec une majeure en histoire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Julie Ouellette
Date : 27 septembre 2009
Sujet : Travail d'été 2009

Depuis deux ans déjà, mon emploi d'été et d'hiver est chez Audiotek à Edmundston. Cette entreprise qui représente la compagnie de Bell Mobilité offre non seulement les produits de Bell, mais plusieurs autres articles vendus par le magasin lui-même.

Vendre des produits de Bell et être au service à la clientèle sont les tâches majeures que j'ai à accomplir. Les cellulaires et le service Bell Express Vusont ce que j'aime le plus vendre. Je m'occupe parfois des systèmes de son mais je m'y connais à peine.

Mon emploi chez Audiotekse classe parmi les emplois dans le secteur des services. Je rencontre des nouvelles personnes chaque jour. Il est parfois difficile d'être dans le secteur à la clientèle car ce n'est pas tous les clients qui sont agréables mais c'est là que l'expérience est magistrale car j'apprends à gérer mon stress et ma patience. Il est très important que je communique bien les informations nécessaires lorsque je vends un produit car le client doit être au courant de tout ce que sa facturation comprend.

J'ai travaillé durant l'école environ 15 heures par semaine soit le jeudi et le vendredi soir de même que samedi toute la journée. J'aime travailler et avoir mon argent de poche, cela me donne aussi une chance d'économiser pour mes études. Pour les heures que je travaille, mon salaire est bien apprécié, soit plus haut que le salaire minimum. Je n'ai pas beaucoup de congés car je suis la seule employée à temps partiel. Lorsque je veux un congé, je m'occupe toujours de demander à mon employeur au moins deux semaines à l'avance et ce n'est jamais un problème.

J'aime beaucoup mon emploi car il m'apprend de nouvelles choses à chaque jour. Mais dans ma vie future, puisque j'étudie en science politique, j'aimerais avoir un emploi en politique fédérale où je pourrais travailler avec des gens ou même des ministres siégeant au Parlement.

Julie Ouellette est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Steve Lang
Date : 27 septembre 2009
Sujet : Emploi d'été 2009

Durant mon été 2009, j'ai obtenu un emploi auprès d'une banque alimentaire et d'un comptoir vestimentaire, un milieu qui me permettait de venir en aide aux gens les plus démunis de la ville d'Edmundston. Mon emploi était situé à seulement dix minutes de marche de chez-moi ce qui me permettait de me rendre au travail à pied.

Les tâches qui m'étaient assignées pendant la journée étaient surtout physiques. Ma première tâche était de transporter environ cent sacs de vêtements usagés de 35 livres ou plus par jour à une assez longue distance. Ensuite, j'avais à transporter des boîtes d'aliments pour remplir les tablettes de la banque alimentaire. Entre-temps il était possible d'aller chercher des meubles aux domiciles des donateurs avec mon patron. C'était du travail physique pas à peu près!

Je faisais environ trente-cinq à quarante heures de travail par semaine à un salaire moyen. Les journées fériées étaient des congés malheureusement non payés. Et quand il avait des après-midi où il faisait chaud, il était possible d'avoir congé pour tous les employés en raison de sécurité au travail. La cause de cela était que le bâtiment qui abrite la banque alimentaire est mal conçu et ne répond plus aux normes. Ces après-midi était toutefois payés parce que ce n'était pas la faute des employées et des employés. Les pauses étaient raisonnables, soit deux quinze minutes de pause et une heure de dîner. Ceci m'était convenable parce que ça me permettait de me rendre chez-moi pour dîner.

J'ai aimé cet emploi parce que j'aime aider les gens et les personnes avec qui j'ai eu la chance de travailler étaient à la fois gentilles et amusantes. Cet emploi m'a aussi permis d'acquérir de l'expérience pour mon futur emploi.

Après mes études, j'aimerais avoir mon propre cabinet d'avocat. Pour m'assurer que je n'aurai aucun problème d'argent plus tard et de me permettre de me soucier de d'autres choses plus importantes.

Steve Lang est étudiant au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Tony Lemoignan
Date : 27 septembre 2009
Sujet : Travail d'été 2009

Durant mon été 2009, j'ai travaillé dans une épicerie à Edmundston près de chez-moi, plus précisément dans le département « centre de jardinage » . Mon travail consistait à servir les clients et leur donner de l'aide pour apporter des poches de terreau ou quoi que ce soit. Je pouvais aussi les conseiller pour le choix de plantes ou arbustes ou tout simplement m'assurer de répondre à leurs questions.

J'ai fait environ trente-cinq à quarante heures semaine durant tout l'été. Cela me satisfaisait, car je voulais travailler et me ramasser de l'argent en vue de mes études universitaires. Mon salaire était convenable comparable aux quatre années précédentes à cette épicerie. Nous avions deux pauses de quinze minutes et une heure de dîner par jour tout dépendant de notre horaire de travail.

J'ai beaucoup apprécié ce travail, car l'ambiance de travail était convenable et les autres employés étaient gentils de même que ma gérante de département. J'arrivais au travail et les autres employés qui travaillaient avec moi avaient toujours le sourire et étaient toujours de bonne humeur.

Durant mes études universitaires, je prévois travailler dans un nouveau département de fruits et légumes. Je prévois faire environ huit à douze heures de travail par semaine seulement pour me garder occupé et avoir un peu d'argent pour satisfaire à mes besoins.

En conclusion, dans mon futur, j'aimerais avoir un emploi dans le domaine du graphisme, soit comme illustrateur pour des publicités ou encore comme créateur de couverture de livres. J'aimerais aussi beaucoup être architecte, mais spécialisé dans les conceptions résidentielles. Mon idée n'est pas encore claire, mais je sais que dans mon futur je veux avoir un emploi qui consiste à être artiste et créateur.

Tony Lemoignan est étudiant au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Maryjo Valcourt
Date : 26 septembre 2009
Sujet : Emploi d'été 2009

Après beaucoup de recherche j'ai pu trouver un petit travail dans une ferme où l'on cultivait des pommes de terre. J'étais dans l'équipe qui, pardonnez-moi je ne connais pas le terme français, « roguais » c'est-à-dire que j'arrachais les plants de pommes de terre malades, la maladie se nommait la mosaïque. Ceux d'une variété qui étaient au mauvais endroit, exemple un plan de la variété des patates rouges dans un champ de patates de magasin doivent aussi être enlevés.

Nous commencions à huit heures le matin et puisque nous travaillions dehors, l'heure à laquelle nous finissions variait selon la température. Tout comme je viens de le dire, notre temps de travail variait selon le temps, donc quand il pleuvait nous avions congé de même que les fins de semaine. Nous étions payés dix dollars l'heure. Officiellement nous n'avions pas de pauses alors à chaque extrémité champ nous arrêtions quelques minutes au moins pour que les fumeurs allument leurs cigarettes.

Ensuite j'ai fait du bénévolat chez mon voisin dans son petit élevage de poulets, je nettoyais les volailles, les empaquetais, les comptabilisais et les vendais.

J'ai bien aimé ces expériences de travail, elles étaient enrichissantes, même si parfois j'avais du mal à suivre. Je ne prévois pas travailler durant mes études, pour maximiser mon temps d'études et de loisirs. Pour conclure, dans l'avenir je projette devenir traductrice, enseignante de langues au secondaire, auteure, coordonatrice dans un centre touristique (pour les touristes parlant une langue étrangère) ou linguiste, bref un peu n'importe quoi qui porte sur les langues et qui me ferait en apprendre le plus possible. J'aimerais apprendre sur le terrain, c'est-à-dire en immersion dans le ou les pays où l'on parle ces langues. J'aimerais surtout me concentrer sur l'apprentissage de l'espagnol, de l'arabe, de l'allemand, du finlandais, du grec, du russe, de l'italien et du latin, pour comprendre l'origine de la langue française.

Maryjo Valcourt est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Sean P. Connely
Date : 26 septembre 2009
Sujet : Mon emploi d'été

Durant l'été 2009, j'ai occupé deux emplois différents, un dans une usine de fabrication de contenants de plastiques et l'autre dans un centre d'appels d'une compagnie de télécommunication.

Au début de l'été, j'ai travaillé comme opérateur dans une usine qui fabrique des contenants de plastiques pour des produits alimentaires. Je travaillais deux jours, ensuite deux nuits, toujours en faisant des quarts de travail de douze heures, soit 8 h à 20 h et 20 h à 8 h. Cet emploi était difficile physiquement de même que mentalement, mais je l'ai tout de même apprécié étant donné que j'avais un salaire de douze dollars l'heure. Malheureusement, j'ai dû quitter cet emploi à cause de raisons médicales.

Par la suite, j'ai reçu une offre d'emploi pour travailler dans un centre d'appels d'une compagnie de télécommunication. Après avoir terminé la formation de deux semaines, j'ai recu un certificat disant que j'étais un agent de vente qualifié. J'ai ouvert des comptes pour des nouveaux clients de même qu'ajouté des services à des comptes déja existants pour d'autres clients. Au début, je travaillais des semaines de 37,5 heures à un salaire de dix dollars l'heure (plus une commission pour les ventes). J'ai terminé l'été en travaillant à temps partiel, mais après avoir réalisé que je n'avais pas assez de temps pour travailler en même temps qu'aller à l'université, j'ai quitté mon emploi. J'aurais aimé pouvoir continuer, mais les études passent avant tout le reste!

En réalité, j'ai été chanceux d'avoir eu deux emplois durant l'été, il y a des jeunes qui ont du mal à s'en procurer un seul. Maintenant c'est le temps de mettre tous mes efforts sur mes études universitaires, car j'aimerais bien être anthropologue un jour et pour ce genre de travail il faut un doctorat.

Sean P. Connely est étudiant au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Marie-Hélène Dorion
Date : 25 septembre 2009
Sujet : Travail d'été 2009

Je travaille chez Atlantic Superstored'Edmundston depuis un an et demi. J'ai donc évidemment travaillé à cet endroit durant l'été. En tant que caissière, les conditions de travail sont idéales. Le seul temps où il devient plus difficile d'être caissière dans une épicerie, c'est lorsque les clients sont mécontents dû au fait qu'ils ont attendu légèrement plus longtemps qu'à l'habitude parce que c'était pressé ou encore lorsqu'un prix sur les tablettes n'est pas le même dans l'écran lorsqu'on le passe.

Il y a bien des avantages à être caissière puisque cela me permet de rencontrer des gens et de socialiser. Ce n'est pas un emploi bien exigeant puisqu'il suffit de rester derrière sa caisse et d'attendre que les clients viennent décharger leur panier sur le tapis roulant. Par la suite, il suffit d'encaisser leurs items et d'appeler les commis s'il y a une erreur de prix. Il faut aussi savoir maintenir son comptoir propre et à l'ordre.

Les qualités requises pour ce genre d'emploi sont entre autres, la patience, l'honnêteté, le dynamisme ainsi que l'optimisme. Il faut aussi être sociable et savoir garder un joli sourire en tout temps.

Cet été, j'ai travaillé en moyenne trente heures par semaine au salaire minimum de huit dollars, ce qui me donnait un salaire d'environ deux cents dollars à tous les jeudis. J'avais un bonus pour tous les jours de congé, c'est-à-dire lorsque le magasin était fermé durant les journées de fête. J'étais alors payée environ pour six heures de travail toujours au salaire minimum. Si je ne me trompe pas, lorsque je travaille pendant une période de six heures ou plus, j'ai le droit à une heure de dîner et une pause de quinze minutes mais seulement si je dois travailler pendant une période de trois heures et demie à cinq heures et demie continuellement. En ce qui à trait aux dangers en milieu de travail, dans mon département, ils ne sont pas très nombreux et fréquents. Les seuls cas où il pourrait y avoir du danger, c'est si un client venait à agresser une caissière ou si des voleurs venaient voler dans les caisses. Il est par contre possible de s'étirer un muscle et de se faire mal au dos en levant des articles lourds tels que les litières à chat et les poches de patates et de nourriture pour chiens ou encore tout autre genre de poches. Il est aussi possible d'éprouver des douleurs au dos en portant mal les sacs jusqu'au panier des clients.

J'aime bien être caissière au Superstore puisque je m'entends très bien avec mes collègues de travail et mes employeurs en majeure partie. J'aime aussi mon travail lorsqu'il y a bien des clients puisque cela me tient constamment occupée et que mon quart de travail passe plus rapidement ainsi. Donc, j'ai apprécié travailler au Superstore cet été et je compte évidemment travailler encore là pendant mes études puisque ça me permettra d'économiser mon argent et de me payer quelques choses. Je travaillerai environ quinze à dix-huit heures par semaine.

Après mes études, j'aimerais, et ce, depuis l'âge de dix ans, être une psychologue afin d'écrire des rapports pour la Cour. J'aimerais aussi voir des clients en pratique privée et peut-être, être enseignante à l'université ou encore, poursuivre mes études en psycho-criminologie. Cependant, rien n'est certain et peut-être que d'ici deux ans mes horizons ne seront plus les mêmes.

Marie-Hélène Dorion est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Pierre-Henri Marquis
Date : 25 septembre 2009
Sujet : Emploi d'été 2009

Cet été, j'ai occupé un emploi de serveur dans un restaurant familial de la région d'Edmundston. Je devais parfois faire la vaisselle, le ménage, certaines préparations et bien sûr servir les clients, c'est-à-dire, s'assurer de leur bien être durant leur séjour dans notre établissement.

Le travail de serveur en général a ses bons et ses mauvais côtés, comme tous les autres emplois d'ailleurs. Voici donc mon expérience. Question argent, c'est un des emplois les plus avantageux : ce n'est peut-être que le salaire minimum mais les pourboires viennent contrebalancer ce fait. J'imagine, selon de grossières estimations d'une soirée relativement pressée, que le montant gagné peut aller jusqu'aux alentours de 20 ou 25 dollars l'heure et peut-être même plus. Les patrons, malgré certaines pratiques douteuses et le stress inutile qu'ils peuvent causer, étaient sympathiques et zèlés; nous aidant souvent avec la vaisselle et le service aux tables. Outre quelques exceptions ainsi que les bons temps, les rires et les rencontres que l'on peut avoir avec certains clients ou collègues de travail, là s'arrêtent les points positifs.

Puisque l'horaire n'était pas fixe, les heures variaient entre 25 et 35 par semaine. Je travaillais plus spécifiquement du mercredi au dimanche, habituellement à partir de midi jusqu'à environ 20, 21 ou 22 heures sinon, c'était un «split shift» . Il était impossible de connaître l'heure exacte de notre départ : les gérants se débarrassaient de nous lorsqu'ils n'avaient plus besoin de nous. Il va sans dire que si l'on veut profiter du soleil de l'après-midi, aller souper avec des amis ou les voir en début de soirée, il faut faire une croix dessus. Il y a bien le reste de la soirée et de la nuit, mais il y a des limites à ce qu'on peut faire à ces heures. Le rythme de travail peut parfois être effréné. On ne peut pas prendre son temps et travailler à sa propre vitesse (tout en étant productif bien entendu), il faut aller à la vitesse des clients au péril de leur mécontentement et donc, du pourboire ou même de l'emploi. Il est donc évident que les pauses sont rares, presque inexistantes même. Si l'on veut manger, il faut le faire avant ou après le «rush» et encore, il se peut que l'on doive prendre des tables en même temps. Avis aux intéressés, j'espère que vous êtes indifférents à manger froid ce qui devrait être chaud. À la fin, je ne me gênais plus pour exiger un petit 15 minutes pour m'asseoir, décompresser et déguster un bon plat sans dérangements même si la plupart des autres travailleurs ne le faisaient pas ou encore si certains osaient froncer un sourcil.

Le travail de serveur est mentalement demandant : on doit se souvenir de beaucoup d'informations qui se renouvellent parfois à quelques secondes d'intervalle, constamment suivre et mettre à jour une liste de tâches à effectuer dans notre tête. Les clients peuvent aussi parfois être très demandants et radins, sans parler de ceux qui manquent horriblement de savoir-vivre. Un sourire est souvent plus apprécié que quelques dollars de plus.

Vous direz que je peins un portrait assez morose et pessimiste du travail de serveur et je dois vous l'accorder. J'avoue aussi que je suis biaisé dû à mon grand désir de recommencer l'université. Entre serveur et étudiant, le choix m'est évident. Sans avoir détesté mon emploi d'été, à la fin, il était grand temps que je donne ma démission. J'espère ne pas devoir travailler durant l'année universitaire. Je veux porter toute ma concentration sur mes études ainsi que sur mon implication à la vie étudiante. Pourtant, l'argent se fait déjà rare et les dettes personnelles s'accumulent avec les achats. Mes études en philosophie et en science politique sont comme une passion pour moi et je consacrerais volontiers mon temps à la lecture plutôt qu'au travail. On dit qu'être étudiant est un travail à temps plein, pourquoi donc ne suis-je pas payé?

Pierre-Henri Marquis est étudiant au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Anik Marchand
Date : 24 septembre 2009
Sujet : Mon emploi d'été

Cet été a été un été inoubliable grâce à mon emploi. Ce n'était pas mon premier été à travailler au « Golden Years Nursing Home and Assisted Living Center » , qui est en fait une maison pour les personnes âgées. Cet été m'a vraiment aidé à comprendre que la vie est précieuse et fragile. En travaillant au moins 40 heures par semaine à cette maison pour personnes âgées à Cambridge en Ontario j'ai appris que les vieilles personnes ont beaucoup d'histoires à raconter et de leçons à nous apprendre.

J'étais une femme de ménage donc j'avais beaucoup de tâches à accomplir comme : ramasser des poubelles, laver le plancher et être certaine que leur chambre était propre. Cela peut vous sembler poche comme emploi, mais aider ces personnes à faire des simples tâches et en voyant leur sourire chaleureux lorsque l'on termine son travail est très valorisant. Les conditions de travail n'étaient pas si mal, habituellement je débutais mon travail à 8 h du matin et je terminais vers 14 h de l'après-midi avec deux pauses de trente minutes. Mon salaire a débuté à 11,22 $ de l'heure et vers la fin du mois de juillet, j'ai eu une augmentation de ,25 sous. Après mes études, j'aimerais devenir un professeur d'université et enseigner l'histoire des États-Unis ou de la Deuxième Guerre mondiale car ce sont deux sujets pour lesquels j'ai beaucoup d'intérêts. En sachant que cela va me prendre au moins douze ans à compléter, j'ai un plan B. J'aimerais aussi devenir une embaumeuse. J'ai travaillé dans une maison funéraire et ce travail m'a beaucoup plu.

En autre mots, j'ai passé un bon été et mon travail m'a appris beaucoup de choses sur la vie, le respect des gens et des travaux dans une maison de personnes âgées. Jamais je n'oublierai l'expérience que j'ai acquise cet été ni les milles histoires qui m'ont été racontées.

Anik Marchand est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Emilie Plourde
Date : 24 septembre 2009
Sujet : Emploi d'été 2009

Cet été, j'ai travaillé dans un centre d'apprentissage pour adultes. Ce centre se situe dans une ancienne école dans la région et offre l'accès au réseau informatique. Les tâches que je devais accomplir étaient diverses. J'ai produit différents documents informatiques incluant un sur le fonctionnement de Windows Vista. De plus, j'ai eu la chance d'apprendre le fonctionnement et la construction d'un site web. Mais ma tâche principale était le service à la clientèle ce qui comporte des tâches telles que répondre au téléphone, prendre des rendez-vous et l'accueil des clients dans le centre. Je travaillais environ 35 heures par semaine à un taux horaire de 8,25$ l'heure. L'horaire de travail était le lundi et le mardi de 8 h 30 à 17 h, le mercredi et le jeudi de 13 h à 21 h et le vendredi de 8 h 30 à15 h. Les fins de semaine m'étaient donc allouées pour mes temps libres. Durant une journée de travail, nous avions une pause à 10 h ainsi qu'une autre à 15 h et une autre en soirée le mercredi et le jeudi. De plus, une heure nous était accordée pour le repas. L'ambiance de travail était très confortable et le local bien aménagé, comprenant de nouveaux ordinateurs, des bureaux de travail et des articles technologiques. J'ai bien aimé ce travail puisque ça m'a appris beaucoup dans le domaine de l'informatique. L'horaire de travail me convenait parfaitement et mes partenaires de travail étaient fort sympathiques. Durant mes études, je travaillerai environ 11 heures par semaine à l'animalerie. Je travaille à cet endroit depuis maintenant cinq ans et j'aime beaucoup cet emploi.

Après mes études universitaires, j'aimerais travailler pour le gouvernement comme procureure de la couronne ou travailler dans une grande firme d'avocates et d'avocats. Comme j'aime bien la politique canadienne, je n'exclue pas cette option de mes choix de carrière.

Émilie Plourde est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Thomas D. Blier
Date : 22 septembre 2009
Sujet : Travail d'été 2007

L'emploi que j'ai occupé durant l'été 2007, fut aussi mon premier emploi d'été. J'ai été engagé par un restaurant, et mon titre officiel fut celui du « busboy » , mais parfois on me donnait la tâche du plongeur. Pour préciser, l'endroit où je travaillais se trouvait (et se trouve encore, aujourd'hui) au cœur du centre-ville d'Edmundston. Mes tâches là-bas furent plus ou moins simples, permettez-moi de vous en énumérer quelques-unes. Étant sous les ordres des serveuses, elles me demandaient principalement de préparer les tables de manière à accueillir nos clients afin de leur offrir l'impression qu'ils ne passeraient pas trop de temps à attendre pour leur nourriture. Comme deuxième rôle, les serveuses, lorsque « débordées » , me demandaient de l'aide pour les assister durant les moments de crises ou quand elles n'avaient le temps de voir tous les gens à leurs tables (les serveurs(euses) et busboys(girls) ont tous des tables désignées, soit à l'aide de lettres ou des numéros).

Occasionnellement, j'étais choisi pour accomplir des « jobines » lorsqu'il n'y avait pas de « rush » , telles que : remplacé des chaises, nettoyer les châssis et la vaisselle, remplir les machines à boissons gazeuses et les contenants de sauces. En ce qui a trait à mes conditions de travail, mon salaire était médiocre soit seulement cinq dollars de l'heure (alors que le salaire minimum dans ce temps fut au moins 6.75 dollars de l'heure). Chaque semaine, je travaillais 15 heures, donc mon revenu hebdomadaire était, en somme, de 75 dollars. De plus, je n'avais aucune pause ou congés payés, ni de permis... Pourtant, je me rappelle avoir grandement apprécié mon travail, car j'ai bénéficié d'une plus grande connaissance du monde du travail. J'ai acquis de l'expérience et, de plus, j'ai tissé des liens d'amitié avec des gens. Ayant acquis toutes ces choses, je ne souhaite pas, en conséquence, substituer le temps précieux dont je dispose à l'université pour travailler ailleurs. Pour conclure mon texte, je désire exprimer à quel point je voudrais savoir personnellement, quel genre d'emploi me conviendrait ou me serait désirable, un jour. C'est la raison primordiale pour laquelle je fréquente présentement l'UMCE. J'aimerais me trouver une voie.

Thomas Blier est étudiant au baccalauréat avec spécialisation en histoire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Chelsea Lachance
Date : 22 septembre 2009
Sujet : Mon emploi d`été

Cet été j`ai travaillé pour un restaurant de ma région. Cela fait déjà deux ans que je travaille pour ce commerce. Cette franchise se situe à Saint-Léonard, à cinq minutes en voiture de chez moi.

Dans ce travail, nous avons beaucoup de tâches à accomplir. Toutes les travailleuses doivent faire leur part. En équipe, je constate que les tâches deviennent moins difficiles à accomplir, surtout à la fin de la journée. Par exemple, la personne qui fait l`ouverture s`assure qu`il y aura assez de préparations d`aliments pour l`heure du dîner. En ce qui concerne les préparations, nous devons couper les légumes, préparer le pain, placer les viandes, etc. Les personnes qui travaillent le jour s`assurent que le ménage soit fait dans le restaurant. De plus, ils doivent continuer de faire des préparations pour le souper. Ensuite la personne qui fait la fermeture s`assure que tout le ménage du soir soit fait pour le lendemain matin. Chaque personne qui travaille a une liste de choses à faire. Si cette liste n`est pas suivie, il y a des conséquences.

Les patrons viennent nous visiter de deux à trois fois par semaine pour s`assurer que tout est à l`ordre. Aussi à tous les mois nous avons un inspecteur qui vient nous rendre visite. Sa visite dure seulement quelques heures. Son travail consiste à évaluer les employeurs, les employés et aussi à évaluer le restaurant. Si le restaurant n`est pas à son goût, il a le droit de donner une notice. Si la situation ne se règle pas, il a la permission de fermer le restaurant.

Les conditions de travail sont assez bonnes. Elles ne sont pas les meilleures, mais cela n`est pas grave. Cet été, je travaillais de trente-six à quarante heures par semaine. Je n`avais pas des heures spécifiques car je pouvais ouvrir, travailler dans le jour et faire les fermetures. Je travaillais cinq, six, et parfois sept heures d'affilée. Puis on me donnait deux journées de congé. Aussi, quand je demandais une autre journée de congé, les patrons me l`accordaient. Pour le salaire, je suis payée huit dollars l`heure. Ce n`est pas beaucoup mais c`est le salaire minimum.

J`aime beaucoup travailler pour eux car cet emploi m`a appris à avoir beaucoup plus de patience envers les gens. De plus, j'ai plus confiance en moi. Je suis maintenant moins gênée avec les autres. Mais même si j`aime travailler au restaurant, ce n`est pas l`emploi que je veux continuer d'occuper dans mon futur. Voilà pourquoi je poursuis des études universitaires. Je désire avoir un meilleur salaire et ne pas vivre dans la misère.

Chelsea Lachance est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Mathieu Ouellette
Date : 22 septembre 2009
Sujet : Mon travail d'été

L'été dernier tout comme le précédent, j'occupais un emploi dans une quincaillerie. J'occupais le poste de commis de plancher et mon travail consistait à servir les clients, de faire le ménage à l'intérieur du magasin et de placer les produits. Je devais aussi monter les meubles que nous mettions dans le magasin comme les chaises, les bibliothèques et les bureaux. J'étais payé le salaire minimum mais, par contre, je faisais au delà de 40 à 45 heures de travail par semaine. L'atmosphère de travail était meilleure que dans mes emplois précédents. Je travaillais en compagnie de quelques amis que je connais depuis longtemps. Mes autres collègues de travail étaient très respectueux à notre égard puisqu'ils n'hésitaient jamais à nous aider lorsque nous leur demandions de l'aide.

Je n'ai pas pris beaucoup de congés cet été. J'avais deux jours par semaine de plus que les journées demandées. J'ai pris quelques fins de semaine pour passer du temps avec ma famille et faire quelques sorties mais pas plus. Je voulais me ramasser de l'argent pour mes études qui débutaient en septembre. Lors des heures de travail, nous avions droit à deux pauses de 15 minutes par jour en plus de notre heure de dîner.

J'aime beaucoup cet emploi et je vais continuer d'y travailler pendant mes études puisque j'ai besoin d'argent de poche pour payer mon essence et mes vêtements, etc. Je ne ferai pas plus de 15 heures par semaine et je vais demander d'être en congé pour mes journées d'étude. Mes employeurs sont conscients que les études passent avant l'emploi puisque je ne passerai pas ma vie à travailler dans une quincaillerie.

Présentement, je suis en première année d'université et j'aime beaucoup mon expérience jusqu'à présent. Je fais mon baccalauréat en éducation – majeure en histoire et j'adore mes cours. Je veux terminer mon baccalauréat et enseigner l'histoire dans une école secondaire.

Mathieu Ouellette est étudiant au baccalauréat en éducation avec une majeure en histoire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Janik Saintonge
Date : 22 septembre 2009
Sujet : Travail d'été 2009

Cet été j'ai travaillé dans un restaurant d'une chaîne internationale. En fait j'occupe cet emploi depuis juin 2006 et ce restaurant se trouve à Edmundston et est situé près de l'université.

Je suis présentement instructeur à mon travail et je dois m'assurer que toutes les tâches sont bien complétées. Je fais aussi du travail à la caisse, à la cuisine et au service à l'auto. Puisque que nous sommes une grosse chaîne de restaurants, il y a des fois où je vais travailler à un autre restaurant membre de la chaîne. J'ai souvent des quarts de travail à ce 2e restaurant et ça ne me déplait pas. J'y vais pour faire des ouvertures, des fermetures et m'assurer que tout soit bien fait.

Cet été, j'ai environ travaillé 40 heures par semaine, ce qui est beaucoup. Je voulais gagner de l'argent pour l'université. J'ai souvent pris les quarts de travail de mes coéquipiers pour me faire plus d'heures. Ce que j'aime le moins c'est qu'ils ne nous paient pas pour nos pauses que ce soit un 15 minutes ou une demi-heure. Je n'ai pas souvent demandé congé, car je voulais travailler le plus possible, c'était important pour moi. Par contre, à toutes les fois que j'ai demandé un congé il m'a été accordé.

J'ai toujours apprécié mon travail, mais à la longue cela devient une grosse tâche. On dirait que lorsque tu en sais beaucoup dans ce métier, ils en veulent toujours plus de toi. Je crois que je n'ai rien à me reprocher, je sais que j'ai fait ce qui était possible pour moi de faire. D'ici la fin de mon année à l'université, je crois quand même occuper ce poste car cet emploi me rapporte un peu d'argent. Je ne compte pas faire beaucoup d'heures, soit environ 10 heures maximum.

Après mes études j'aimerais vraiment avoir ma propre entreprise, d'être en charge et être reconnue pour mes talents de décoration intérieure.

Janik Saintonge est étudiante au baccalauréat appliqué en design d'intérieur à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Fabie Dupéré
Date : 22 septembre 2009
Sujet : Travail d'été 2009

L'emploi que j'ai occupé cet été me donnait le titre d'agente des Services aux jeunes (ASJ). J'ai occupé ce poste au bureau de Service Canada de Saint-Quentin à partir de la fin avril jusqu'à la mi-juillet (un projet de 12 semaines pour être plus précis). Mon travail consistait à faire des présentations dans les écoles concernant les programmes offerts aux jeunes par Service Canada, les bourses disponibles, les normes d'emploi, les taux, la santé et sécurité au travail, et plusieurs autres sujets. Mis à part les présentations, mon emploi me demandait aussi de rencontrer ou de contacter les employeurs de la région pour dénicher des emplois d'été pour les étudiants, ce qui n'a pas été tâche facile étant donné la crise économique. Plusieurs jeunes se présentaient aussi au bureau pour que je les guide à travers la rédaction d'un bon curriculum vitae, une bonne lettre de présentation, ou encore pour recevoir des conseils sur la recherche d'emploi.

Mes conditions d'emploi étaient excellentes; je travaillais 37,5 heures par semaine, soit du lundi au vendredi de 8 h 15 à 16 h 30. Je recevais aussi un très bon salaire, à un taux de 12,70$ l'heure, avec trois pauses par jour, soit une pause de 15 minutes en avant-midi, 45 minutes pour dîner, ainsi qu'une autre pause de 15 minutes en après-midi. Je n'avais pas de congés, sauf si je faisais des heures supplémentaires durant mes 12 semaines, ce qui s'est produit à quelques reprises…

J'ai adoré ce job et désormais, je suis quelqu'un qui aime le changement. Donc, malgré le très bon salaire et les excellentes conditions d'emploi, je ne crois pas reprendre ce poste l'été prochain. Je pèse encore le pour et les contre à savoir si je travaillerai au courant de l'année; je n'ai pas eu beaucoup d'argent des prêts et je me fie sur mon assurance-emploi pour vivre, mais je ne sais pas si ce sera assez, puisque je recevrai encore moins pour mon deuxième semestre.

Pour conclure, j'aimerais devenir décoratrice d'intérieur. Pourquoi ? Parce que je suis une personne de changement; je suis allergique à la routine. Ce domaine est en constant changement, et je crois bien que je m'y plairai !

Fabie Dupéré est étudiante au baccalauréat appliqué en design d'intérieur à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Vanessa Plourde
Date : 21 septembre 2009
Sujet : Le travail d'une jeune maman

Aujourd'hui, le 9 septembre 2009, je vous écris pour vous expliquer un peu en quoi consiste le travail d'une jeune maman de dix-neuf ans. Tout d'abord, pour vous mettre en situation, j'ai un fils âgé de six mois prénommé Nathan. Nathan est né le 20 mars de cette année et à ma plus grande surprise, je l'ai aimé dès le départ.

Quand j'ai su que j'étais enceinte, je ne savais plus du tout quoi faire, c'était totalement en dehors de mes plans. Mais, malgré tout, le 20 mars, 8 h 22 le matin, j'ai finalement vu la prunelle de ses yeux pour la première fois. C'était vraiment spécial, un sentiment qu'on ne peut expliquer sans l'avoir vécu. La première chose que je lui ai dite a été : '' Bonjour Nathan! Tu ne donneras pas de misère a maman, hein?''

Ça peut paraître étrange mais, on aurait dit que ces mots ont été magiques car je ne l'ai pratiquement jamais entendu pleurer et cet enfant est vraiment calme. Ce petit bébé est une bonté sur terre même, croyez le ou non, à deux semianes il dormait neuf heures d'affiliée la nuit et à deux mois, il a commencé à faire ses nuits complètes, ce qui veut dire : douze heures et plus d'affilée.

Avoir un enfant est le meilleur métier au monde, même si, au début, c'est vraiment fatiguant c'est-à-dire que l'enfant demande beaucoup de travail, d'énergie, de patience et qu'entre les boires et les changements de couche nous n'avons pas trop de temps libres. Malgré tout ce que j'ai à faire à la maison, j'aimerais être écrivaine ou musicienne après mes études. Tout de suite je suis inscrite aux arts, avec une concentration en études littéraires et une concentration en linguistique. Je veux aussi travailler un peu pendant mes études, soit à peu près une dizaine d'heures par semaine.

Vanessa Plourde est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Stéphanie Gervais
Date : 21 septembre 2009
Sujet : Travail d'été 2009

Pendant les quelques mois qui composent notre été actuel, je travaille à la ferme familiale. Mon père est un agriculteur de pommes de terre de semence. Nos entrepôts, nos champs, ainsi que notre maison sont situés à Saint-André, un village à proximité de la ville de Grand-Sault.

J'effectue différentes tâches à la ferme. Le tout dépend de la saison, bien sûr, toutefois la température joue un rôle important sur les tâches journalières à accomplir. L'été, la tâche la plus commune pour moi ainsi que pour plusieurs de mes pairs est l'élagage, ou sous son nom plus connu, le ¨roguing¨. Ce travail consiste à marcher dans les champs et d'arracher les plants malades. Dépendamment de la taille de la ferme, cette tâche peut prendre au-delà d'un mois à compléter. La maladie la plus retrouvée chez les pommes de terre est le ¨mozaique¨. Pour différencier une plante malade d'une plante saine, il faut vérifier la couleur et la texture de ses feuilles. Une plante saine aura des feuilles lisses et vertes alors qu'une plante malade aura des feuilles froissées et jaunies.

Pendant les journées pluvieuses, je me retrouve à l'entrepôt pour minutieusement laver et désinfecter les subdivisions de celui-ci, connus sous le nom de ¨ben¨, ainsi que tous les outils utilisés pour manipuler et transporter les pommes de terre. Le salaire dépend de l'expérience de l'employé ainsi que son nombre d'années à travailler chez les Fermes Gervais. Les heures de travail sont, à l'habitude, fixes, sauf s'il y a des journées pluvieuses où il est presque impossible, et serait trop pénible de se promener dans les champs boueux.

Une journée à la ferme débute ordinairement à 7h le matin et se termine à 18h le soir. Les employés ont une heure pour dîner et deux pauses d'une quinzaine de minutes, soit une entre 7h et 12h et l'autre entre 13h et 18h. Une semaine de travail régulière est du lundi au samedi.

Heureusement, ces nombreuses heures de travail pendant l'été me permettent de ne pas travailler pendant mes études universitaires. Je suis très heureuse d'avoir grandi dans un environnement où le travail dur et de qualité est essentiel à la réussite. J'ai appris à un très jeune âge que l'effort mis dans un travail déterminera la récompense qui suivra. Pour ce fait exact, je suis éternellement endettée envers mes parents puisque c'est grâce à leur exemple que je réussis à surmonter toutes épreuves qui puissent m'être présentées. Mon appréciation de mon expérience de travail à la ferme ne veut pas nécessairement dire que j'éprouve une passion pour ce travail. Celle-ci est plutôt réservée à mes études en histoire et au partage de mes connaissances dans ce domaine. C'est essentiellement d'où vient mon amour pour l'enseignement. Il me paraît que les élèves apprécient de moins en moins ce sujet et ils semblent ne plus comprendre la raison pour laquelle nous l'étudions. Mon but en tant qu'enseignante serait de recréer ce lien entre le passé et le présent et d'enseigner la matière d'une manière compatible avec les champs d'intérêt des jeunes de nos jours, soit sous forme de comparaisons ou d'exemples.

Stéphanie Gervais est étudiante au baccalauréat en éducation (majeure histoire) à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Angèle Pelletier
Date : 21 septembre 2009
Sujet : Travail d'été 2009

L'été dernier, j'ai travaillé dans une entreprise nommé le Dolaramadans une petite ville, Grand-Sault, où j'ai habité plus de deux ans. J'ai d'ailleurs commencé à travailler dans ce magasin au mois d'août 2007, juste avant de commencer ma onzième année au secondaire. J'étais caissière la plupart du temps. J'ai aussi travaillé sur le plancher lorsque ma gérante m'assignait le poste de deuxième caissière. Cela veut dire que si la première caissière avait besoin d'aide, je délaissais toutes mes tâches afin de rendre service à la clientèle. Mes tâches étaient de mettre l'ordre dans les produits afin de garantir une visite agréable pour nos visiteurs (clients).

Pendant ma onzième année, j`ai travaillé au moins 10 à 17 heures à chaque fin de semaine. Je ne travaillais pas la semaine parce que mes études étaient beaucoup plus importantes. Il arrivait même que je demandais beaucoup de congés pour mes activités scolaires. J'avais plusieurs spectacles musicaux au long de mes deux dernières années et un voyage à New York au mois de mai 2009 avec ma classe de 12e année et spécialement ma sœur, Nadia. J`ai beaucoup apprécié ces moments que je ne pourrai jamais oublier!

Pendant mes études à l`université, je ne prévois pas avoir un emploi. Je crois que je dois me concentrer sur mes études. Je sais que la plupart des gens disent que c'est bon d'avoir un emploi qui demande 10 à 15 heures par semaine car ça change les idées. Par contre ma décision est autre. Je peux me concentrer sur mes études et quand j'ai du temps libre, je le prends pour faire d'autres activités pour relaxer. Je suis satisfaite de la manière que je gère mon mode de vie présentement, malgré que je commence juste. Ce n'est pas coulé dans le béton, je veux tout simplement vivre et ne pas me stresser tandis que j'en ai la chance.

Finalement, mon programme est le design d'intérieur. Je suis très excitée parce que c'est une de mes plus grandes passions, le décor et l'architecture. Je ne suis pas certaine où je serai au bout de mon cheminement et quelle sera ma perception des choses. Je déciderai au moment où l`opportunité se présentera. Mes rêves sont les plus grands !

Angèle Pelletier est étudiante au baccalauréat appliqué en design d'intérieur à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Kelly Quimper
Date : 21 septembre 2009
Sujet : Mon travail d'été 2009

Cet été, avant d'entreprendre toute activité, je me suis inscrite à un programme d'immersion anglaise à Fredericton. Lorsque je suis revenue à Edmundston, j'avais deux choix concernant mon emploi. Le premier choix étant de continuer à travailler dans une petite pizzéria non loin de chez-moi et ma seconde option : me trouver un nouvel emploi étudiant. J'ai dû renoncer à mon deuxième choix, car mon programme d'immersion se terminait trop tard, ce qui ne convenait pas aux autres employeurs.

Mon emploi à la pizzéria consistait à m'occuper des clients (service aux tables et commandes pour sortir), prendre les commandes, ainsi que tout ce qui touchait la préparation des aliments et l'entretien du restaurant. Un emploi du genre m'a amené à travailler seule, mais aussi en équipe. Travailler dans un restaurant ne demeure pas chose facile. L'horaire est irrégulier et il arrive souvent que l'on doive travailler les soirs et la fin de semaine. Une autre difficulté c'est que l'on travaille durant les heures de repas ce qui requiert une adaptation particulière. De plus, les heures de travail sont longues et nous n'avons pas de pauses. Il s'avère compliqué de prendre des pauses dans un restaurant, car on est souvent amené à travailler seule et il n'y a personne pour nous remplacer.

Du côté salarial, mon emploi me permettait d'obtenir plus que le salaire minimum. Les pourboires avantageaient grandement mon compte de banque. Cet été, j'ai réussi à avoir 35 heures par semaine. Cependant, durant mes études, je ferai seulement de 5 à 10 heures par semaine.

Je dois avouer que j'ai trouvé mon emploi d'été un peu monotone. L'intérêt n'y était pas, car j'aurais aimé expérimenter un autre genre de travail. N'étant pas encore certaine concernant ma carrière professionnelle, je crois qu'avoir eu un emploi étudiant dans un domaine complètement différent aurait été bénéfique.

Pour conclure, même si je ne suis pas encore certaine de mon choix de carrière, je sais que je ne suis pas la personne idéale pour travailler derrière un bureau. Je suis une personne dynamique ayant besoin du contact avec les gens. Je crois que je me verrais dans un emploi qui me permettrait d'interagir avec d'autres personnes, qui comporte un certain côté manuel et qui n'est pas trop répétitif.

Kelly Quimper est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Jenny Poirier
Date : 21 septembre 2009
Sujet : Travail d'été 2009

Cet été, j'ai eu la chance de travailler à deux endroits différents, puisque l'employeur qui m'avait embauchée n'avait pas suffisamment de tâches à me confier pour les quatre premières semaines. Il m'a donc demandé de travailler pour quelqu'un d'autre pendant ce temps. Ce fut deux expériences remarquables.

J'ai d'abord travaillé pour un festival, qui, au contraire de l'autre employeur, avait énormément besoin de moi. Je préparais l'aréna afin que Saint-Quentin puisse y accueillir des milliers de touristes. Je devais faire le ménage et la préparation du site. Bref, m'assurer que tout soit en bon état.

La semaine du festival, j'étais caissière d'un petit kiosque qui servait à la fois de billetterie, de boutique souvenirs et de kiosque d'information. Je travaillais du lundi au vendredi de 9h à 17h. Mon salaire était 8,25$ l'heure. Comme j'ai fait beaucoup plus de 35 heures la semaine du festival, j'ai eu droit à cinq jours de congé. Nous avions une pause à 10h et une autre à 15h. Ce travail fut très amusant pour moi puisque l'équipe et le comité du festival étaient composés de personnes vraiment remarquables. De plus, les tâches étaient variées donc les journées paraissaient très courtes. J'ai aussi beaucoup aimé aider et accueillir les touristes pendant le festival.

Après ma semaine de vacances, j'ai débuté mon 2e emploi au poste de secrétaire. Je répondais au téléphone, faisait des appels téléphoniques, rédigeais des lettres, etc. Il fallut aussi que j'organise un événement. En fait, c'était le lancement d'un livre, auquel je devais inviter plusieurs personnes importantes, dont Son Excellence Herménégilde Chiasson. Ce fut un accomplissement qui m'a beaucoup appris et dont je suis très fière.

Avec le programme que j'entreprends présentement, je ne crois pas que je pourrai me permettre d'avoir un emploi. Je vais plutôt travailler de nouveau l'été prochain.

Finalement, j'espère que mon cheminement à l'université ira bien et me permettra d'exercer la profession que je vise : l'enseignement de la biologie au secondaire.

Jenny Poirier est étudiante au baccalauréat en éducation (majeure en biologie) à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Jean-Philip Lang
Date : 21 septembre 2009
Sujet : Travail d'été

Contrairement à certains étudiants, je fus l'un des chanceux à obtenir un emploi d'été. Pour être honnête, j'ai eu deux projets étudiants d'une durée de huit semaines chacun. Après avoir terminé mon stage à l'école de Clair, les membres du comité de parents m'ont approché afin de terminer l'année scolaire en tant qu'aide-agent culturel de l'école. Il m`était impossible de refuser cette offre. Mes heures de travail étaient similaires à celles d'un enseignant régulier, mais je devais souvent faire des heures supplémentaires dans le but d'organiser des activités parascolaires ainsi qu'entrainer l'équipe d'athlétisme pour les Jeux de l'Acadie. Les enseignants ont trouvé ma présence dans l'école très agréable, car j'étais au service de tous. Chaque semaine, j`avais comme responsabilité de m'occuper de quelques classes afin de faire des activités sportives dans le gymnase ou à l'extérieur. Cela permettait aux enseignants de s'avancer dans leurs préparations et leurs corrections.

Quelques jours après avoir terminé ce projet, le village de Clair m'a embauché pour être coordonnateur sportif. Cet emploi, tout comme le premier, était de près lié à mon orientation de carrière. Après une semaine de travail, l'association de soccer de Saint-François s'est entendue avec le village de Clair pour que j`aille entraîner leur équipe de soccer. Je voyais cela comme étant un défi, car je n'avais jamais entraîné ce genre d`équipe. Cependant, avec mes connaissances et mes aptitudes, j`ai réussi à accomplir plus que ce à quoi je m'attendais. Le fait d`avoir un bon contrôle sur l`équipe me mettait en confiance. En plus d'être entraîneur au soccer, j`étais entraîneur de balle-molle à Clair. L`âge des jeunes se situait entre 4 et 17 ans. Donc, je devais être flexible avec mes entraînements.

Pour conclure, cet été fut très enrichissant pour ma future carrière d'enseignant en éducation physique. J'aurais aimé avoir plus de 8 dollars l`heure, mais j`ai eu deux projets étudiants tandis que d'autres n'en ont pas eu un seul. Donc, je me compte chanceux.

Jean-Philip Lang est étudiant au baccalauréat en éducation physique (majeure en éducation physique et mineure en histoire) à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Stéphanie Beaulieu
Date : 21 septembre 2009
Sujet : Mon emploi d'été

Cet été, j'ai été très chanceuse d'obtenir un emploi. J'ai travaillé dans un musée de la région. J'étais guide interprète. Ma principale tâche consistait donc à expliquer aux visiteurs l'origine et l'histoire qui se cachait derrière chaque pièce qui se trouvait dans le musée. Je devais aussi faire le ménage quotidien tel que laver les salles de toilettes et balayer la salle d'exposition. Parfois je devais laver le plancher, découper les billets que je donnais aux visiteurs et même laver les fenêtres.

Lorsque j'avais terminé mes tâches et qu'il n'y avait pas de visiteurs, je pouvais faire ce que je voulais. Dans mon cas, je lisais pour passer le temps. En deux mois de travail j'ai eu la chance de lire neuf romans. J'avais aussi la possibilité de parler au téléphone dans mes temps libres.

Mon salaire était de huit dollars et cinquante l'heure, donc cinquante cents au-dessus du salaire minimum. Les heures n'étaient pas toujours les mêmes. Les trois premières semaines, je travaillais de midi à vingt heures, les quatrième et cinquième semaines de onze heures à dix-neuf heures et les trois dernières semaines de dix heures à dix-huit heures. Par contre, je faisais toujours huit heures par jour pour un total de quarante heures par semaine.

J'ai seulement travaillé un samedi, les autres semaines, je travaillais du lundi au vendredi. En ce qui concerne les pauses, j'avais environ une heure à une heure et demie pour le dîner ou le souper et je n'avais pas vraiment de pauses. Par contre, je pouvais prendre une collation quand je le voulais. J'ai beaucoup aimé travailler à cet endroit parce que mon supérieur était très compréhensif envers moi et j'adorais transmettre aux visiteurs mes connaissances.

Je prévois travailler durant mes études, mais pas au même endroit que cet été. Je pense faire environ dix heures de travail par semaine. Pour l'instant, mon but est de devenir professeure d'histoire à l'université.

Stéphanie Beaulieu est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Sébastien Beauregard
Date : 21 septembre 2009
Sujet : Travail d'été au Québec

Cet été, j'ai travaillé chez Coop Métro Plusd'Asbestos. Il s'agit d'une épicerie coopérative. Mes occupations étaient les suivantes : emballeur, commis à l'auto, commis d'épicerie et laitier.

Quand j'étais un emballeur, je plaçais l'épicerie des clients dans les sacs. Quant à lui, un commis à l'auto doit placer les commandes d'épicerie dans les voitures des clients. Dans le département de l'épicerie, un commis doit placer les produits sur les tablettes et faire du « facing » . Pour sa part, le laitier s'occupe de placer les commandes de lait, œufs, yogourt, margarine, produits congelés, etc. Par ailleurs, il doit toujours surveiller les produits et remplir les tablettes si elles sont vides.

Mon salaire était de 9,25$ l'heure et je travaillais environ 30 à 40 heures par semaine. Je pouvais prendre deux pauses par jour de quinze minutes et deux repas d'une heure. Je n'avais qu'un jour de congé par mois.

J'ai apprécié mon séjour chez Coop Métro Plus, parce que mes trois patrons étaient des personnes sympathiques, compréhensives, amusantes, etc. Il y a plusieurs autres raisons qui m'ont faites apprécier mon emploi comme la camaraderie ou l'entraide entre les employés. Quand je parle de camaraderie, je veux dire qu'on se saluait tous, on se souriait. Par ailleurs, plusieurs jeunes employés sont devenus de bons amis et de bonnes amies. Pour ce qui est de l'entraide, par exemple, le gérant d'épicerie venait bien souvent aider les commis et n'hésitait pas à donner des conseils aux plus jeunes. Par contre, je n'ai pas aimé le nombre réduit de congés soit une fois par mois.

Pendant mes études, je travaillerai peut-être comme journaliste (pigiste) pour l'hebdomadaire Le Madawaska . Je prévois rédiger un article ou deux par semaine, donc un travail qui pourrait me prendre dix heures environ.

J'aimerais être journaliste dans le domaine sportif après mes études.

Sébastien Beauregard est étudiant au baccalauréat en information et communication à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Patrick Lavoie
Date : 21 septembre 2009
Sujet : Travail d'été 2009

Cet été et ce pour la deuxième année, j'ai travaillé dans un grand magasin dans la région de Grand-Sault. Ayant acquis plusieurs connaissances très rapidement, les dirigeants de l'entreprise me confiaient des tâches comportant de grandes responsabilités.

Le magasin en question comporte plusieurs rayons ce qui m'a donné la chance d'acquérir de nouvelles connaissances sur différents produits et de pouvoir travailler dans différents contextes ce qui rendit mon expérience beaucoup plus passionnante. Pour ma part, j'étais principalement affecté à deux rayons soit celui des sports et celui des appareils ménagers. J'ai aussi agi en tant que caissier à quelques occasions et en tant que préposé de l'entrepôt.

Il est toujours plaisant de travailler avec des gens enthousiastes ce qui caractérise bien l'équipe avec laquelle j'ai travaillé durant les deux dernières années. Lorsque j'entrais dans le magasin vêtu de mon uniforme, je ressentais un sentiment d'appartenance ce qui me poussait à accomplir mes tâches avec brio. Avec un peu plus de trente heures par semaine, il fut possible pour moi de pratiquer mon plus grand loisir qui est le golf sans avoir à me soucier de mon emploi. J'ai également été choyé travaillant pour un employeur compréhensif. Il était toujours présent afin de me fournir des conseils de sorte à ce que je puisse bien performer et m'orienter dans l'accomplissement de mon rêve, poursuivre des études universitaires.

Considérant l'expérience que j'avais acquise lors de l'été précédent et des nombreuses ventes que j'avais faites, mon employeur m'a offert un salaire que je ne pouvais pas refuser. Le fait d'avoir quelques dollars de plus que le salaire minimum actuel était au-delà de mes attentes considérant la piètre condition de l'économie actuelle. De plus, j'avais une heure de repas ainsi qu'une pause après chaque quatre heures de travail. J'étais tellement motivé par mon travail que je n'ai même pas pris de congé.

Bref, j'ai adoré mon expérience et le fait d'avoir tissé des liens avec d'importants entrepreneurs de ma région et de l'extérieur a été positif. Cela m'a permis de développer plusieurs aptitudes comme le sens des affaires, le leadership et l'organisation. De plus, les liens que j'ai établis avec ces gens me seront profitables ultérieurement sachant que lorsqu'on offre du bon service, les gens sont toujours reconnaissants à notre égard. Ils reviendront sûrement me voir afin que je puisse répondre à leurs besoins à nouveau.

Malgré le fait que j'ai adoré mon emploi d'été, je vais prendre un léger répit durant l'année universitaire afin de pouvoir me concentrer à fond dans mes études. Je veux consacrer le plus d'heures possibles dans celles-ci afin d'être admissible à l'école de droit dès la fin de ma troisième année au baccalauréat multidisciplinaire. De cette façon, je pourrai me rapprocher de mon but ultime plus rapidement. Sachant qu'un avocat doit déployer un niveau de ténacité élevé afin de bien réussir, je vais commencer dès maintenant afin de pouvoir me surpasser.

Patrick Lavoie est étudiant au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Zoé Lessard-Couturier
Date : 21 septembre 2009
Sujet : Mon travail d'été

L'été dernier, j'ai malheureusement été une des victimes de la diminution du nombre de projets étudiants disponibles. Par contre, durant les deux années précédentes j'ai occupé un poste de caissière dans une quincaillerie d'Edmundston.

En tant qu'employée, j'étais évidemment responsable d'une caisse. Je devais m'assurer que tout l'argent y était à la fin de chaque journée de travail. Mes tâches variaient selon les besoins des propriétaires : il m'est arrivé d'effectuer du travail de bureau, du ménage ainsi que du jardinage.

Ma facilité à accomplir toutes sortes de petites besognes est sûrement ce qui m'a permis de conserver cet emploi si longtemps, et ce même si la récession affectait grandement l'entreprise pour laquelle je travaillais. Mon nombre d'heures diminuait malheureusement avec le nombre de clients. Le premier été, j'ai travaillé à temps plein, tandis que durant le second je n'ai pu obtenir qu'une vingtaine d'heures. Souvent, j'ai dû rentrer à la maison plus tôt que prévu car nous n'étions pas assez occupés.

J'étais payée le salaire minimum, c'est-à-dire sept dollars et soixante-quinze sous par heure. Ma patronne était plutôt flexible quant aux jours de congé, bien qu'elle ne semblait pas être enchantée par nos revendications. Elle nous donnait une pause à toutes les trois heures, ce que je crois être la norme. Nos conditions étaient en somme correctes.

Ce travail restera toujours significatif pour moi, parce que c'était mon premier emploi. J'étais toutefois soulagée de pouvoir le quitter, car l'atmosphère et l'enthousiasme se détérioraient de jour en jour au magasin. Cette année, j'aimerais me trouver un emploi qui exigerait moins d'une dizaine d'heures par semaine afin de ne pas nuire à mes études.

Après mon baccalauréat, je prévois faire une maîtrise et un doctorat afin d'éventuellement me diriger en journalisme. Cet emploi m'intéresse puisqu'il nécessite une connaissance générale dans des domaines et des champs d'intérêts variés.

Zoé Lessard-Couturier est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Hélène Bossé
Date : 21 septembre 2009
Sujet : Mon emploi d'été

Depuis maintenant un an, je travaille à l'hôtel Best Westerncomme réceptionniste. Mon emploi consiste à répondre au téléphone, enregistrer les clients à leur arrivée et à fermer leur dossier lors de leur départ. Lorsque les gens téléphonent, c'est généralement pour faire des réservations ou pour corriger des erreurs de facturation. Par la suite, lors de leur arrivée, je les inscris simplement dans le système et je leur donne les clefs pour leur chambre.

De plus, l'hôtel dispose de deux salles de réception. L'une d'elles peut contenir de 15 à 20 personnes, tandis que l'autre peut en contenir de 50 à 60. À l'occasion, l'une de mes tâches est de préparer ces salles. Je dois aussi faire un peu de ménage comme passer l'aspirateur sur les tapis, faire l'époussetage, etc. J'aide aussi les femmes de ménage à plier des serviettes, des chiffons et même parfois des draps. Il m'arrive aussi de m'occuper du déjeuner continental le matin. Ce déjeuner comprend des bagels, des rôties, du fromage, mélange de fruits, etc. Je dois m'assurer de remplacer la nourriture lorsqu`il n'y en a plus et je dois faire laver la vaisselle.

Mon expérience de travail chez Best Western est pour moi très bénéfique. Cela me donne l'opportunité d'apprendre à être plus autonome, plus confiante, plus responsable et je peux aussi faire un peu de gestion d'employés. Un des points positifs de mon emploi est que lorsque je veux voyager, je dispose de rabais avantageux dans les différents hôtels de la chaîne Best Western. Il est donc possible pour moi maintenant de voyager beaucoup plus souvent.

Je suis payée un salaire tout de même adéquat c'est-à-dire 10$ l'heure. En fait, l'emploi de réceptionniste est tout de même très demandant, malgré ce que les gens peuvent en penser. Par contre, je me sens très bien dans celui-ci et je suis capable de très bien l'assumer. D'ailleurs, j'adore mes clients et mes collègues de travail. C'est donc pourquoi, je considère garder cet emploi à temps partiel, tout au long de mes études.

Hélène Bossé est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Guillaume Cyr
Date : 21 septembre 2009
Sujet : Mon emploi d'été

Cet été, j'ai travaillé dans un abattoir de poulets, chez Nadeau Ferme Avicole situé à Saint-François, la capitale du poulet. Nadeau Ferme Avicoleest l'abattoir de poulets le plus moderne au Canada. La moitié du travail se fait à l'aide de machines.

J'étais employé à la sanitation. Mon travail consistait à nettoyer les machines où les poulets passaient. Je devais laver les machines avec de l'eau en enlevant la saleté. Par la suite, j'appliquais du savon et j'arrosais de nouveau avec de l'eau pour enlever le savon. La machine était ensuite propre et prête pour recommencer une autre journée.

Je travaillais de nuit car je devais attendre que les employés de jour aient terminé leur travail avant de commencer le mien. Je travaillais 40 heures semaine. Quelques fois je devais faire des heures supplémentaires. Mon salaire était un salaire d'étudiant, c'est-à-dire 11$ l'heure. J'avais deux pauses de 30 minutes pour 8 heures de travail. Cet été je n'ai pas eu de journée de congé à part les fêtes obligatoires car j'étais un étudiant. Je devais remplacer les personnes en vacances. Mon travail était considéré comme dangereux car on nettoie avec des produits chimiques et on doit grimper dans des endroits restreints.

J'ai apprécié mon travail durant les 4 années que j'ai occupé ce poste. Mon travail était plaisant et j'avais de bons partenaires de travail. Cette année, je ne veux pas travailler durant mes études car je veux me concentrer sur mes études. J'ai appris que le travail et les études ne vont pas ensemble.

Je n'aime pas beaucoup le conflit entre Nadeau et Wescoen ce moment car cela entraîne des pertes d'emplois. J'espère que cela va se régler.

Plus tard, je veux devenir policier. J'ai déjà commencé les démarches. Je vais probablement débuter mon cours l'an prochain.

Guillaume Cyr est étudiant au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Cynthia Therrien
Date : 21 septembre 2009
Sujet : Travail d'été 2009

Durant l'été j'ai travaillé à la résidence universitaire de l'UMCE qui, plus tard pendant la saison, ouvrait ses portes comme auberge. J'ai débuté ce projet le 28 avril 2009. Nous étions six étudiants et notre travail consistait à nettoyer la résidence en entier. Ce fut un travail très routinier car les chambres se ressemblaient toutes.

Pendant environ deux mois nous n'avons fait que des tâches ménagères; nous étions payés au salaire minimum et faisions trente-cinq heures par semaine. De plus, j'ai apprécié le fait de travailler du lundi au vendredi. Plus tard durant l'été nous avons ouvert l'auberge. Nous devions alors faire des heures de bureau. Mais il y avait toujours des heures de ménage la semaine, afin de nettoyer les chambres pour les prochains clients.

J'ai aimé ce travail car nous avions de bonnes conditions, malgré que parfois les tâches devenaient monotones. En outre cela m'a fait sortir de mon ancienne routine car depuis quatre ans je travaillais dans le domaine de la restauration. J'ai terminé ce travail d' été le 27 août 2009.

Voilà que les études sont recommencées et j'entreprends le même projet que l'an passé c'est-à-dire ambassadrice du post-secondaire. Ce projet a été fondé par le ministère de l'Éducation et il consiste à inciter les jeunes du secondaire à poursuivre leurs études. Quelques étudiants du post-secondaire se promènent à travers le Nouveau-Brunswick afin de donner des ateliers aux élèves de dixième année. Cela a également pour but de les renseigner davantage sur les choix de programmes d'études post-secondaires qui s'offrent à eux. Je trouve cette expérience extrêmement enrichissante mais je n'aurai donc pas un horaire de travail fixe pendant mes études. Même si j'adore participer à un tel projet je ne ferai pas cela éternellement car j'ai pour ambition de devenir avocate. Les droits des gens me tiennent à cœur et ce sera pour moi un privilège de les faire respecter.

Cynthia Therrien est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Jessica Turcotte
Date : 16 septembre 2009
Sujet : Emploi d'été

Avant de m'inscrire au programme de sciences forestières, j'ai obtenu mon diplôme d'études professionnelles en aménagement de la forêt. Suite à l'obtention de ce diplôme, je suis allée sur le marché du travail pendant 4 ans. J'ai travaillé à l'expédition dans une usine de briques réfractaires puis par la suite, j'ai été transférée au service des achats. Puisque je n'aimais guère mon travail, j'ai pris la décision de poursuivre mes études universitaires en foresterie et c'est cette année que je termine mon baccalauréat.

Le dernier emploi d'été que j'ai occupé est celui de superviseure d'une équipe d'environnement, surnommée « L'équipe Verte » , pour la ville de Bécancour au Québec. Le projet étant nouveau, j'ai dû élaborer un plan d'action tout en ayant à soumettre une feuille de route à chaque semaine à mon patron. Cette feuille de route lui permettait d'avoir un suivi du travail effectué.

Le travail consistait à faire de la sensibilisation sur plusieurs sujets tels que les alternatives aux pesticides, le compostage, l'herbe à poux, la prévention des noyades, etc. De plus, nous avions un kiosque et faisions diverses présentations à chaque semaine. Nous avons préparé des activités touchant l'environnement pour les camps de jour. Cela nous a permis de transmettre des connaissances aux plus jeunes.

La plantation d'arbres agissant comme brise-vent ainsi que le dégagement des plants a aussi fait partie de nos tâches. Nous devions nous assurer de leur survie. Nous devions donc noter l'étendue (différents niveaux) et cartographier le Phragmite australis (roseau commun) qui est considéré comme une espèce envahissante. Nous devions également répertorier l'herbe à poux dans le secteur afin que les citoyens participent à l'arrachage puisque cette plante est responsable de problèmes respiratoires.

En ce qui concerne les conditions de travail, l'horaire était agréable et il n'y avait pas de travail supplémentaire. J'ai éprouvé quelques difficultés à démarrer le projet puisque tout était à faire mais en général ce fut une belle expérience.

Mon plan de carrière est de devenir ingénieur forestier et me joindre à l'équipe de la ville de Bécancour. Je pourrai contribuer à développer le volet foresterie urbaine. Une autre possibilité est de travailler dans une pépinière forestière pour le ministère des Ressources naturelles du Québec.

Jessica Turcotte est étudiante au baccalauréat en sciences forestières à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Marie-Claude Bédard
Date : 29 septembre 2008
Sujet : Mon emploi d'été...

Pendant tout mon été, j'ai travaillé dans un restaurant situé à Edmundston. Mes tâches étaient de servir les clients et de veiller à ce qu'ils soient satisfaits. J'avais aussi comme responsabilité de tenir tout en ordre. Je devais donc m'assurer que la salle à dîner soit propre. Je devais aussi quelque fois fermer le restaurant, donc je devais aider les personnes avec qui je travaillais pour que le restaurant soit vraiment propre après la fermeture.

J'ai travaillé environ 30 à 40 heures par semaine à toutes les semaines. Souvent, je fermais le restaurant ou bien je faisais des heures de jour. Je trouvais que je travaillais beaucoup trop. J'étais seulement payée au salaire minimum et souvent je faisais l'ouvrage de mes supérieurs. Donc, je travaillais d'arrache-pied presqu'à tous les jours pour avoir seulement une petite paye à chaque deux semaines. Je trouve que cette entreprise n'apprécie pas vraiment leurs employés, ils ne sont pas très compréhensibles. Moi, en temps qu'employée, j'ai trouvé qu'ils ne sont pas justes envers nous. Lorsque je travaillais 8 heures, j'avais seulement une demi-heure de pause. Je trouvais que ce n'était pas juste puisque qu'après deux heures ou trois heures de travail, tout employé a droit à dix minutes de pause.

Pendant tout l'été, j'avais très hâte que l'université commence pour que je puisse enfin arrêter de travailler. Je n'ai pas aimé du tout mon emploi d'été. Je détestais me lever le matin pour aller faire quelque chose qui ne me plaisait pas. C'est tout à fait humain, lorsque tu ne te sens pas à ta place, ce n'est pas vraiment très agréable.

Pendant que je suis aux études, je n'ai pas l'intention de travailler. Mais, si je dois travailler, je ne voudrais pas faire plus de 10 heures par semaine. Je trouve que c'est important de se concentrer sur ses études. Lorsque j'aurai terminé mes études, j'aimerais avoir un bon emploi, soit en travail social ou bien comme psychologue. Ce sont les sujets qui m'intéressent le plus. J'aimerais beaucoup travailler avec des personnes, surtout avec des jeunes. J'espère avoir un bon salaire et pouvoir faire vivre ma famille, et par dessus tout, j'aimerais être heureuse.

Marie-Claude Bédard est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Myriam Carrier
Date : 29 septembre 2008
Sujet : Mon emploi d'été

Au cours de l'été 2008, j'ai gagné mon salaire en travaillant dans un camp de vacances conçu pour les personnes à mobilité réduite, situé à Kedgwick River donc, à environ quinze minutes de chez moi. On appelle cette maison d'été le ''Camp Canak Inc''. Les personnes à besoins spéciaux qui le fréquentent sont âgées de dix-huit ans et plus.

Ayant eu la chance d'être nommée chef-monitrice, j'étais rémunérée à huit dollars l'heure, soit à peine 25 sous de plus que le salaire minimum. Les tâches que j'avais à accomplir étaient de distribuer les médicaments, soit dit en passant qui étaient très très nombreux, et j'offrais également les soins tels que le bain, etc. Sans oublier, j'avais la chance de les divertir. Autrement dit, je devais organiser les activités durant leur séjour parmi nous. Par exemple, j'organisais des parties de bingo, des tournois de cartes, des guerres d'eau, des balades au bord de l'eau, des baignades et bien d'autres.

Mon horaire de travail était assez compliqué étant donné que je travaillais autant durant la semaine que durant les fins de semaine et tant de jour que de nuit. Je débutais à sept heures le matin jusqu'à sept heures le soir et vice-versa. J'avais droit à deux tranches de quinzes minutes de répit par jour mais je profitais rarement de cette opportunité car mon plaisir à moi était de m'amuser avec mes clients. J'étais au travail pour dix jours consécutifs pour ensuite bénéficier de quatre jours de congé après quoi la routine recommençait. J'ai travaillé en collaboration avec neuf autres moniteurs et monitrices, deux cuisinières et une directrice.

J'ai adoré mon expérience toutefois, je ne compte point y retourner l'été prochain pour la simple et unique raison que je veux essayer un autre emploi, afin d'acquérir le plus d'expérience possible et élargir mes connaissances. Durant l'automne et l'hiver 2008-2009, je n'ai pas l'intention de travailler car je préfère me concentrer plus que possible sur mes études postsecondaires. Pour conclure, j'aimerais vous laisser savoir qu'après mes années d'études à l'université, je voudrais travailler dans une grande école secondaire où je pourrais initier de jeunes adultes à l'histoire du monde.Si les choses ne se bousculent pas trop, je compte bien partir vivre dans l'Ouest avec mon amoureux où j'espère un jour pouvoir enseigner dans une école d'immersion française. J'ai un autre rêve depuis toujours. Je voudrais,un jour ou l'autre, avoir en mains les clés de mon propre foyer de soins pour personnes à besoins spéciaux.

Myriam Carrier est étudiante au baccalauréat en éducation avec une majeure en histoire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Christopher Doucette
Date : 29 septembre 2008
Sujet : Mon emploi d'été

Depuis trois ans, je travaille à temps plein chez Tim Hortonsdans mon village de Saint-Léonard. Comme tous les emplois, je dois réaliser certaines tâches. En tant que superviseur, je dois prévoir l'ouvrage et jouer le rôle de maître en gestion du temps. C`est mon obligation de bien planifier les tâches des employées, pour que je puisse satisfaire aux besoins des clients. De plus, j'ai la responsabilité de me diriger vers la clientèle qui a besoin de certains services. M'isoler dans un endroit en particulier n`est pas une option, je dois être marionnettiste et non un simple travailleur.

Mais parmi toutes mes tâches, mon devoir ultime est de maintenir et démontrer à mon personnel un service professionnel, chaleureux et adéquat envers le public, malgré les obstacles que nous devons traverser.

Chez Tim Hortons, à l`embauche, on nous promet un emploi qui convient à nos conditions de vie. On promet donc des heures de travail flexibles qui conviennent à nos horaires quotidiens, des bourses étudiantes, de l'assurance vie, ainsi que des congés à volonté. Mais à mon avis, ce n`est pas le cas. Nous n`avons aucun mot à dire concernant l`horaire. Je n`ai reçu aucune bourse pour mes études. J`ai vu des employés qui ont dû se battre pour leur assurance vie.

Les pauses cafés sont d'une durée d'une demi-heure de repos chaque quart de travail... si le temps le permet. Les salaires sont strictement minimes, même le mien. On apprécie bien le chef du quart!

Je déteste sincèrement mes tâches au travail. Ce n'est pas mon rêve de poursuivre ma vie dans ce milieu présenté comme l'endroit idéal pour travailler. Malheureusement, je dois travailler à temps partiel pendant mes études, afin de financer mon avenir. Mon rêve est de voyager et d'être embauché à l'international. Avec un peu de chance, je pourrai travailler dans le domaine de l'histoire.

Christopher Doucette est étudiant au baccalauréat avec spécialisation en histoire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Melinda Michaud
Date : 29 septembre 2008
Sujet : Travail d'été

Cet été, j'ai travaillé au supermarché Donat Thériault IGA. Il est situé au 580 rue Victoria à Edmundston. Ça fait maintenant deux ans que je travaille dans ce commerce comme caissière. J'aime bien ce travail, mais je ne le ferais pas toute ma vie. J'admire ceux qui sont là depuis des années, parce que parfois certains clients sont très exigeants et difficiles à satisfaire. Mais j'aime bien les gens avec qui je travaille même si parfois il y a des accrochages. Mais je crois que c'est normal.

Les tâches que j'ai à accomplir sont bien simples. Quand les clients viennent à ma caisse, je passe leur épicerie sur la caisse enregistreuse et quand il n'y a pas beaucoup de clients, comme le samedi soir, je lave le dessous des caisses et le dessus.

Les conditions de travail sont bonnes. Cet été, j'ai fait environ trente heures par semaine. Nous sommes payés à toutes les deux semaines. Mon salaire est de sept et quatre-vingt-quatre l'heure et les congés fériés sont aussi payés. Quand je fais une journée de huit heures, j'ai une pause de quinze minutes et une demi-heure pour manger. Lorsque je fais un quart de travail de cinq heures, j'ai seulement une pause de quinze minutes. Depuis quelques semaines nous avons commencé à perforer une carte lorsque nous allons à nos pauses ou quand nous quittons. J'aime bien ce système car auparavant, certains employés prenaient des pauses plus longues que le temps accordé.

Pendant mes études je prévois travailler seulement un quart de travail par semaine, soit huit heures la fin de semaine ou cinq heures pendant la semaine. Après mes études j'aimerais bien travailler en kinésiologie, mais mon choix de carrière n'est pas encore définitif. C'est pour cette raison que je me suis inscrite au baccalauréat ès arts multidisciplinaire.

Melinda Michaud est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Steve Lang
Date : 29 septembre 2008
Sujet : Mon emploi d'été

Cet été, j'ai occupé un emploi dans le domaine des soins pour les personnes âgées à la Villa Desjardinsd'Edmundston. J'avais la responsabilité de faire des activités avec elles, comme prendre une promenade dehors s'il faisait beau ou sinon on se promenait à l'intérieur, on jouait aux cartes ou à d'autres jeux.

Je commencais à travailler à 9h du matin. Ma premiere tâche était de préparer la salle des activités de groupe qui se trouvait au sous-sol. Ces activités avaient une durée d'environ 45 minutes. Après cela, je faisais des rencontres individuelles pour leur proposer de prendre une marche à l'extérieur d'une durée de 30 minutes pour chaque personne. Et à la fin de la journée, je remplissais des feuilles de statistiques sur les activités de la journée. Si une personne était malade et n'avait pu participer, je transcrivais un code. Je finissais à 5h l'après-midi. J'avais deux pauses de 15 minutes et une demi-heure pour le lunch.

Le salaire était de 7,75$ l'heure, c'est-à-dire le salaire minimum. Je n'avais aucun congé parce que c'était un projet d'été de huit semaines seulement. J'ai beaucoup aimé cette expérience de travail parce que je me suis attaché à ces personnes. Elles appréciaient et aimaient bien le travail que je faisais. Et, ça me donnait de la confiance en moi.

Je ne m'attends pas de travailler pendant mes études pour le moment parce que je veux voir si j'ai suffisament de temps pour faire mes travaux. Si c'est le cas, je chercherai un emploi à temps partiel de 15 heures par semaine. Après mes études, j'aimerais avoir mon propre cabinet d'avocat.

Steve Lang est étudiant au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Francois Thériault
Date : 28 septembre 2008
Sujet : Mon emploi d'été

J'ai seulement travaillé pour la première moitié de la saison estivale. Je travaillais au St-Léonard Mainway, un petit dépanneur dans ma ville où l'on peut se procurer de l'essence, des cassettes et jeux vidéo et des friandises pour passer une soirée. J'ai débuté cet emploi à l'été 2006 donc j'avais environ deux ans d'expérience.

Mes tâches principales étaient de m'occuper de la caisse, de m'assurer que les tablettes étaient toujours pleines d'articles et de faire l'entretien du dépanneur, par exemple laver le plancher, faire de l'époussetage et de m'assurer que les toilettes étaient toujours propres. Durant l'été, je m'occupais aussi de l'extérieur.

Pendant l'année scolaire, la moyenne d'heures était environ 25 heures par semaine mais lors des vacances de Noël et durant l'été je faisais près de 35 heures par semaine. Lorsque j'étais à l'ouvrage, nous n'avions pas de pauses sauf une pour nous donner la chance d'aller se chercher à souper. Puisque j'étais seulement un employé à temps partiel je n'avais pas de congé, mais à tous les six mois j'avais droit à 4% de tout l'argent que j'avais gagné. C'était une bonne expérience de travail pour moi, mais vers la fin juillet je voulais avoir un peu de temps pour moi. Puisque que j'avais déjà économisé assez d'argent pour l'université, j'ai décidé de quitter mon emploi.

Mon expérience a quand même été positive. Les gens que j'ai eu la chance de côtoyer au travail étaient super. Je ne prévois pas travailler durant cette année d'études. Présentement j'étudie en histoire et en science politique. Lorsque j'aurai terminé mon baccalauréat je désire poursuivre mes études en droit pour devenir avocat ou peut être compléter ma maîtrise avec l'intention de devenir professeur d'université. Devenir avocat ou professeur a toujours été mon objectif. J'espère pouvoir un jour réaliser cet objectif.

François Thériault est étudiant au baccalauréat avec une majeure en histoire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Joannie Thériault
Date : 28 septembre 2008
Sujet : Mon emploi d`été

Cet été, j'occupais deux emplois. Tout d'abord, je travaillais à la boutique Pentagone. Je travaille dans cette boutique de vêtements depuis déjà plus de deux ans. Cet emploi m'est alors bien familier. Par contre, j`ai moins aimé travailler à cet endroit cet été car je n`ai eu aucune fin de semaine de congé et je déteste travailler à l`air climatisé. Ce qui me manquait le plus durant ce travail c'était le soleil et la chaleur. Je rêvais parfois au moment où j`allais enfin pouvoir sortir de la bâtisse (surtout quand il faisait beau).

Les conditions de travail au Pentagonesont correctes. Je n`ai que le salaire minimum mais j`ai droit à quarante pourcent de rabais sur tous les vêtements que j'achète. Ce que j`aime le plus de cet emploi ce sont les gens avec qui je travaille. Je les apprécie beaucoup.

Mon second emploi consistait à faire de l`aménagement paysager. C'était le premier été que j`occupais cet emploi et j`ai adoré l'expérience. Nous devions planter des plantes, enlever les mauvaises herbes, couper les haies de cèdres et bien plus encore. Ce fut assez physique comme emploi surtout lorsqu`il faisait chaud à l`extérieur. Nos tâches devenaient alors plus exigeantes. En ce qui concerne les conditions de travail, je n`avais pas de pause mais j`étais payée 10$ l`heure et mon dîner ainsi que ma demi-heure de dîner étaient payés. Ce qui m'a le plus marqué de cet emploi ce sont toutes les connaissances que j`ai acquises. J`ai appris bon nombre de choses sur les plantes et les bonnes méthodes à utiliser.

Bien sûr avec la fin des vacances je n`ai pas pu garder mon emploi en aménagement paysager mais je compte encore travailler au Pentagonedurant le semestre. J`étudie présentement en éducation et mon objectif de carrière c`est d`enseigner dans un pays du Tiers monde. Ceci est ma façon à moi d'améliorer un peu le monde dans lequel on vit.

Joannie Thériault est étudiante au baccalauréat en éducation avec une majeure en histoire.

De : Érika Roussel
Date : 27 septembre 2008
Sujet : Mon emploi d'été

Cet été, j'ai travaillé comme gardienne d'enfant à Saint-Quentin, dans ma région natale. Je m'occupais d'un magnifique petit garçon nommé Jacob. Il était âgé de 18 mois seulement. Donc, mes journées ne furent pas de tout repos puisque sa mère est une esthéticienne qui travaille. On pouvait l'entendre dialoguer avec les clientes.

Durant la journée, je devais habiller le petit lorsqu'il avait terminé sa sieste, lui donner sa bouteille et sa collation, le sortir à l'extérieur prendre l'air lorsque la température était clémente et parfois je devais préparer le souper. Lors de mon retour en soirée, je devais laver la vaisselle, m'amuser avec Jacob, ramasser les jouets dans le bain et dans le salon, lui donner sa bouteille et ses céréales puis le préparer pour le dodo.

J'ai aimé mes heures de travail : du lundi au jeudi de 13 h à 17h et de 19h à 21h, et le vendredi de 13h à 17h seulement. J'étais payée cinq dollars l'heure, ce qui est très bien pour garder un seul enfant. Étant en congé toutes les fins de semaine, j'ai aussi bénéficié d'une semaine de repos durant le mois d'août, car mon employeur était elle aussi en congé. Mes pauses étaient nombreuses : de 13h à 15h Jacob faisait la sieste et parfois je le mettais au lit vers 20h, donc je ne le voyais que de 3 à 4 heures par jour.

Ce travail fut le meilleur emploi d'été que j'ai eu, car je me suis attachée au bébé et ce n'était pas un travail demandant. Érika, ou plutôt « Ika » a été son 3e mot. Je prévois y retourner l'an prochain, mais il est à noter que j'aurai maintenant deux enfants; il y aura très bientôt un nouveau petit garçon dans la famille Terras nommé William. Je ne prévois pas travailler durant l'automne et cet hiver, car j'aime mieux me concentrer sur mes études afin de d'obtenir d'excellentes notes et être acceptée à l'Université Laval l'an prochain.

Érika Roussel est étudiante au baccalauréat en éducation avec une majeure en histoire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Danielle Tardif
Date : 26 septembre 2008
Sujet : Mon emploi d'été 2008

J'ai commencé à travailler à temps plein durant le mois de mai dans un Dollaramasitué dans un centre d'achat de Grand-Sault. J'occupais cet emploi à temps partiel depuis deux ans. Le poste que j'occupais était « assistante troisième clé » . Les tâches à accomplir étaient variées. Premièrement, il fallait que je sache comment fonctionne une caisse enregistreuse. Il fallait aussi que je fasse de l'étalage et du dépaquetage. Je travaillais dans l'ensemble du magasin.

Puisque j'étais une assistante troisième clé, j'avais plus de tâches qu'un autre employé. Il fallait savoir comment utiliser les clés pour les caisses enregistreuses. Il fallait que j'ouvre le magasin et que je le ferme. Je jouais avec un gros montant d'argent donc il fallait que je sois une personne fiable. Il fallait que je gère mes employés et que je sache comment faire les papiers pour compiler la somme d'argent que nous faisions dans une journée. Il fallait donc savoir compter les caisses enregistreuses.

Cet été, j'occupais mon emploi à temps plein donc je travaillais environ une quarantaine d'heures par semaine. En réalité, j'étais considérée comme une occasionnelle ce qui veut dire que je pouvais mettre le nombre d'heures je voulais. Notre salaire de base était le salaire minimum, mais moi je faisais vingt-cinq cents de plus. J'avais un plus gros salaire, car j'occupais un poste plus important et je devais faire plus de tâches. Chaque jour, j'avais une heure pour dîner ou pour souper et quand je faisais plus de quatre heures de travail en ligne, j'avais une pause de quinze minutes. Je pouvais travailler tous les jours de la semaine et les soirs. Les fin de semaine, je travaillais le jour et non les soirs. Donc, le magasin était seulement fermé pendant les journées fériées.

J'ai apprécié ce travail, car mon employeure est très flexible avec les heures. De plus, je garde cet emploi cet automne. Je prévois travailler pendant mes études mais seulement à chaque deux semaines ce qui va faire à peu près quinze à vingt heures. J'aimerais occuper un emploi qui me donne moins de stress. Cet emploi me donne une surcharge de responsabilité et ceci n'est pas bon, car c'est extrêmement stressant. L'emploi que j'aimerais occuper est un emploi avec moins de responsabilités.

La carrière que j'aimerais exercer plus tard est celle d'enseignante. C'est pour cette raison que j'étudie dans ce domaine.

Danielle Tardif est étudiante au baccalauréat en éducation avec une majeure en histoire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Jules Gaelle Duvalesse
Date : 25 septembre 2008
Sujet : Mes expériences de travail à l'été 2008

Au début de l'été 2008, j'ai fait une demande au bureau des Services de logement de l'Université de Moncton, campus d'Edmundston. Après l'entrevue, j'ai été embauchée pour travailler comme femme de ménage à la résidence Louis Cyr. Mon travail débutait à 7 h 30 le matin. Je nettoyais les chambres du premier niveau au troisième niveau avec les autres travailleurs embauchés pendant l'été. Après avoir fini cette première tâche, on s'occupait de louer les chambres aux touristes qui en faisaient la demande et aux jeunes pour les camps d'été.

Des gens qui ont subit les dégâts lors de l'inondation de certains quartiers de la ville d'Edmundston au printemps logeaient dans cette même résidence. À part la résidence, je m'occupais aussi de faire le ménage au Musée historique de Madawaska.

Je travaillais à la résidence 5 jours par semaine. Je faisais 40 heures par semaine et j'étais payée au salaire minimum. Je n'avais pas de congés mais j'avais des pauses pour les dîners et les cafés.

J'occupais un deuxième emploi au foyer pour personnes âgées sur la rue des Gouverneurs. Je faisais les mêmes tâches qu'à la résidence Louis Cyr et je procurais les soins de base aux résidents du foyer. Pour ce qui est des conditions de travail au foyer de soins, j'avais 15 heures de travail par semaine et le même salaire avec une heure de dîner et 30 minutes de pauses café.

Mon travail d'été m'a offert une première expérience de travail au Canada. J'ai apprécié cette expérience parce que ça pourra m'aider à décrocher des emplois dans d'autres endroits. Pour conclure, après mes études, j'aimerais retourner dans mon pays d'origine, Haïti, afin de travailler auprès des personnes en difficulté.

Jules Gaelle Duvalesse est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Caroline Roy
Date : 25 septembre 2008
Sujet : Mon emploi d'été

Durant la saison estivale 2008, j'ai travaillé en tant que caissière et commis à la pharmacie Shoppers Drug Martd'Edmundston. Les tâches de caissière étaient différentes de celles de commis. Lorsque j'étais caissière principale, je passais la journée à servir les clients et lorsque j'étais deuxième caissière, je servais les clients à la caisse comme le fait la caissière principale, mais je devais aussi faire un peu de remplissage et de ménage sur les tablettes, replacer la marchandise et aider la caissière principale au besoin. Les journées où j'étais commis, je n'avais pas de caisse, donc je passais mon quart de travail à déballer la marchandise et la placer dans les différentes sections de la pharmacie.

Les conditions de travail étaient quand même très bonnes. Le nombre d'heures moyen que je devais faire variait entre vingt-huit et trente-sept par semaine à un tarif horaire de 8.25$ l'heure. Les pauses café se situaient au milieu d'un quart de travail de quatre heures, et j'avais une heure pour dîner. En ce qui concerne les jours de congés, les règles diffèrent selon l'ancienneté de l'employé. Par exemple un employé qui n'a pas terminé trois mois de probation ne sera pas rémunéré temps et demi alors que moi, ayant maintenant six mois d'ancienneté, j'ai droit à soit une journée de congé payée ou bien à une rémunération à temps et demi.

J'ai vraiment apprécié ce travail. Les horaires étaient quand même flexibles et la plupart des collègues de travail étaient respectueux et coopératifs. Les tâches étaient variées donc l'emploi n'était pas monotone.

Je prévois travailler à la pharmacie durant mes études car selon moi, mon emploi m'aide à avoir un sens de l'organisation et me permet d'être mieux structurée. Je prévois faire en moyenne une quinzaine d'heures par semaine.

En ce qui concerne l'emploi que j'aimerais occuper après mes études, je dirais que c'est encore incertain. Je prévois faire un choix au cours du semestre. J'aimerais bien travailler avec les jeunes car ils me passionnent, mais j'aime aussi les personnes en difficulté.

Caroline Roy est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Denis Soucy
Date : 24 septembre 2008
Sujet : Mon emploi d'été

Cet été, j'ai travaillé pour le village de Baker-Brook. J'ai débuté le 30 juin. C'était le lendemain de la dernière journée du Festival des camionneurs. Il a fallu, que moi et un de mes amis, qui travaillait lui aussi pour le village, nettoie le terrain qui avait servi pour les camionneurs. Le jour suivant, c'était la fête du Canada. J'ai travaillé moins d'heures, parce que c'était une journée fériée. Par contre, je peux dire que j'ai vraiment forcé ce jour-là. On était sept ou huit pour démonter la tente du festival.

Durant les semaines suivantes, j'ai dû faire plusieurs tâches dont : tondre le gazon sur les différents terrains du village, balayer le plancher du garage municipal, etc. Je travaillais quarante heures par semaine. Le vendredi, je travaillais de 8 h le matin à midi. J'étais payé le salaire minimum, soit 7,75$ l'heure. À 10 h, j'avais droit à une pause de quinze minutes, à midi j'avais droit à une heure pour le lunch et à 15 h, j'avais droit à une autre pause de quinze minutes. J'ai terminé mon contrat pour le village de Baker-Brook le 22 août parce que c'était la fin du projet étudiant.

J'ai aimé travailler pour le village parce que ça m'a donné une bonne expérience de travail. Mais, je n'aurais pas pu faire ce genre de travail plus longtemps parce que ça devient lassant de tout le temps tondre le gazon.

Présentement, je travaille chez Searset vais conserver cet emploi à temps partiel pendant mes études.

Denis Soucy est étudiant au baccalauréat avec une majeure en sociologie à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Sébastien Sirois
Date : 24 septembre 2008
Sujet : Mon Emploi d'été

Cet été j'ai travaillé à l'épicerie Price Chopperd'Edmundston. Ce commerce est localisé sur la rue Martin près du poste de police de la ville. J'ai commencé à y travailler il y a un an et demi. Au début je plaçais des boîtes de conserves et je déchargeais les camions de transport. Mais après un mois j'ai eu un poste dans le département de la viande, et aujourd'hui, j'y travaille encore.

Durant l'été, j'ai travaillé à presque tous les jours; je faisais environ une cinquantaine d'heures par semaine, ce qui m'a permis de me ramasser un peu d'argent de poche.

Pendant que je vais à l'université, je compte travailler environ 20 heures par semaine. Si je vois que c'est trop je réduirai le nombre d'heures. Mais avec seulement neuf dollars de l'heure, je ne sais pas comment je vais faire pour pouvoir arriver à payer tout ce dont j'ai besoin.

Cet emploi a été un des plus intéressant que j'ai eu jusqu' à présent. Chaque fois que je travaille, j'en apprends un peu plus sur le métier de boucher qui est plus compliqué que je ne le croyais.

Je n'ai pas à me plaindre des conditions de travail au Price Chopper. Nous ne sommes que trois personnes qui travaillent dans le département où je suis. Donc, si je fais les tâches requises, on ne me pose pas de questions.

Je compte bien conserver cet emploi à temps partiel tout le long de mes études universitaires et pendant les étés.

Sébastien Sirois est étudiant au baccalauréat en éducation avec une majeure en histoire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Pierre Lebel
Date : 23 septembre 2008
Sujet : Mon emploi d'été

Cet été j'ai travaillé à la station pétrolière Esso J.D.P. Garageà Saint-Basile. C'est une station avec service ce qui signifie qu'il y a un employé qui s'occupe de pomper l'essence. Mon travail est commis/pompiste, ce qui me fait courir un peu plus que dans une station sans service. Par contre, nous étions en équipe de deux l'été dernier de 10 h à 18 h, à cause des touristes. Il y avait plus de touristes que de clients habituels. Une bien bonne chose pour mon anglais, car la plupart étaient Ontariens.

Je travaillais de trente à quarante heures par semaine au salaire minimum. Le pire est que je travaille à cette station depuis maintenant près de trois ans et jamais mon salaire n'a augmenté. L'été, il n'y a pas d'air climatisé dans la pièce où se trouve la caisse. L'hiver, il fait froid à geler. Je n'ai jamais vu des vents si forts et si fréquents.

Je me plains parfois des conditions de travail mais lorsque je pense au bon temps que j'y passe, j'oublie ces petits désavantages. Il y a bien des petits bonheurs à travailler avec le public, surtout avec un public régulier. Des amitiés se forment et le temps passe bien plus rapidement. Je travaille encore dans cette station service en ce moment, et je prévois y travailler jusqu'à la fin mai.

En ce qui concerne mon avenir, j'en suis plus ou moins certain. Pour l'instant, je prévois compléter mon année de baccalauréat multidisciplinaire. L'an prochain, j'aimerais commencer des études en musique à Moncton. Pourquoi ne pas commencer à Moncton tout de suite? Je voulais savoir si les études universitaires sont pour moi. D'ailleurs j'ai gagné une bourse qui me permet d'économiser ici, à Edmundston, à la place de gaspiller plusieurs dollars à Moncton pour une année ratée.

Pierre Lebel est étudiant au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Michèle Michaud
Date : 23 septembre 2008
Sujet : Mon emploi d'été

Cet été j'ai travaillé au magasin Great Canadian Dollard Store, situé juste à côté de l'épicerie IGAà Edmundston. Mes principales tâches étaient de placer les nouvelles commandes sur les tablettes et d'être à la caisse enregistreuse pour servir les clients.

Il y a quelques compétences que la personne doit maîtriser un peu pour obtenir l'emploi. Par exemple, avoir de l'expérience dans un magasin de détail, et être capable de bien se débrouiller dans les deux langues, soit le français et l'anglais. Les congés, comme la fête du Canada et celle du Nouveau-Brunswick, sont payés, mais le magasin est fermé. Les heures de travail ne sont pas tellement longues. Je dois toujours faire des quarts de travail de six ou de quatre heures. Les pauses sont de quinze minutes, lors d'un quart de quatre heures, mais de trente minutes lors d'un quart de travail de six heures.

J'ai bien aimé faire ce travail durant l'été. Les personnes avec qui je travaille sont toujours de bonne humeur et très accueillantes. Les quarts de travail passent donc très rapidement. Je vais continuer de faire quelques heures de travail durant mes études, mais seulement les fins de semaine. Je dois quand même continuer de gagner un peu d'argent de poche, pour faire des sorties avec mes amies.

Je ne suis pas encore certaine de l'emploi que je veux occuper plus tard. Il y a deux carrières qui m'intéressent, soit les sciences infirmières ou la psychologie. J'aime beaucoup aider les gens et pouvoir comprendre, régler certains de leurs problèmes. Les infirmières peuvent aider les gens à plusieurs niveaux et travailler dans différents milieux, comme les écoles et les hôpitaux. Les psychologues eux, travaillent avec des gens qui ont des problèmes d'adaptation ou des problèmes personnels. Ils peuvent aussi travailler dans différents milieux comme les infirmières. Ils peuvent accomplir leur travail dans une clinique ou faire de la recherche. Je suis donc présentement inscrite au baccalauréat multidisciplinaire et je prévois faire un choix à la fin de mon premier semestre à l'université.

Michèle Michaud est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Michel Deschênes
Date : 23 septembre 2008
Sujet : Mon emploi d'été

L'été dernier, j'ai occupé un emploi chez Sany Way Inc.ici à Edmundston. Mon emploi consistait à faire un peu de tout. Nous étions habituellement toujours en équipe de deux, car la majorité des tâches que nous avions à effectuer n'étaient pas réalisables seul. Je travaillais un minimum de quarante heures par semaine mais il n'était pas rare que j'en travaille dix ou vingt de plus.

La majorité du temps, nous étions chez Fraserà nettoyer les surplus de bois, de roches ou même des dégâts d'eau à l'aide de camions à dix roues, équipés d'une balayeuse ultra puissante pouvant aspirer jusqu'à deux mille cinq cents gallons d'eau par minute. Le camion possède aussi un moteur à haute pression d'eau, pouvant pousser jusqu'à deux milles livres de pression. Nous ramassions le tout et ensuite nous finissions avec la pression d'eau pour complèter le tout. Nous avions un temps de dîner et des pauses appropriées selon le temps requis pour effectuer le travail demandé.

C'est un travail qui demande des efforts physiques et mentaux car il y a beaucoup d'équipements dangereux. En général, j'aimais mes journées au travail car j'avais la chance de me surpasser et c'était très agréable de travailler avec toute l'équipe. J'ai l'intention de continuer à travailler environ vingt heures par semaine durant mes études afin d'avoir assez d'argent pour répondre à mes besoins.

En résumé, même si j'ai beaucoup aimé l'expérience de mon emploi d'été, je veux tout de même être en mesure de finir mes études et devenir enseignant.

Michel Deschênes est étudiant au baccalauréat en éducation avec une majeure en études françaises et une mineure en histoire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Christopher Soucy
Date : 23 septembre 2008
Sujet : Mon emploi d'été

Mon emploi d'été 2008 a été l'un des plus pertinents que j'ai eu l'occasion d'occuper jusqu'à présent. J'ai été embauché en tant que recherchiste archiviste pour le comité de la violence familiale du Nord-Ouest. Mes tâches consistaient à élaborer une base de données et à recueillir des textes, livres ou toutes autres publications reliées aux abus sexuels. Le but du projet était de créer une base de données utilisée comme ressource pour les futurs intervenants du projet d'extension des services « Réponse au problème de l'agression sexuelle » .

Afin d'accomplir ce travail, le comité m'a fourni un bureau à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston, ce qui m'a permis d'accéder à la bibliothèque sans problème. Je travaillais 40 heures par semaine au salaire de huit dollars l'heure. Malheureusement, je n'avais pas de pauses payées, mais mon patron m'a donné le droit de prendre du temps libre afin de me reposer pour mieux travailler par la suite. Mais, j'ai toutefois eu la chance d'avoir les fêtes légales avec congé payé.

Ce travail a été très enrichissant pour moi, car j'ai eu l'occasion de rencontrer plusieurs personnes influentes dans le secteur des services sociaux dans notre communauté. En plus, cet emploi m'a permis d'apprendre à créer et à autogérer des projets donc d'avoir la chance de commencer avec rien et de terminer avec un résultat satisfaisant.

Présentement je ne prévois pas travailler pendant mes études. Mais, décrocher un emploi de 10-15 heures par semaine serait intéressant et pourrait m'aider avec la gestion de mon temps et sans oublier le soutien financier qu'il pourrait m'apporter.

Après mes études, j'aimerais occuper un emploi similaire à celui présenté, soit de gérer de l'information ou de créer des choses à partir d'informations. La maîtrise en histoire avec option en archivistique ou même la muséologie sont des domaines qui m'attirent. Pour l'instant, le développement de mes intérêts aidera sûrement l'orientation de ma carrière future.

Christopher Soucy est étudiant au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Lucie Desjardins
Date : 23 septembre 2008
Sujet : Mon emploi d`été

Cet été, j'ai travaillé à la boutique Vagabond qui est localisée dans le centre commercial de Grand-Sault. Cela fait maintenant deux ans que j'occupe cet emploi. Mes tâches étaient de bien servir les clients donc cela comprend : pouvoir utiliser la caisse enregistreuse, mettre la boutique en bon ordre, suivre mes sept étapes de vente à la lettre. Durant l'été, mon emploi était à temps plein. Donc, d'autres tâches se sont ajoutées comme : faire les papiers le matin, me charger de l'ouverture et de la fermeture de la boutique, inscrire les heures des travailleuses dans l'ordinateur, etc.

Je n'ai eu droit à aucune semaine de vacances, j`ai seulement eu trois ou quatre jours consécutifs de congés durant l'été. Tout ce travail était payé au salaire minimum.

La chose que j'ai appréciée le plus de mon emploi est qu'il m'a apporté plus de confiance en moi. Je suis maintenant capable de regarder quelqu'un droit dans les yeux quand je lui parle. Une autre chose que j'ai appréciée est que j'ai développé un meilleur sens du style, une meilleure capacité à travailler en équipe ou seule.

J'ai arrêté de travailler à la boutique pour être capable de commencer l`université sur le bon pied et de m`y habituer. Je vais recommencer à travailler à temps partiel durant le mois d'octobre. Je travaillerai seulement les fins de semaine, donc environ 10 heures.

Pour conclure, en m'inscrivant à l`université j'avais dans la tête d'être enseignante au secondaire mais, après mon test de classement en anglais, mes plans ont changé. Ma note n'était pas assez élevée pour m'inscrire à une majeure en anglais. Après des discussions avec l'orienteur et une professeure, j'ai décidé de faire un changement. Je suis maintenant inscrite au baccalauréat multidisciplinaire et après avoir choisi mes trois concentrations à la fin de cette année, je vais pouvoir m'orienter vers une carrière qui me convient.

Lucie Desjardins est une étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Marc-André Aucoin
Date : 23 septembre 2008
Sujet : Emploi d'été

Cet été, pour la troisième année consécutive, j'ai travaillé à temps plein au IGA Extra Supermarché Donat Thériaultà Edmundston. Ce qui veut dire que durant quarante heures par semaine, j'étais en poste dans le département du « prêt à manger » et j'effectuais les tâches qu'on m'assignait. Mon travail consistait surtout à préparer le dîner et le souper mais je devais aussi remplir les comptoirs de repas déjà cuisinés tels que des sandwiches, pizzas, soupes, etc. On devait aussi faire beaucoup de vaisselle et de nettoyage, des tâches que je classerais dans les aspects négatifs de l'emploi.

Du point de vue des conditions de travail, je peux me compter chanceux car j'avais au moins deux jours de congé par semaine. J'avais aussi droit à deux pauses de quinze minutes et une heure de dîner par jour. Étant donné que c'était ma troisième année dans ce milieu de travail, j'avais aussi droit à une semaine de vacances payée. J'ai donc pu profiter du peu de journées de beau temps que nous avons eu.

Mon patron ainsi que les autres employés réguliers sont très gentils et ils ne sont pas trop exigeants. Ils comprennent que je suis étudiant et me donnent tous les congés que je demande.

En général je n'ai pas vraiment aimé mon emploi car je n'ai jamais aimé être à l'intérieur alors qu'il fait beau dehors. Je n'aime pas non plus faire du ménage. Je peux quand même dire que l'emploi m'a aidé car je suis maintenant parfaitement à l'aise dans une cuisine.

Je vais conserver mon emploi durant mes études mais je prévois travailler seulement de cinq à dix heures par semaine. Pour mon emploi futur je n'ai pas encore décidé. Je me spécialise en géographie physique ce qui me permettra sûrement de décrocher un poste en environnement, en géographie humaine ou en urbanisme.

Marc-André Aucoin est étudiant au baccalauréat avec majeure en géographie à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Maryse Nadeau
Date : 23 septembre 2008
Sujet : Mon emploi d'été

Pour une quatrième année cet été, j'ai travaillé en tant que sauveteur et monitrice au Complexe sportif régional ainsi qu'à la piscine Lion d'Edmundston. J'avais des tâches bien distinctes pour chacun de mes deux postes. En tant que monitrice de cours de natation, je devais enseigner aux enfants les différentes techniques de natation, les premiers soins et inclure une partie d'exercices physiques durant le cours. En étant sauveteur, je devais maintenir la sécurité dans l'enceinte de la piscine et pouvoir intervenir en cas d'incident.

J'ai travaillé durant la période du 23 juin au 22 août, soit pour un total de neuf semaines. Je travaillais à temps plein et j'avais aussi la possibilité d'enseigner des cours privés ce qui me donnais environ 43 heures par semaine. À l'exception du lundi où je débutais à 7h, je travaillais de 9h à 17h du lundi au vendredi. Pour obtenir l'emploi de monitrice et de sauveteur je devais détenir quelques certifications pour lesquelles j'ai dû investir beaucoup d'argent. C'est donc la raison pour laquelle j'ai un salaire plus élevé, soit de 10 $ l'heure en tant que sauveteur-monitrice et 15$ l'heure pour les cours privés. Je n'avais pas droit aux congés des jours fériés tels que la fête du Canada et la fête du Nouveau-Brunswick mais je recevais mon total d'heures multiplié par .70$ à chaque paye pour compenser. Pour ce qui est des pauses, j'avais une demi-heure pour dîner et au cours de l'après-midi, les rotations entre sauveteurs nous permettaient de travailler à l'accueil tout en nous reposant du soleil.

J'ai apprécié mon emploi car j'étais pour la plupart du temps à l'extérieur, je travaillais avec des enfants et celui-ci me permettait de combiner deux de mes passions, la natation et la sécurité aquatique.

En terminant, je prévois travailler pendant mes études mais pas plus qu'une dizaine d'heures par semaine. Pour ce qui est de mon emploi futur, j'aimerais avoir l'opportunité de réaliser des objectifs concrets. Je voudrais travailler pour la fonction publique au niveau des relations internationales.

Maryse Nadeau est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Vicky Doiron
Date : 22 septembre 2008
Sujet : Mon emploi d'été

Cet été, j'ai travaillé au camping Panoramic à St-Jacques. Je n'avais pas vraiment de tâches spécifiques. Je faisais les horaires, je préparais les plats au restaurant, je m'occupais de l'accueil pour les touristes et je travaillais au dépanneur du camping. J'étais payée un peu plus que le salaire minimum et en plus j'avais des pourboires, ce qui n'était pas si mal. Je travaillais environ de 40 à 50 heures par semaine. Pour ce qui est des journées fériées, je n'ai pas eu la chance d'en avoir beaucoup cet été, car je ne travaillais jamais les lundis. Je n'avais pas vraiment de pauses à des moments précis ou d'heures de repas quand je travaillais, mais j'avais le droit de prendre des pauses de temps en temps pour me reposer ou pour manger.

Ce que je n'aimais pas de cet emploi était que je n'avais pas mes fins de semaine à moi, donc je ne pouvais pas faire des activités avec mes amis. D'un autre côté, ce que j'aimais de cet emploi, c'était que je voyais des personnes de partout au Canada et partout dans le monde, ce qui me permettait d'apprendre beaucoup sur d'autres cultures ou d'autres langues comme l'anglais.

Pendant mes études cette année, je vais travailler au camping jusqu'au 15 d'octobre et ensuite je prévois me trouver un autre emploi à temps partiel. J'aimerais me trouver un emploi dans un restaurant ou un emploi comme suppléante dans une école par exemple.

Pour conclure, après mes études universitaires, j'aimerais devenir professeur en histoire ou en biologie dans une école secondaire à Moncton ou au Québec. Si ce rêve ne se réalise pas, j'aimerais aussi compléter une maîtrise en orientation et devenir orienteur.

Vicky Doiron est étudiante au baccalauréat en éducation avec une majeure en histoire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Line Bouchard
Date : 22 septembre 2008
Sujet : Mon travail d'été

Comme je suis une étudiante adulte effectuant un retour aux études après plusieurs années sur le marché du travail, cette rédaction à propos de mon travail d'été sera probablement quelque peu différente de celle de mes collègues de classe.

Depuis près d'un an, j'occupe le poste de préposée à l'inventaire dans une chaîne d'épicerie de la région d'Edmundston. Il s'agit d'un poste à temps partiel, environ 20 heures par semaine, comprenant une routine précise qui doit être exécutée tous les matins dès 7 h. Mes tâches principales consistent à parcourir chaque allée d'épicerie, tablette, comptoir et congélateur afin d'établir une liste des articles en rupture de stock. Je fais ensuite imprimer, à partir de l'ordinateur, un rapport que je remets à chaque chef de rayon. J'accomplis aussi d'autres tâches connexes comme l'ajustement d'inventaire, le dénombrement d'articles et la vérification de commandes. Mon salaire est de 9.00 $ l'heure, mes congés légaux sont payés parce que je suis employée depuis plus de 90 jours et je serai bientôt admissible à l'assurance-maladie de la compagnie.

J'aime bien cet emploi et je le continuerai pendant mes études, en y travaillant les fins de semaine. Mon employeur a consenti à réduire mes heures de travail. De cette façon, je pourrai continuer à gagner un salaire tout en réservant du temps pour mes travaux universitaires et pour des activités avec ma petite famille.

Une fois mes études terminées, je rêve d'occuper un emploi qui me permettrait de satisfaire ma curiosité permanente, un travail où j'aurais à effectuer des recherches, trouver des renseignements ou compiler des informations. Mon choix de carrière n'est pas encore définitif. Toutefois, je suis convaincue que mon idée se précisera au fur et à mesure que mes études progresseront.

Line Bouchard est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Tiffany Raymond
Date : 22 septembre 2008
Sujet : Mon emploi d'été

L'emploi que j'occupais cet été était le même que j'avais pendant la dernière année. Je travaillais au Staples Business Depot à Grand-Sault. J'effectuais, à cet endroit, de multiples tâches rattachées à différents secteurs. En d'autres mots, je ne savais jamais d'avance ce qu'allaient être mes obligations de la journée. Je pouvais être première caissière sur un certain quart de travail et sur l'autre être préposée sur le plancher. Je travaillais aussi parfois au centre de copies. Pendant les vacances, je dirigeais les secteurs lorsque les chefs étaient absents. J'ai aussi souvent aidé les gérants des ventes à faire la tenue de livres.

La tâche primaire d'une caissière est de voir à ce que tous les clients sortent du magasin avec le sourire et avec ce qu'ils cherchaient. Deuxièmement, je devais faire des retours de marchandises ainsi que des transferts d'articles entre succursales. Je devais voir au bon fonctionnement de la section avant du magasin ainsi qu'au service à la clientèle. Je travaillais environ 35 à 45 heures par semaine.

Je devais économiser afin de pouvoir faire quelques dépenses personnelles puisque j'habitais en chambre pendant l'été. Je n'ai donc pas eu, malheureusement, de vacances durant la saison estivale.

Il m'est impossible de dire que j'ai détesté mon emploi puisque je travaillais à cet endroit depuis plus d'un an. J'aimais bien travailler avec le public et être à l'affût des nouveaux produits électroniques et technologiques. De plus, ce lieu de travail offre une approche directe avec la clientèle et permet aussi de créer des liens avec certains acheteurs réguliers.

Je prévois travailler pendant mes études universitaires afin de mettre un peu d'argent de côté pour mes dépenses personnelles. Je vis à 600 km de ma famille, donc je dois quand même être un peu indépendante du point de vue monétaire. Cependant, je ne veux pas travailler plus de 15 heures par semaine. Mes études passent en premier. J'ai été transférée au Staples à St-Basile. J'effectuerai donc les mêmes tâches qu'au magasin de Grand-Sault.

Plus tard, je veux travailler dans le milieu des relations publiques. Je sais que c'est difficile d'accéder à cet environnement de travail mais je suis prête à donner mon 110% pour atteindre mon but. Ce que je désire le plus c'est travailler avec les artistes comme promotrice d'événements ou relationniste médiatique. Mon rêve c'est de pouvoir me rendre jusqu'aux tapis rouges à Hollywood. Qui sait?

Tiffany Raymond est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Eric Roy
Date : 22 septembre 2008
Sujet : Mon emploi d'été

Cet été, j'ai travaillé comme pompiste dans une station-service à Saint Basile.J'occupe ce poste depuis environ trois ans et demi. Mes tâches sont de servir les clients, leur donner les directions et entretenir la station service. Mon salaire est encore le salaire minimum qui est de 7.75$ l'heure. Pour ce qui est des congés fériés, nous sommes toujours ouvert et je préfère travailler pendant ces journées car mon salaire se rapproche alors de 12$ l'heure.

Nous sommes quatre amis qui travaillons chez Essoalors les conditions de travail sont assez bonnes. Nous n'avons pas de pauses à des moments précis, mais, quand il n'y a pas de clients à servir nous avons une petite pause.

J'aime bien ce travail. Il n'est pas très exigeant physiquement. L'hiver les touristes sont beaucoup moins nombreux et il peut s'écouler facilement quinze à vingt minutes entre chaque voiture, alors je vais pouvoir faire mes travaux. C'est pour cette raison que je vais travailler pendant mes études. Comme j'ai déjà indiqué, nous sommes quatre amis, alors il est très facile pour moi d'ajuster mon horaire selon mes heures de cours. Si j'ai la chance de faire plus d'heures, je vais le faire sinon je vais en faire moins dépendamment de mes besoins.

Cet emploi m'a permis de constater qu'il faut aller à l'école pour pouvoir faire un bon salaire, car à 7.75$ l'heure, on ne va pas très loin. Je n'ai pas encore d'idées bien précises du poste que je veux occuper plus tard, mais je fais un baccalauréat avec spécialisation en biologie. Avec ce diplôme, je suis persuadé que je vais avoir plusieurs options alors je vais y réfléchir plus tard. Mais pour l'instant j'aimerais bien travailler dans un hôpital.

Éric Roy est étudiant au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Valérie Deschênes
Date : 22 septembre 2008
Sujet : Mon emploi d'été

Puisque, j'étais étudiante en sciences infirmières l'an dernier, j'ai donc travaillé pour une association dans le domaine de la santé durant l'été. Mon emploi pour le centre d'activité Le Lienconsistait à faire un peu d'entretien ménager, d'accompagner les clients dans leurs activités, de leur venir en aide au besoin et de les écouter lorsqu'ils avaient le besoin de parler. Les heures d'ouverture du centre sont de 10 h à 15 h 30 et mes heures de travail étaient de 8 h 30 à 16 h 30 du lundi au vendredi. Je n'avais aucune pause durant les heures d'ouverture et je prenais le repas du dîner avec les clients. J'ai travaillé pour une période de 8 semaines au salaire minimum et j'avais congé pour les jours fériés.

Les activités que nous faisions étaient par exemple d'aller cueillir des framboises et des fraises, de visiter d'autres centres d'activités comme ceux de Grand-Sault et de Sainte-Anne, aller faire du magasinage avec les clients, aller au Lac-Baker, etc. Ces activités permettaient aux clients de développer une confiance en eux-mêmes et une satisfaction personnelle.

J'ai adoré faire ce travail car cela m'a apporté une grande force mentale. Ce fut une belle expérience auprès des gens avec besoins spéciaux en santé mentale. J'ai aussi une meilleure confiance en moi. Je comprends la vie et les nécessités que plusieurs gens ont besoin dans notre entourage. Ce travail m'a donc sensibilisée au monde médical.

Durant cette année, je préfère consacrer mon temps à mes études, mais au besoin, je travaillerais peut-être quelques heures durant la fin de semaine. Pour conclure, ma destinée semble me diriger vers un travail dans lequel je viendrai en aide aux gens, comme travailleuse sociale par exemple.

Valérie Deschênes est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : André Pelletier
Date : 22 septembre 2008
Sujet : Mon emploi d'été

Depuis l'âge de 12 ans, je fais partie des cadets de l'aviation royale du Canada. Cet été, j'ai eu la chance d'être employé au sein d'un des nombreux centres d'instruction d'été qui sont offerts aux cadets. Ceci étant ma deuxième année à être employé à titre d'instructeur, je me devais de rester dans la région de l'Atlantique. Contrairement à l'été précédent, où je m'étais rendu à Cold Lake en Alberta pour enseigner le leadership à des adolescents d'environ 16 et 17 ans, cet été, je me suis rendu à Greenwood en Nouvelle-Écosse pour enseigner un cours de formation de base à des enfants de 12 et 13 ans. J'ai trouvé l'expérience très différente, mais toute aussi enrichissante. C'est un peu différent d'essayer d'expliquer quelque chose à un enfant plutôt qu'à une personne qui a notre âge ou presque. J'ai donc dû développer une nouvelle manière d'enseigner et d'aborder les cadets. L'horaire à lequel je m'étais habitué l'année précédente avait aussi beaucoup changé.

Ma journée consistait à me lever à 6 heures le matin, préparer mon uniforme pour la journée, et ensuite amener les cadets qui étaient sous ma supervision déjeuner. Après le déjeuner, nous nous rendions tous sur un terrain de parade, où on levait le drapeau canadien et on jouait l'hymne national. Par la suite, lorsque la parade était terminée, on se rendait dans une salle de classe, où des cours de base étaient offerts ainsi qu'une introduction sur l'aviation, l'histoire canadienne, le fonctionnement du gouvernement canadien, etc.

Mais ces périodes en classe occupaient seulement une journée sur deux. Durant les autres journées, les cadets se familiarisaient avec les avions. Entre autres, ils avaient la chance de faire un tour de Cessna, ainsi qu'un tour en planeur. Ils ont aussi eu la chance d'apprendre les rudiments de la survie en forêt. Lorsque toute la journée d'entraînement était terminée, les cadets retournaient dans leur logement pour préparer leur uniforme pour la journée du lendemain. Lorsque cette petite tâche était complétée, ils avaient le reste de la soirée pour socialiser et s'amuser. De mon côté par contre, je devais préparer mon uniforme, qui est plus formel que celui des cadets, donc qui exige plus de temps et d'effort. Ensuite, je devais préparer mes leçons pour les journées qui allaient suivre. Lorsque tout cela était fini, je pouvais relaxer un peu et socialiser avec les autres personnes de mon entourage.

En tout, je travaillais environ 14 heures par jour. J'avais droit à une journée et demie de temps de repos par semaine. J'ai été très content de d'apprendre que ces congés étaient tout de même rémunérés. De plus nous avions tous droit à deux jours supplémentaires de vacances durant l'été. Mon emploi d'été a vraiment été une expérience inoubliable et enrichissante. J'ai vraiment apprécié ce travail. De plus je suis revenu avec une belle somme d'argent en poche. En sept semaines j'ai ramassé plus de 3500$, ce qui paie presque tous mes frais de scolarité pour la session automne.

Présentement, je n'occupe aucun emploi à temps partiel, mais je suis présentement à la recherche d'un travail qui pourrait convenir à mon horaire. Je vais tenter ma chance avec la suppléance scolaire car cela pourrait me donner de l'expérience supplémentaire pour mon travail futur de professeur d'histoire.

André Pelletier est étudiant au baccalauréat avec spécialisation en histoire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Zea Sinstadt
Date : 22 septembre 2008
Sujet : Mon emploi d'été

Cet été je suis allée en vacances en Colombie-Britannique pendant un mois. Alors, je n'ai donc pas travaillé durant cette période. Cependant, à mon retour de voyage, j'ai travaillé à l'épicerie Superstore de Grand-Sault. J'étais commis dans le département d'électronique. Les conditions de travail étaient bonnes, le travail à effectuer n'était pas difficile, en fait c'était très simple! La seule critique que j'avais c'était qu'il faisait extrêmement chaud dans le laboratoire photo. Le salaire que je recevais était environ un dollar de plus que le salaire minimum actuel.

Lorsque je suis allée en vacances pour un mois, ce n'était pas un congé payé! À mon retour, je travaillais à temps partiel et j'avais droit à une pause-café de quinze minutes.

Ça faisait plus d'un an et demi que j'étais employée du Superstore. Durant cette période, j'ai travaillé dans plusieurs départements. Je n'aimais pas mon poste dans le département d'électronique, car le travail n'était pas assez diversifié. On faisait toujours les mêmes tâches; il n'y avait pas de variété.

Durant mes études universitaires je vais occuper un emploi à temps partiel. Récemment, j'ai obtenu un nouvel emploi au Studio Mode à Grand-Sault. Je m'attends de travailler seulement les fins de semaine soit un maximum de dix heures par semaine. Le Studio Mode est une boutique de vêtements modernes avec un style très classique. J'ai déjà commencé à travailler et j'adore tellement cela! Je suis toujours entourée de gens et je conseille les clientes dans les choix de vêtements afin qu'elles sortent de la boutique fières de leurs achats.

Pour conclure, j'ai pleins de fabuleux rêves pour mon avenir! Je veux travailler dans le domaine du design d'intérieur. Je veux me spécialiser dans les concepts de design et des créations qui sont écologiques, économiques et exceptionnels! J'ai très hâte de débuter mon cheminement à l'université pour pouvoir réaliser tous mes rêves!

Zea Sinstadt est étudiante au baccalauréat appliqué en design d'intérieur à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Marika Savoie
Date : 22 septembre 2008
Sujet : Mon emploi d'été

Au début de l'été, je voulais prendre ça « relaxe » puisque c'était mon dernier été avant le début des études universitaires. C'est une grosse étape dans ma vie; on peut même dire que c'est une toute nouvelle vie qui commence. Par la suite, j'ai réalisé que le coût des études était très élevé donc je voulais ramasser de l'argent afin de pouvoir me gâter un peu. J'ai donc décidé de reprendre mon emploi au dépanneur McIntyre situé à Charlo. J'y avais déjà travaillé l'été dernier.

Les tâches à accomplir étaient assez simples. Je travaillais dans la cuisine donc je devais souvent laver la vaisselle, prendre les commandes des clients, vider les poubelles et je devais toujours m'occuper de la crème glacée. Mes heures de travail étaient vraiment raisonnables. Je travaillais environ vingt-cinq heures par semaine au salaire minimum. Je ne voulais pas plus d'heures. Lorsque je voulais un jour de congé, je le demandais et je l'obtenais assez facilement. Les pauses dépendaient de nous. Nous n'avions pas d'heure fixe pour aller dIner ou pour nous reposer un peu. On savait être responsable sans abuser du temps qu'on nous accordait.

Pendant mes années travaillées à ce dépanneur, j'ai réalisé que je ne veux pas ce style de vie plus tard. Je peux quand même dire que ce fut une belle expérience de travail car j'ai réussi à me débrouiller sans avoir besoin de quelqu'un pour me dire quoi faire. Les personnes avec qui je travaillais étaient toujours là pour m'aider en cas de problème. J'ai su travailler avec le public et j'ai rencontré beaucoup de gens.

Pendant mes années universitaires, je ne travaillerai pas car je veux consacrer la plupart de mon temps à mes études afin de bien réussir. Finalement, après cinq années d'études, je souhaite être enseignante dans une école primaire. Si possible, j'aimerais enseigner en troisième année. Je crois avoir la capacité pour atteindre mes objectifs.

Marika Savoie est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Vanessa Boulay
Date : 18 septembre 2008
Sujet : Mon emploi d'été

Durant l'été, j'ai occupé un emploi au foyer de soins chez Francis et compagnie Inc.situé à Kedgwick. J'avais déjà fait un stage à ce foyer durant deux mois et demi dans le cadre de mon cours COOP au secondaire. Cela m'a facilité la tâche pour avoir un emploi durant l'été.

Je faisais beaucoup de tâches comme parler avec les résidents, les aider à jouer au bingo, faire marcher une résidante aveugle, les aider avec le bain, faire les injections d'insuline pour les diabétiques, les accompagner à la salle à manger pour le déjeuner, le dîner et le souper, les ramener à leur chambre et bien sûr le plus important était de les distraire. Mes heures de travail n'étaient jamais les mêmes. Il y avait des semaines durant lesquelles je travaillais beaucoup et d'autres où je travaillais peu. Mais, habituellement, je faisais 40 heures par semaine.

Étant donné que je n'étais qu'une étudiante et que je n'étais pas spécialisée dans ce domaine de travail, j'étais bien sûr payée au salaire minimun soit 7,74$ l'heure. Au début de l'été, je ne travaillais pas durant les fins de semaine. Mon horaire a changé et j'ai dû travailler les fins de semaine. J'avais donc des congés durant la semaine. Je n'avais pas d'heure fixe pour les pauses mais, quand c'était plus tranquille, nous prenions quelques minutes de repos avant de reprendre notre ouvrage.

J'ai vraiment apprécié ce travail car c'est justement dans ce domaine que je veux travailler plus tard. Ce fut donc une expérience que je n'oublierai jamais. Travailler avec les personnes âgés (es) est vraiment quelque chose de bien car tu apprends plein de choses qu'ils nous racontent du passé.

Je ne pense pas travailler durant mes études car je n'ai pas encore de permis de conduire donc, je suis dépendante des autres pour les déplacements.

Pour conclure, l'emploi que j'aimerais occuper après mes études est celui d'infirmière.

Vanessa Boulay est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston

De : Annie St-Amand
Date : 17 septembre 2008
Sujet : Mon emploi d`été

Pendant mon été j`ai décidé de conserver l`emploi que j`occupais durant le secondaire. J`occupais un poste de styliste à la boutique Suzy Shier de Grand-Sault. Les tâches que je devais accomplir durant mes heures de travail étaient d`accueillir les clients dans le magasin et de leur donner un bon service. Donc, par exemple, si la cliente avait besoin d`une autre taille, j`allais lui chercher le vêtement. Je devais aussi m'occuper de la caisse. Le dimanche, était la journée que j'aimais le moins puisque tous les gens des autres magasins du centre d`achat, entraient seulement à 11h45 ( puisque les magasins ouvraient à midi) alors que nous devions entrer à 10h pour laver le plancher et passer la balayeuse. Durant la journée du dimanche il fallait aussi nettoyer toutes les tringles, laver les miroirs, laver les ordinateurs, nettoyer le comptoir de caisse et ensuite mettre en ordre de grandeur tout le magasin. Je ne peux pas dire que je détestais faire le ménage le dimanche sauf que quand c`est toujours la même personne qui fait cette tâche, ce n`est pas toujours plaisant.

Les heures que j`ai eu cet été n`étaient pas ce que je pensais avoir puisque ma gérante m`avait dit que je deviendrais une travailleuse à temps plein pour l`été mais beaucoup de choses se sont passées alors j`ai dû garder mon poste à temps partiel. J`ai essayé par la suite de me trouver un deuxième emploi mais personne ne voulait engager quelqu`un pour seulement quelques semaines.

J`ai donc travaillé de dix à quinze heures par semaine au salaire minimum durant tout mon été. À partir du 23 août j`ai pris une semaine de vacances afin de me préparer pour la rentrée universitaire, Pendant le semestre d'automne, je travaillerai quelques heures lors de congés afin d`avoir un peu d`argent.

J`ai bien aimé travailler au Suzy Shier puisque j`aime la vente mais plus tard je désire devenir hygiéniste dentaire. Cette année je n`est pas été acceptée au CÉGEP de Québec alors j'ai décidé de m'inscrire à un baccalauréat.

Annie St-Amand est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Chad St-Onge
Date : 17 septembre 2008
Sujet : Mon emploi d'été

J'ai travaillé cet été comme intervenant communautaire au troisième étage du carrefour Assomption d'Edmundston pour les Services sociaux communautaires. L'emploi consistait à travailler avec des enfants et des adolescents ayant divers troubles sociaux. Le but était de faire des activités sociales et culturelles avec eux afin qu'ils apprennent à se débrouiller dans la société.

Les conditions de travail étaient superbes. Je faisais mon propre horaire, mais je devais avoir au moins 37.5 heures par semaine. Je pouvais aussi accumuler mes heures; par exemple, si je les amenais voir les baleines à Rivière-du-Loup et que c'était une activité de 10 heures, le lendemain, il y avait une activité de cinq heures et le reste de la journée était libre. Le salaire était de 7.75 $ de l'heure et je recevais 9.50 $ pour le dîner. Et comme nous étions toujours sur la route, j'étais payé 0.39 $ du kilomètre. Pour avoir des journées de congé, je devais accumuler mes heures en travaillant les soirs et les fins de semaine. Les jours fériés n'étaient pas payés et je n'avais pas le droit de travailler, car il n'y avait personne au bureau pour les urgences.

J'ai adoré l'expérience parce que ça fait trois ans que je travaille dans le milieu de l'intervention. Auparavant, je travaillais pour Portage avec les adolescents et les adultes toxicomanes dans un milieu fermé comme une prison sans barreaux. Cet emploi m'a donné une différente approche d'intervention et plus de liberté à développer mes connaissances. Durant mes études, je vais travailler au Service d'aide à la famille sous contrat avec un adulte à besoin et faire l'embauche. Je ferai mon propre horaire, donc il y a des semaines où je travaillerai 10 heures et d'autres 40 heures. Tout dépendra de mes études et des travaux à faire.

Après mes études, j'aimerais être travailleur social pour l'Aide à la famille et prendre de l'expérience pour ouvrir ma propre clinique thérapeutique pour les toxicomanes.

Chad St-Onge est étudiant au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Valerie McLaughlin
Date : 17 septembre 2008
Sujet : Mon emploi d'été

Cet été, pour la quatrième année consécutive, j'ai eu l'occasion de travailler au Cabinet Juridique McLaughlin; un bureau d'avocats/notaires situé au centre-ville d'Edmundston.

L'emploi que j'occupais est comparable à celui de secrétaire, puisque répondre au téléphone, dactylographier des lettres, faire des photocopies, numériser et classer divers documents faisaient partie des tâches que je devais effectuer. L'expérience que j'acquis au fil du temps me permis d'exécuter des tâches plus complexes que celles des années précédentes, comme, par exemple : prendre en charge les engagements d'un dossier précis. Les heures d'ouverture du bureau, ainsi que mes heures de travail, étaient de huit heures trente à seize heures trente, du lundi au vendredi, avec une heure pour dîner à tous les jours. Une journée de travail comptait sept heures donc, une semaine en comptait trente-cinq. Le Cabinet comprend deux avocats et deux secrétaires qui travaillent annuellement. J'ai donc pu remplacer des employés qui prenaient congé en cette saison estivale. J'étais payée le salaire minimum de sept dollars et soixante et quinze sous l'heure. Lors des journées fériées, le bureau était fermé alors j'en tirais des congés non-payés.

J'ai bien aimé occuper cet emploi puisque l'atmosphère de travail était agréable la plupart du temps et le droit est un domaine qui m'intéresse fortement. Même si mon employeur s'avère aussi être mon père, je ne crois pas que cela ait nuit à notre rapport professionnel ou familial. Je compte travailler une dizaine d'heures par semaine durant mes études universitaires, non pas dans un bureau d'avocats, mais bien dans une boutique de vêtements pour enfants gérée par ma mère.

Lorsque j'aurai terminé mon baccalauréat ès arts multidisciplinaire, je compte poursuivre mes études en droit. J'ai eu la chance à maintes reprises d'observer la profession d'avocat et je crois bien que c'est un domaine dans lequel je saurai me surpasser.

Valerie McLaughlin est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Dominique Bouchard
Date : 29 septembre 2006
Sujet : Mon emploi d'été 2006

L'emploi que j'ai occupé cet été était un emploi de rêve. Tout étudiant devrait être en mesure d'avoir un emploi de ce genre. J'ai travaillé pendant huit semaines pour la Foire Brayonne, un festival d'été à Edmundston. Beaucoup de gens croient que la Foire Brayonne ne dure que cinq jours et qu'il n'y a pas assez de travail pour huit étudiants mais détrompez-vous. La Foire Brayonne demande beaucoup de temps de bénévolat, de patience, de compréhension et surtout beaucoup de gens prêts à travailler à l'organisation du festival. En tant qu'étudiante, j'étais payée au salaire minimum et je travaillais quarante heures par semaine. J'ai aussi fait des heures de bénévolat.

Au cours des huit semaines, j'ai exécuté plusieurs tâches toutes différentes les unes des autres. Tout était important, y compris le ménage et répondre au téléphone. Il n'y avait pas de patron parce que ce sont des bénévoles qui organisent la Foire Brayonne. Ça rend le travail encore plus intéressant parce que personne ne se prend pour un autre et presque tout le monde s'entend bien, ce qui crée une atmosphère de travail très plaisante.

Il y a beaucoup de travail à faire avant la Foire. Il y a toujours quelque chose à faire pour aider un bénévole à accomplir ses tâches comme l'organisation des loges pour les artistes invités, la préparation des sports et la planification d'un module très important, l'administration. Tous les petits détails sont importants et doivent être faits dans un court laps de temps.

Mon travail consistait donc à répondre au téléphone, prendre les messages, faire un peu de ménage, rédiger les textes d'introduction des artistes qui se produisent à la place de l'artisan, lors des mini spectacles et les spectacles en soirée. Une de nos plus grandes tâches était de connaître l'horaire de la Foire par cœur.

Ce que j'ai le plus aimé de mon emploi d'été a été d'avoir eu la possibilité de rencontrer les artistes qui présentaient un spectacle au stade Turgeon : Longue Distance, Mathieu Provençal, Marie Mai, Mentake, Hugo Lapointe et Steve Gagné (celui qui rendait hommage à Phill Colins). J'ai gardé contact avec un des membres du groupe Longue Distance. Ils sont vraiment gentils et humains contrairement à d'autres artistes. J'ai été déçue par certains artistes, comme Jonas et Les Cowboys Fringants. C'était difficile de les approcher ou de leur parler parce qu'ils sont trop populaires. Ceux-ci étaient accompagnés de gardes du corps.

J'ai vraiment aimé mon expérience et les gens avec qui j'ai travaillé. J'ai déjà hâte à l'été prochain pour pouvoir postuler de nouveau pour cet emploi étudiant. Mais ce n'est qu'un programme d'été, alors pour l'instant je ne travaille plus.

Quand on travaille pour un comité comme la Foire Brayonne où il y a beaucoup de bénévoles, on se fait facilement des contacts. Tous les hommes et toutes les femmes les plus importants de la ville aident à l'organisation de cet évènement culturel qui touche les gens de tous les âges.

Plus tard, je voudrais devenir enseignante au secondaire et partager ma passion pour l'histoire avec des jeunes et faire tout mon possible pour qu'ils apprennent à aimer davantage cette discipline.

Dominique Bouchard est étudiante au baccalauréat ès arts, majeur en histoire, à l'Université de Moncton, campus de Moncton.

De : Annie Michaud
Date : 29 septembre 2006
Sujet : Mes emplois d'été

Lors de la saison estivale, j'ai travaillé comme hôtesse de karaoké et serveuse dans deux bars. Le propriétaire d'un de ces établissements m'a convaincue que je détenais le potentiel et les qualités d'une excellente barmaid. Sans hésiter, j'ai accepté l'emploi qu'il m'offrait. Je réalise aujourd'hui que j'avais les yeux voilés et rien n'aurait pu me préparer pour ce qui m'attendait.

Durant l'été, j'ai vécu maintes et une émotions fortes. J'ai dû servir des gens absolument répugnants et en état d'ébriété avancé. Je suis convaincue que le mot « politesse » était complètement inexistant dans leur vocabulaire. De plus, pour travailler à son bar, un des propriétaires exigeait que toutes les employées aient la chevelure blonde. Ne vous inquiétez point, je suis totalement au courant que ceci est un comportement inacceptable et illégal car il s'agit en effet de discrimination. Ayant quitté mon emploi précédant et me retrouvant dans l'obligation de payer mon loyer, j'ai dû céder à sa demande. De plus, celui-ci ne se gênait aucunement à s'emparer de l'argent que nous avions gagné sans aucune raison valable feignant un manque de compétence en comptabilité de la part de ses employées. C'était l'enfer pur et simple!

Je dois tout de même dégager des aspects positifs de cet épisode. J'ai eu la chance de rencontrer des gens assez bien. J'ai eu l'occasion d'avoir avec eux, des conversations amusantes et à la fois enrichissantes. J'ai tout de même acquis une certaine audace et je n'hésite désormais plus à m'affirmer.

Pour conclure, j'ai finalement réalisé qu'une éducation post-secondaire est primordiale et ainsi, pour atteindre mes objectifs professionnels, je dois persévérer peu importe les obstacles auxquels je devrai faire face. Dans le futur, je peux m'imaginer enseigner la littérature anglaise ou l'histoire, et ce préférablement dans une école secondaire en Europe.

Annie Michaud est étudiante au baccalauréat en éducation à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : André Beaulieu
Date : 29 septembre 2006
Sujet : Mon emploi d'été

Cet été, j'ai eu la chance de travailler à Greenwood, ville qui abrite une base aérienne des Forces canadiennes. Cette ville est située dans la vallée d'Annapolis en Nouvelle-Écosse.

L'emploi que j'occupais découle d'un partenariat avec la ligue des Cadets du Canada et le ministère de la Défense nationale. Donc, mon superviseur provenait du département de la Défense nationale, Division aérienne.

Cet emploi était d'une durée de sept semaines. La première semaine était consacrée à la formation, l'évaluation, la simulation et l'entraînement intense. Cette semaine avait donc pour but de nous sélectionner selon nos expertises, nos connaissances et nos forces. Ensuite nos superviseurs nous attribuaient un rang, un département et un partenaire. Ce partenaire travaillait avec toi pendant les six semaines suivantes.

Ce genre d'emploi est l'emploi d'un cadet cadre. Nous sommes environ 90 à occuper cet emploi durant l'été. Nos journées débutent à environ six heures le matin pour ensuite se terminer vers minuit et cela, six jours par semaine. Il ne faut surtout pas oublier de se coucher avec un habit très près de notre lit, car nous sommes sur appel vingt-quatre heures par jour, sept jours par semaine. Nos tâches quotidiennes sont l'enseignement de la marche militaire, de l'histoire militaire ou nationale et du comportement approprié comme membre des Forces canadiennes. Aussi, nous devons superviser une escouade composée d'une trentaine de jeunes de 12, 13 et 14 ans. Ceux-ci, en majorité, sont séparés de leurs parents et de leur maison pour la première fois de leur vie. Donc, nous avons aussi le rôle de mère, de père et de toute autre personne nécessaire pour aider ces jeunes (infirmier, psychologue, travailleur social et médiateur).

Ce genre de travail est parfait pour découvrir ses forces, ses faiblesses et pour apprendre à se connaître soi-même. Voilà pourquoi j'ai aimé ce travail avec passion. Par contre, tout travail a son côté négatif. Prenez par exemple le fait d'avoir la vie de trente personnes entre les mains. Cela devient un peu stressant. Je préfère ne pas entrer dans les détails car ceux-ci peuvent choquer certaines personnes.

Heureusement, je n'exerce pas ce genre de travail pendant toute l'année. En effet, je travaille chez Wal-Mart pendant l'année universitaire. Ce travail est plus flexible au niveau de l'horaire et des responsabilités. Il faut aussi noter que ce travail est beaucoup moins stressant.

Finalement, comme carrière future, mon rêve est de devenir propriétaire de plusieurs entreprises. C'est un rêve que je chérie personnellement depuis très longtemps. Par contre, j'ai toujours été le genre de personne avec plusieurs objectifs en tête. Cest pourquoi j'ai aussi comme but, depuis un très long moment, de devenir premier ministre. Je ne sais pas encore si ce sera au niveau provincial ou fédéral. Une chose est certaine, c'est que je vais tenter ma chance dans l'arène politique dans un futur pas très éloigné.

André Beaulieu est étudiant au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Jessica Morin
Date : 28 septembre 2006
Sujet : Les emplois d'été pour étudiants

Tout comme bien des étudiants et des étudiantes de mon âge, j'ai travaillé cet été afin d'amasser l'argent nécessaire à mon admission à l'université. Cependant, l'obtention d'un emploi d'été ne m'a causé aucun tracas. À vrai dire, je suis employée chez Staples depuis plus de deux ans déjà.

J'ai commencé à travailler au magasin Staples au mois de septembre 2004. Cet emploi m'intéressait pour plusieurs raisons, mais la plus valable était que le commerce est situé à environ deux minutes de ma demeure. Au début, mes tâches consistaient à offrir un bon service à la clientèle en aidant les clients à trouver des articles manquants et en effectuant des retours sur certains articles. Actuellement, je suis représentante du centre de copies. C'est ce poste que j'ai occupé tout l'été et que j'occupe d'ailleurs depuis plus d'un an. Mes tâches consistent à prendre les commandes des clients, à déterminer la faisabilité de celles-ci, et à les exécuter, si possible, dans les plus brefs délais. Je dois m'appliquer pour que le résultat final soit le même que le client exige. La variété des commandes que j'exécute est très vaste; je fais des reproductions, des réductions et des agrandissements de photos, je prends les commandes pour les gens qui veulent des cartes d'affaires, des chèques, des cartes de souhaits et bien d'autres encore.

Ce que j'ai le plus aimé dans le fait de travailler chez Staples cet été, ce sont les relations entre les employés. Puisque je travaille à cet endroit depuis plus de deux ans, des liens se sont créés avec les autres associés et ils sont devenus, en quelque sorte, ma deuxième famille. J'ai aussi aimé le fait d'effectuer un travail qui m'était familier, un travail dans lequel j'avais déjà acquis les connaissances les plus utiles pour offrir un service impeccable à la clientèle. Après tout, il n'y a rien de plus encourageant que de recevoir le sourire d'un client satisfait qui nous dit que notre travail rencontre les exigences de ses attentes. Ce que j'ai le moins aimé avec cet emploi est que tous les clients ne peuvent être satisfaits. J'ai eu beaucoup de difficulté à accepter le fait que je ne peux satisfaire toutes les requêtes. Même si je poursuis présentement des études universitaires, je conserve mon emploi à raison de dix heures par semaine. Je crois être en mesure de gérer mon temps pour pouvoir continuer à gagner un peu d'argent. Quoique j'apprécie mon emploi, je ne crois pas faire carrière dans la compagnie Staples. Je souhaite plutôt devenir historienne et entreprendre des recherches sur des sujets qui me sont chers. Travailler dans des milieux historiques ou touristiques s'avère aussi être une option intéressante. Pour l'instant, mon but principal est de réussir mes études et d'être fière des résultats que j'obtiendrai. Pour le reste, la vie nous réserve plein de surprises…

Jessica Morin est étudiante au baccalsuréat en histoire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Michel Bernier
Date : 28 septembre 2006
Sujet : Mon emploi d'été

Cet été, j'ai travaillé chez Rogers Vidéo. En fait, je travaille à cet endroit depuis mars en 2005. Le gérant est vraiment compréhensif, car lorsque tu as des examens ou bien des matchs de hockey, tu peux demander congé. Il est compréhensif mais il est aussi un bon gérant. Tous les employés s'adonnent très bien avec lui.

Comme boulot ce n'était pas le plus dur car je devais servir les clients, placer les DVD et nettoyer l'établissement. Pour cette raison, j'aimais travailler à cet endroit et d'ailleurs le salaire était très bien. J'étais payé 8,10 $ et j'étais satisfait. Je ne peux pas identifier de gros inconvénients sauf le fait de travailler souvent la fin de semaine. C'était le temps le plus propice pour les gens de venir au magasin. Je ne pouvais pas toujours voir mes amis, mais je m'adaptais car je voulais gagner de l'argent.

Je ne crois pas travailler cet automne car cela pourrait nuire à mes études. Je vais attendre et voir comment ça va, et si je constate que je n'ai pas de difficulté, je pourrai chercher un petit emploi d'une dizaine d'heures par semaine. Pour ma carrière future, je n'ai point décidé. Je ne sais pas si je vais rester dans mon domaine, mais je garde espoir et je me dis que je vais avoir un bon boulot.

Michel Bernier est étudiant au baccalauréat en éducation à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Marylène Raymond
Date : 28 septembre 2006
Sujet : Mon emploi d'été

Cet été, j'ai travaillé à la bibliothèque publique de Kedgwick. Je préparais les bricolages pour « L'heure du conte » et « Mon ami pierrot » , des activités pour enfants qui se déroulent durant l'hiver. J'aidais aussi les autres employées avec leur travail, par exemple, j'aidais à préparer les activités que nous faisions pour les enfants puisque c'était le club de lecture d'été. J'ai aussi, à quelques reprises, lavé des livres, classé des livres, et j'ai également travaillé au comptoir de prêts.

J'ai adoré cet emploi d'été, et je crois que je vais postuler pour le même emploi l'été prochain. J'ai aussi aimé travailler avec les deux autres étudiantes du projet. Nos patronnes étaient super gentilles, ce n'était pas du tout comme dans mes emplois précédents. On avait du plaisir tout en travaillant avec nos employeurs.

Durant cette année, je ne crois pas que je vais travailler tout en poursuivant mes études car ça demande trop de temps pour moi. Je sais que je suis une personne qui doit être « poussée » pour faire mes travaux et étudier. Alors, je ne crois pas qu'avoir un emploi en plus de mes études serait la meilleure chose pour moi.

Plus tard, j'aimerais être enseignante dans une petite école car j'ai fréquenté une petite école et j'aime bien l'atmosphère qui s'en dégage.

Marylène Raymond est étudiante au baccalauréat en éducation à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Marie-Josée Bossé
Date : 28 septembre 2006
Sujet : Mes emplois d'été

M'interroger sur les emplois d'été fut pour moi un défi à relever. Je dois dire que durant ma courte existence, je n'ai pas eu l'occasion d'avoir beaucoup d'emplois d'été. Cela ne fait que deux ans que je me retrouve sur le marché du travail durant l'été. Il est vrai qu'avant, et cela depuis l'âge de douze ans, j'ai occupé la fonction de gardienne auprès de tous mes cousins et cousines. J'ai aussi à l'occasion été la gardienne des enfants de plusieurs amis de ma famille.

J'ai eu mon premier emploi d'été lorsque j'avais seize ans. À cette époque, je passais une partie de mes vacances d'été chez mon père. J'ai oublié de dire que mes parents sont séparés depuis de nombreuses années. Durant l'été, mon père nous amenait, mon frère, ma sœur et moi, en vacances. Nous sommes allés à un terrain de camping dans la région du Nord-Ouest. Le propriétaire du terrain a demandé à mon père, s'il connaissait quelqu'un qui voulait avoir un emploi d'été. L'emploi consistait à faire le nettoyage des chambres de son motel. Mon père m'a demandé si je voulais me faire un peu d'argent. Comme il y avait plusieurs choses que je voulais m'acheter (et de l'argent je n'en avais jamais assez), j'ai vite sauté sur l'occasion. J'ai donc fait le nettoyage d'une douzaine de chambres durant tout l'été. Je dois dire que je n'ai pas beaucoup aimé ce travail, car mon employeur était très difficile et avait déjà un parti pris pour sa propre fille. À la fin de l'été, j'étais très heureuse de pouvoir retourner à l'école. Cela me donnait une très bonne raison pour quitter cet emploi que je n'ai pas beaucoup aimé.

L'été suivant, j'ai débuté comme caissière au magasin Wal-Mart d'Edmundston. Cet emploi était plus dans mes cordes. Je suis une personne très sociale qui adore parler avec les gens. Cette fois, mon employeur était très satisfait de moi. J'ai reçu la formation pour travailler dans plusieurs départements et j'ai pu ainsi travailler au service à la clientèle. J'ai tellement aimé cet emploi que je suis toujours là. Il est vrai que cela n'est pas toujours très facile de « mélanger » emploi et études. Il faut apprendre à faire de nombreux sacrifices. Je ne peux pas sortir avec mes amis tous les jours. Je dois le faire lorsque mon horaire me le permet.

Je vous rassure, je n'ai pas l'intention de passer le reste de ma vie à travailler dans un Wal-Mart. J'ai d'autres projets, je veux réaliser l'un de mes plus grands rêves. Je veux devenir enseignante au niveau primaire. J'ai toujours adoré travailler auprès des jeunes. Lorsque j'étais gardienne de mes petits cousins et cousines, je m'amusais à inventer de nouveaux jeux pour eux. Leur apprendre de nouvelles choses était pour moi quelque chose de grandiose. Ceux-ci aimaient beaucoup jouer avec moi à ces nouveaux jeux. C'est pour cette raison que j'ai décidé d'entreprendre des études dans le but de devenir enseignante. Dans cinq ans, j'aurai la chance de voir mon grand rêve devenir une réalité.

Marie-Josée Bossé est étudiante au baccalauréat en arts et sciences sociales à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Véronique Albert
Date : 28 septembre 2006
Sujet : Mon emploi

 « Welcome to A&W, est-ce que je peux prendre votre commande? » Je dois avoir dit cette phrase des milliers de fois cet été! À la fin de ma première année universitaire, l'an dernier, j'ai commencé à travailler au A&W à Grand Sault. J'étais caissière, surtout au service au volant, et c'est souvent moi qui ouvrais et fermais le restaurant. Je devais compter les caisses, faire les rapports, m'occuper des autres employés et, s'il n'y avait pas de superviseur, m'assurer que tout était prêt pour la journée et propre en plus de servir les clients.

vail étaient amicaux. En plus, le fait d'avoir des touristes comme clients était un atout, tout simplement parce que ces gens étaient originaires de différentes localités. Tout en discutant avec les clients, on pouvait découvrir de belles régions à visiter et ceux-ci pouvainet nous conseiller des endroits à visiter comme par exemple, les chutes Niagara.

Par contre, ce domaine de travail était très mouvementé pendant la saison estivale. Il fallait que la personne soit capable de prendre un certain niveau de stress. En effet, il fallait souvent réagir vite face aux demandes et aux plaintes des clients.

Cet emploi d`été m`a également permis d`acquérir de l`expérience sur le marché du travail ce qui m`a ensuite permis de décrocher un emploi à temps plein, pour un hôtel dans la région d'Edmundston. Les heures de travail pouvaient varier pendant l`hiver et l`été. Le salaire était environ de 9,50$ l'heure.

Je crois que j`ai reçu beaucoup plus de plaintes des clients dans le secteur hôtelier comparativement à un parc provincial. Pour commencer, un parc provincial n`a pas besoin d`être nettoyé autant qu`une chambre d'hôtel après que le touriste est parti.

Même si j'ai aimé mon e

De : Shawn Francis
Date : 27 septembre 2006
Sujet : Mon emploi d'été

Pendant l'été, j'ai travaillé comme pêcheur de homards de juin jusqu'à la fin juillet et pêcheur pour le crabe des roches en septembre. Cet emploi m'a permis de vivre des expériences utiles pour la vie. Ce travail était exercé à Bouctouche et mon employeur était mon père. Il travaille comme coordinateur de pêche pour la réserve de la Première Nation malécite de Madawaska. C'est lui qui organise la pêche pour la réserve et c'est grâce à lui que j'ai ce poste à tous les étés.

Ce poste consiste à aller sur l'eau et pêcher les homards et les crabes dans des cages en broche laissées dans l'eau. Il faut travailler 6 jours sur 7 et j'ai le dimanche de congé. Cependant, en plus d'être un coordinateur de pêche, mon père gère un restaurant à temps plein, alors je sacrifie parfois ma journée de congé pour aider les employés au restaurant. J'ai adoré mon été parce que pour moi travailler dehors et être sur l'eau, c'est formidable. Mais, oui, il y a un mais. Quand tu pêches, il faut que tu travailles de quatre heures du matin jusqu'en après-midi parce qu'on ne peut pas dire à quelle heure on termine. Un accident peut arriver sur l'eau.

Je prévois faire ce métier à tous les étés pour me faire de l'argent et c'est un emploi qui m'aide à me garder en forme. Je ne vais pas faire ce métier toute ma vie, détrompez-vous, je suis présentement à l'université pour faire un baccalauréat multidisciplinaire et ensuite, me tourner vers la traduction et étudier à Ottawa.

Shawn Francis est étudiant au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Louis Pierre Corriveau
Date : 27 septembre 2006
Sujet : Mon emploi d'été

Cet été j'ai travaillé avec mon père. Mon père est entrepreneur et propriétaire d'une entreprise de camionnage spécialisée dans le transport de marchandises en vrac, comme du grain, de l'ashpalte froide, des pommes de terre, du sable, etc. Avec neuf camions sur la route qui roulent de cinq à six jours par semaine, cela demande de l'entretien. Alors, cet été, j'ai aidé le mécanicien de mon père à faire l'entretien des camions. Mon emploi était essentiellement celui de journalier car je me suis aussi occupé de l'entretien du bâtiment. Quand je dis bâtiment je parle du garage et du bureau d'administration qui sont rattachés ensemble. J'ai fait les commissions comme aller chercher les pièces nécessaires pour les camions. J'ai aussi lavé les camions car il est très important d'avoir une bonne image et cela commence avec des camions bien lavés puisque c'est la première affaire que le client voit quand il reçoit son produit. Mon été a passé vraiment vite car cet emploi m'a gardé très occupé.

Le garage de mon père est situé à Beaumont dans le comté de Bellechasse au Québec. Alors j'étais parti toute la semaine. C'est le grand incovénient de mon emploi de cet été. J'ai moins aimé le fait que j'étais loin de mes amis et de la famille. Mes fins de semaine étaient écourtées car je travaillais aussi le samedi. Par contre, il y a des avantages à travailler pour ton père et à être loin de chez soi, par exemple : pension gratuite, repas gratuits, etc. Bref, cet emploi je l'ai depuis quelques années et je l'aime bien même si cela m'éloigne de chez nous. Parfois il faut faire des petits sacrifices pour faire de l'argent et vivre des expériences. L'été prochain j'envisage peut-être la possibilité de me trouver un emploi ailleurs, pour faire changement et vivre d'autre chose.

Louis Pierre Corriveau est étudiant au baccalauréat en éducation à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Martine Levasseur
Date : 25 septembre 2006
Sujet : Cet été, j'ai travaillé...

Cet été, j'ai travaillé dans un magasin à rayons. J'étais caissière et aussi commis de plancher. En tant que caissière, je tenais la caisse bien entendu, je répondais au téléphone et je dirigeais les clients vers le département recherché. Lorsque j'étais commis de plancher, mon patron m'envoyait souvent dans le département des dames, c'est-à-dire le département de vêtements pour dames. Je classais le département, je rangeais les vêtements laissés dans les cabines d'essayage et j'aidais les clients.

J'aimais mon travail parce que je m'entendais bien avec les autres employés. Mais mon patron n'était pas très gentil et pour être franche, je me demandais souvent ce qu'il faisait là car il n'était pas doué pour diriger des employés. Il était toujours très nerveux et très sérieux.

Je ne travaille plus là maintenant car je ne veux pas travailler durant mes études. Je ne sais pas encore ce que j'aimerais comme emploi plus tard. J'hésite entre psychologue et infirmière.

Martine Levasseur est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Mélanie Plourde
Date : 25 septembre 2006
Sujet : Mon emploi l'été dernier

Depuis maintenant six belles années je fais partie des Cadets de l'Aviation royale du Canada. J'ai eu la chance de faire quatre camps d'été, soit un cours de base de deux semaines, un cours de leadership de trois semaines, un cours d'instruction de trois semaines également et le dernier, le cours de leadership avancé de six semaines en Alberta. Donc cet été, j'ai décidé de m'inscrire comme « staff » (cadet-cadre) dans un centre d'instruction d'été des Cadets de l'Air à Greenwood en Nouvelle-Écosse. Au début de l'été, j'ai passé des tests de qualification pour savoir avec quel groupe je devais travailler pendant l'été. Avec les bons résultats que j'ai réussi à obtenir, je me suis classée sergent pour les cadets qui font le cours de base. J'ai eu trois groupes différents. Je devais leur enseigner les notions de base des cadets. Donc, en réalité, j'ai beaucoup touché au métier de l'enseignement. Je devais même leur donner des évaluations pour savoir si la matière avait été bien retenue. La chose que j'ai moins aimée est que je suis francophone et je devais seulement donner mes cours en anglais. Cela a été une nouvelle adaptation pour moi. Mais maintenant je suis bilingue. Je devais apprendre la discipline et toutes ces choses, car mes cadets étaient âgés d'environ 12 ans. À cet âge, la maturité n'est pas encore complètement acquise. Cependant, ce que j'ai le plus adoré est le fait de m'avoir fait de nouveaux amis une fois de plus. J'ai maintenant des amis un peu partout au Canada qui partagent la même passion que moi, soit les Cadets de l'Aviation royale. Durant ce magnifique été, j'ai eu la chance d'établir de belles relations avec les officiers, avec mes coéquipiers de travail mais aussi avec tous mes cadets. À la fin de l'été, chaque cadet-cadre devait lire les opinions que les cadets avaient données à leur sujet. J'ai reçu que de bons commentaires. J'en suis très fière! Je me dis que même si je suis francophone, j'ai réussi à faire mes preuves et à me prouver pour mes petits cadets. Malheureusent, le temps des camps d'été pour moi est terminé. Je suis maintenant graduée des cadets. Cependant, pendant la prochaine année, j'ai décidé d'entrer en tant qu'officier pour les cadets. Cela me donnera donc un peu d'argent à chaque mois. Ce n'est pas beaucoup, mais quand même assez pour m'aider avec mes études. Je suis toujours « mélangée » sur mon choix de carrière. C'est pourquoi je suis inscrite au baccalauréat multidisciplinaire. J'aimerais beaucoup être psychologue mais j'aimerais aussi être enseignante au secondaire dans les sciences familiales. Depuis quelques semaines, je me dis que l'éducation commence à prendre une très grande place dans mes choix. Cela doit être sans doute grâce à l'expérience acquise cet été. Je crois vraiment que dans la prochaine année, mes décisions seront plus convaincantes.

Mélanie Plourde est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Patrick Ouellette
Date : 25 septembre 2006
Sujet : Mes travaux d'été

Cet été, j'ai travaillé à l'École de hockey du Madawaska et au Kart Time à Saint-Basile. Les tâches que j'avais à faire à l'École de hockey étaient d'enseigner aux jeunes gardiens de but les techniques de base et comment bien les appliquer. J'étais sur la glace une fois par jour pendant une semaine et j'étais payé 25 $ par session. Ce que j'aimais de ce travail, c'est que je jouais au hockey en travaillant et aussi, mes coéquipiers entraîneurs m'aidaient quand je ne comprenais pas les exercices. Ils étaient toujours de bonne humeur. Ce que je n'ai pas aimé de cette semaine, ce sont les petits qui ne se forçaient pas et qui ne voulaient rien savoir des petits trucs que je donnais pour les aider.

Vu que l'École de hockey du Madawaska ne durait qu'une semaine, j'avais un autre emploi à plein temps. Je travaillais au Kart Time à Saint- Basile. Cet emploi consistait à prendre soin des « karts » , à servir les clients, à surveiller les personnes qui étaient sur la piste pour ne pas qu'elles fassent des folies et, finalement, à faire un peu de mécanique en cas de besoin. J'étais juste payé le salaire minimum, mais j'ai eu du plaisir. Ce que j'aimais de ce travail, c'est qu'on voyait beaucoup de personnes et que parfois je pouvais « rider » gratuitement. Ce que je n'ai pas aimé, c'est que souvent des « karts » se brisaient et il fallait que les clients attendent. Après un bout de temps, ils s'impatientaient et se défoulaient sur nous.

Pour conclure ce petit texte, j'ai vraiment aimé ces emplois, mais je ne prévois pas travailler pendant cette session, car je veux m'habituer au rythme universitaire, qui est tout nouveau pour moi. Pour répondre à la question de l'emploi que je veux occuper plus tard, j'en ai aucune idée. C'est pour ça que je suis inscrit au baccalauréat multidisciplinaire.

Patrick Ouellette est étudiant au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Mélissa Dufour
Date : 25 septembre 2006
Sujet : Mon emploi d'été

Cet été, j'ai travaillé pour un projet étudiant au Centre d'accès communautaire à Edmundston. Nous étions quatre étudiantes engagées sur ce projet du gouvernement provincial. Mon emploi consistait à faire de la publicité pour tous les centres d'accès communautaires du Nord-Ouest, c'est-à-dire chaque région située entre Grand-Sault et Saint-François. Aussi, une à deux fois par semaine, nous devions organiser des cybercamps pour les jeunes. J'ai vraiment aimé cette activité. Travailler avec les jeunes a été une expérience que j'ai adorée et que j'aimerais sans doute refaire. Par contre, ce que j'ai moins apprécié de ce projet étudiant a été le manque de disponibilité de mon employeur. J'ai eu peu de soutien mais je me suis tout de même débrouillée de mon mieux. Cette expérience m'a aidée à mieux me débrouiller face au public.

Cette année, durant l'année universitaire, j'aurai un emploi à temps partiel au Dekadan, un bar à Edmundston. J'y travaillerai cinq heures par semaine, soit les vendredis ou samedis soirs. Cet emploi me convient très bien car travailler plus d'heures pourrait bouleverser mon année universitaire.

Pour ce qui est de mon emploi futur, j'envisage premièrement de terminer mon baccalauréat multidisciplinaire pour ensuite m'inscrire à la Faculté de droit de Moncton.

Mélissa Dufour est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : François Martin
Date : 25 septembre 2006
Sujet : Mon emploi d'été

Je travaille depuis l'âge de 14 ans chez Martin Small Equipment, un commerce qui vend de l'équipment récréatif tel que des motos, des motoneiges et des véhicules tout terrain, ainsi que des outils de travail comme des scies à chaîne et des tondeuses à gazon. Le commerce est dirrigé par les deux propriétaires : Luc Martin et Jean Martin. Ce dernier est mon père. Bien sûr, travailler pour son père comporte certains avantages, et c'est pour cette raison que mon travail ne nuit pas à mes études.

Quant aux tâches qui me sont assignées, on peut dire que j'ai occupé la plupart des postes à un moment ou un autre. Présentement, mon travail principal est de m'occuper du comptoir des pièces. Ce travail consiste à utiliser divers programmes informatiques afin de trouver le numéro d'une pièce qui a besoin d'être changée. Ensuite, on se sert de ce numéro pour déterminer le prix et commander la pièce si nécessaire. Je m'occupe aussi de la réception des commandes et de certaines livraisons. J'aime mon travail car il y a une grande variété de tâches à accomplir, ce qui écarte la monotonie. Aussi, ce travail me permet d'obtenir des vêtements ou accessoires à prix modique. Cependant, ce travail sert peu mes intérêts puisque mon but est de me lancer en droit après avoir obtenu mon baccalauréat. Aussi, ce travail peut parfois devenir une source de stress considérable.

Je poursuivrai mon emploi durant la session, avec un maximum de 16 heures par semaine, ce qui est raisonnable étant donné mon horaire. Aussi, le fait que je travaille pour mon père me donne une certaine flexibilité et surtout l'assurance que mes études aient une position prioritaire sur tout autre chose, y compris le travail.

François Martin est étudiant au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Vicky Bossé
Date : 20 septembre 2006
Sujet : Nouvelle expérience de travail

Bonjour à tous,

Pour débuter, voici mon texte au sujet du travail que j'ai effectué avant l'été 2006. Pour être honnête avec vous, je n'ai pas vraiment travaillé cet été car j'étais en congé de maternité.

Avant l'été 2006, mon travail était celui de serveuse de bar au Bistro. Cet emploi était très avantageux monétairement. Je recevais le salaire minimum car j'étais seulement employée à temps partiel. De plus, j'étais très chanceuse de travailler les fins de semaine, de soir, parce que les pourboires me permettaient de faire un surplus. Mon salaire lors d'une fin de semaine de 8 heures de travail non-consécutives se situait autour de 160 $ minimum. Les autres avantages de ce travail, sont le développement de ma patience, de mon écoute et de mon endurance physique. La patience est très nécessaire avec les personnes en boisson contant leurs problèmes de tous les jours.

Cependant, il y avait aussi des inconvénients à ce travail. Le travail de fin de semaine limite les loisirs avec les amis. Aussi, travailler avec le public crée souvent des rencontres assez déplaisantes. Ensuite, le travail sur la semaine impliquait des journées de nettoyage intensif. Pour finir, ce travail demande beaucoup de diplomatie et d'indifférence face aux personnes, ce qui est très difficle quand tu vois un père de famille boire la paye du mois.

Pour enchaîner, je ne travaillerai pas à ce travail durant cette année universitaire car je suis encore en congé de maternité. J'ai accouché pendant le mois d'avril juste après mes examens. J'ai un nouveau travail si l'on peut l'appeler ainsi. Je suis une maman à la maison à temps plein depuis la fin du semestre dernier et c'est le meilleur travail au monde.

Après mes études universitaires, j'aimerais beaucoup m'en aller à l'extérieur de la province. Ce que j'aimerais faire par-dessus tout est d'enseigner la langue française aux Anglais en Alberta ou dans ce coin-là du pays.

Vicky Bossé est étudiante au B. A. B. Éd. à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Raymonde Thériault
Date : 20 septembre 2006
Sujet : Un muffin avec ça?

L'été dernier, j'ai été employée par Tim Horton's. Je travaillais à Québec. J'ai commencé à travailler à cet endroit en décembre 2004. Tout au long de l'hiver, j'ai travaillé une quinzaine d'heures par semaine, jumelant mon emploi à mes études secondaires. Par contre, cet été, j'ai travaillé environ 26 heures par semaine.

Là-bas, mes tâches étaient variées. Je travaillais à la caisse, au comptoir à salades, au service à l'auto ou à la production, c'est-à-dire la confection des aliments à l'arrière du restaurant. Comme caissière, je devais accueillir les clients, prendre leurs commandes, leur faire payer cette dernière et finalement la préparer... et le tout, avec la plus grande rapidité. Au comptoir à salades, nous devions préparer rôties, bagels, sandwichs, soupes ou chilis. Un sandwich se doit d'être prêt en 27 secondes ou moins. Tout un défi! Le service à l'auto était d'un autre genre, car il fallait parler au micro et sortir les commandes à l'extérieur. Tâche qui demande de la volonté lors des averses de pluie ou des tempêtes de neige purement québécoises! Finalement, à la production, je devais préparer beignes, muffins, danoises, croissants, biscuits et timbits. Après la cuisson, je devais aller les placer dans les comptoirs, prêts pour le service au client.

Pour enchaîner, les points positifs de mon emploi étaient fort simples, mais importants! Le premier est le salaire. J'étais payée au salaire minimum québécois, c'est-à-dire 7,75 $ l'heure, ce qui, je dois l'avouer, est mieux qu'au Nouveau-Brunswick. Second point positif, je travaillais avec une équipe extraordinaire! Il y avait bel et bien des personnes avec qui j'avais moins d'affinités au travail, mais, en général, j'avais de bonnes relations avec tous. Même mon patron était sympathique! Avec lui, il y avait toujours moyen de parler ouvertement de tout et de rien. Dernier point positif, les horaires flexibles permettaient de ne pas travailler à des heures inopportunes. Il suffisait d'avertir deux semaines à l'avance et le tour était joué!

Il y a malgré tout certains points négatifs. Le premier étant sans doute les clients déplaisants, mais c'est le risque de travailler avec le public! Je dois avouer que d'avoir à nettoyer les salles de bain n'était pas parmi mes tâches favorites. Mais, il fallait le faire. Du reste, j'adorais travailler « chez Tim » . Durant la prochaine année scolaire, je travaillerai 16 heures par semaine au Tim Hortons de la rue Victoria à Edmundston.

En guise d'épilogue, je désire apprendre le métier d'attachée politique pour un politicien fédéral, ce qui explique mon choix de programme : le bac multidisciplinaire avec trois concentrations : les sciences politiques, l'histoire et une troisième à déterminer.

Raymonde Thériault est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Colette Kandolo
Date : 18 septembre 2006
Sujet : Mon expérience cet été

Bonjour à tous,

Pour commencer, je n'ai pas passé tout cet été à travailler. La première partie de l'été, donc durant les mois de mai et juin, j'étais à Toronto pour perfectionner mon anglais dans le cadre du programme « Explore » . Ce programme est financé par le gouvernement provincial et il consiste essentiellement à apprendre l'anglais par l'immersion dans une ville anglophone. On fait des activités parascolaires, des visites guidées, des activités communautaires telles que le bénévolat et autres. La seconde partie de l'été, je l'ai passé à Montréal où réside ma famille. Là-bas, j'ai travaillé dans le secteur alimentaire, dans une entreprise spécialisée dans la fabrication de pizzas, de soupes et de hors-d'œuvres. J'ai aimé mon expérience dans cette entreprise et cela m'a permis d'avoir plus confiance envers les produits canadiens notamment au niveau de leur qualité (délai de fabrication, propreté, manipulation de aliments, congélation, etc). Avant mon expérience « Au plat du chef » , j'avais énormément de réticence à acheter des aliments précuits, mais maintenant j'en ai moins, même si je n'en achète quasiment jamais. Durant l'année scolaire, je travaille dans un tout autre domaine soit aux technologies de l'information. Je pense que le plus important de nos jours, c'est d'être polyvalent et de pouvoir s'adapter dans différents secteurs.

Colette Kandolo est étudiante à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Maxime Turcotte
Date : 12 septembre 2006
Sujet : Mon emploi d'été

Voici une brève description de mon expérience de travail au cours de l'été...

Pour la deuxième année consécutive, j'ai eu la chance de découvrir un métier aussi passionnant qu'exigeant au niveau physique, et je cite : la réparation, l'installation, ainsi que le traitement de différents types de bois. J'ai adoré l'expérience de travailler avec plusieurs espèces de bois, des plus commercialisées aux plus rares comme le bois brésilien qui est d'une qualité tout à fait remarquable! Étant donné que j'étais embauché par une compagnie privée offrant plus d'un type de services, j'ai appris à développer une multitude de talents manuels tels que l'installation de céramique, de boiseries, de planchers de bois dur, ainsi que le traitement du bois, en passant du sablage à la teinte, jusqu'à l'étape finale soit l'application d'un enduit à base d'huile ou d'un simple verni traditionnel. Il est bien évident que j'ai acquis une tonne de techniques et de connaissances reliées à ce type de métier, mais j'ai surtout appris à interagir avec le public (clients) et je sais que cela pourra m'être utile éventuellement. Toutefois, étant donné que j'étais embauché par le père de mon ex-petite amie, je me suis résigné à quitter mon emploi au moment de notre rupture pour des circonstances tout à fait personnelles, soit autour de la mi-juillet. Lorsque j'aurai complété mes études universitaires, je désire pratiquer la vocation de l'enseignement de la langue française ainsi que de l'histoire, deux matières qui m'inspirent énormément.

Maxime Turcotte est étudiant au B. A. B. Éd. à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Samuel Cormier
Date : 12 septembre 2006
Sujet : Emploi

Depuis les deux dernières années, je travaille en tant qu'agent des Services frontaliers au port d'entrée d'Edmundston et de Clair. Mon travail consiste à prendre les déclarations des voyageurs internationaux et à traiter les importations commerciales. Au sein de l'agence, nous devons faire respecter plus de 90 lois fédérales, du code criminel à la loi sur l'immigration.

Les quarts de travail sont de jour, de soir et de nuit. Chaque agent fait une rotation des quarts de travail. Travailler au sein de l'agence m'a permis d'acquérir une grande expérience, tant au niveau professionnel qu'au niveau humain. Ce travail me permet d'être en contact avec la population et de « dealer » avec tous les comportements humains. Sur un point plus négatif, ce travail peut être très frustrant quand certains individus se mettent en colère et lancent toutes les injures possibles. Certaines personnes peuvent même parfois devenir très agressives.

Le salaire d'un agent des Services frontaliers varie selon le quart de travail. Il peut se situer entre 22 $ et 29 $ de l'heure.

Je continue toujours à travailler pour l'agence durant l'année universitaire. J'espère travailler au sein de la GRC dans un avenir rapproché.

Samuel Cormier est étudiant au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Christine Thériault
Date : 11 septembre 2006
Sujet : Profession... journaliste

Après avoir obtenu mon baccalauréat ès arts - spécialisation en communication, en avril 2000, j'ai obtenu un poste permanent et à temps plein de journaliste-photographe au journal Le Madawaska. Au cours des deux saisons estivales précédentes, j'ai eu le privilège d'être stagiaire au sein de cette même entreprise. Au fil des années et encore aujourd'hui, mon emploi me permet d'apprendre constamment. Pourquoi? Parce que chaque jour est différent et que la routine ne fait pas partie de mon vocabulaire. En plus d'apprendre énormément de choses à propos des gens qui m'entourent et qui se démarquent, ainsi qu'à propos des événements qui se déroulent dans la communauté, et ce, dans des domaines avec lesquels je ne suis pas toujours très familière, je peux affirmer que la profession de journaliste m'a appris énormément de choses. J'ai notamment combattu ma timidité, développé des habiletés à travailler en équipe, appris à ne pas crouler sous la pression, amélioré ma capacité à synthétiser et à transmettre des messages clairs, etc. Pour ce qui est de la photographie, elle me permet de laisser libre-cours à mon imagination et d'explorer un côté artistique de ma personnalité. Chaque jour, je fais des efforts pour continuer de m'améliorer. Parmi les aspects de mon emploi que j'apprécie particulièrement, on compte le fait que la routine n'existe pas et que chaque jour entraîne avec lui des surprises. Bien qu'une journée de travail puisse s'annoncer calme, le contraire peut se produire très rapidement. Pratiquer cette profession me permet également de côtoyer et d'échanger avec des gens en provenance de différents milieux, ce qui est à la fois intéressant et enrichissant. Bref, mon horaire de travail est déterminé par la tenue d'événements, que ce soit durant la journée, la soirée, la fin de semaine, etc. Évidemment, peu importe le milieu où l'on œuvre, tout n'est pas toujours rose. À l'occasion, il m'arrive d'éprouver certaines difficultés à jongler avec le facteur temps, et ce, vu les dates de tombée et les nombreux événements d'importance qui se déroulent. Pour remédier à cette situation, il importe de dresser une liste de priorités. Étant bénévole au sein de ma communauté, il arrive également que je trouve difficile de prendre un recul face à mon emploi. Réussir à tracer une ligne entre la vie personnelle et professionnelle peut représenter un défi de taille. Au cours des années durant lesquelles j'étudiais à temps plein, j'ai presque toujours été en mesure de jumeler le travail et les études. Durant deux ans, j'étais à l'emploi du journal étudiant de langue française de l'Université d'Ottawa (La Rotonde). À mon retour des études, durant l'été, je travaillais au sein de l'entreprise familiale, une épicerie. Finalement, j'estime que poursuivre des études à temps partiel est un excellent moyen de découvrir différents champs d'intérêts et me permet d'être mieux outillée pour accomplir mes tâches.

Christine Thériault est étudiante au baccalauréat ès arts à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Jean-Francois Gagnon
Date : 11 septembre 2006
Sujet : Été 2006

Cet été, j'ai eu deux emplois dans des contextes totalement différents. Le premier était au Jardin botanique de Saint-Jacques et le deuxième, au Musée historique du Madawaska. J'ai donc eu deux expériences de travail au lieu d'une. Le salaire aux deux endroits était de 6,70 $ l'heure.

J'ai obtenu l'emploi au Jardin botanique grâce au projet SEED. Je travaillais sur le projet des mosaïcultures, plus précisément sur un Inukshuk, une statue de fleurs représentant un signe de bienvenue amérindien, conçue habituellement en pierre.

Au début, l'atmosphère de travail était bonne, surtout dans notre équipe. On riait en travaillant et tout allait pour le mieux. Mais après un mois, plusieurs tensions entre les travailleurs et les « boss » dans le jardin, ont fait en sorte que tout le monde était de mauvaise humeur et c'était beaucoup moins agréable de travailler, à un point tel où j'ai cherché s'il n'était pas trop tard pour trouver un nouvel emploi. Je crois maintenant que la situation a été réglée peu de temps après mon départ, et tant mieux!

Mais l'atmosphère de travail n'est pas l'unique raison de mon départ. Le Musée historique du Madawaska m'avait contacté peu de temps avant. J'ai vu l'occasion de m'impliquer dans le domaine culturel au Nouveau-Brunswick. J'ai donc fait les démarches nécessaires et j'ai eu l'emploi. Je suis très content d'avoir fait ce choix parce que cela m'a permis de rencontrer des gens impliqués dans le domaine culturel d'un peu partout dans la province, de feuilleter bon nombre de revues de la Société historique du Madawaska et de visiter l'entrepôt du musée qui m'a longuement fasciné à cause de la richesse d'anciens objets qui s'y trouvent.

J'ai donc eu un été assez diversifié et intéressant, tellement qu'un autre petit mois de vacances n'aurait pas été désagréable, mais j'étais tout de même content de reprendre mes études à l'université!

Jean-Francois Gagnon est étudiant au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Sylvie Desjardins
Date : 11 septembre 2006
Sujet : Mes emplois d'été

Cet été a été l'un des plus mouvementés que j'ai vécu. Avec trois emplois, les temps libres étaient assez rares! Voici donc un aperçu d'un été de travail ardu.

Premièrement, j'ai occupé le poste de coordonnatrice de soccer pour la ville d'Edmundston. Avec 45 heures par semaine (8,00 $ l'heure), je devais m'occuper des tournois, des inscritions de la ligue maison ainsi que la ligue développement. Le jour, j'étais au bureau pour organiser le tout, et du lundi au mercredi soir, je devais me rendre sur les terrains pour donner de l'information aux entraîneurs ou pour évaluer les joueurs de chaque équipe. Il faut dire qu'il y avait plus de 630 inscriptions entre 5 et 18 ans. J'ai bien apprécié cet emploi, car j'ai appris beaucoup par rapport à la relation avec les parents, ce qui a été très pertinent pour une étudiante en éducation! De plus, je devais faire des 12 heures par jour, alors arrivée au vendredi, j'avais tendance à manquer un peu d'énergie. Par ailleurs, cet emploi m'a permis de développer plusieurs aptitudes dont le leadership, l'organisation et la structure. Malgré le stress de bien performer, j'ai aimé mon été en général. Par ailleurs, j'ai découvert que je dois bâtir mon autorité, car certains de mes employés me tenaient tête et j'avais de la difficulté à les faire bouger.

Deuxièmement, j'ai aussi travaillé au Dekadan en tant que serveuse. Avec environ 15 heures par semaine, cela ma permis de socialiser tout en faisant de l'argent. Rien de mieux! Malgré que ce travail est très épuisant, quand tu reviens à la maison avec un surplus d'argent, c'est très encourageant! Je tiens donc à garder cet emploi durant la période universitaire.

En dernier lieu, je suis Vice-présidente aux affaires externes de l'AGÉÉUMCE, ce qui ne me donne pas beaucoup de temps libre, mais j'aime ce que je fais et j'ai toujours été une personne très impliquée. Cette expérience me sera certainement bénéfique.

Pour ce qui est de mes objectifs de carrière, je compte bien me trouver un emploi en éducation dans ma région. J'aimerais peut-être découvrir l'Ontario ou l'Ouest pour quelques années, mais je veux fonder ma famille à Edmundston.

Sylvie Desjardins est étudiante au baccalauréat en éducation primaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Michèle-Andrée Michaud
Date : 11 septembre 2006
Sujet : Mon emploi d'été

Cet été, j'ai travaillé à l'Hôtel-Dieu de Saint-Basile. J'y étais déjà réceptionniste à temps partiel depuis octobre dernier, alors mes employeurs m'ont proposé un emploi étudiant à trente-cinq heures par semaine pour dix semaines pendant l'été. Cet emploi consistait à aider à réaménager le musée, à faire les visites et à travailler à la réception de temps en temps. Mais comme il n'y avait pas assez de visites pour combler toutes les heures que je devais faire, j'ai fait de nombreux autres travaux, comme vendre les entrées (bracelets et macarons) à la Foire brayonne, ou copier sur ordinateur des feuilles de directives pour l'infirmerie de l'Hôtel-Dieu. Par moment, j'ai vraiment aimé cet emploi, mais je l'ai aussi parfois détesté. J'ai aimé travailler avec le public. Si je peux dire, on en voit de toutes les couleurs! Il faut donc savoir comment réagir avec chaque différente personne, et cela ne s'apprend qu'avec la pratique. Je veux devenir enseignante, et je sais que les élèves ne sont pas tous faciles, au même titre que le public auquel j'ai fait visité le musée n'était pas toujours facile. Comme ma majeure est en histoire, tout ce que j'ai appris au musée à propos de l'histoire de la région a été très intéressant et me sera utile, autant que ce que je savais déjà m'a été utile pour le musée. Ce que je n'ai pas aimé de cet emploi était les heures de travail : les heures d'une journée étaient souvent coupées, si bien que je devais parfois aller travailler et revenir du travail trois fois par jour, ce qui était très désagréable. De plus, je n'ai presque pas eu de congé. Au début de l'été, j'ai travaillé une vingtaine de jours de suite, mais il faut dire que certaines journées ne comptaient que trois heures de travail. Toutefois, ces inconvénients ne m'empêchent pas de travailler au même endroit cet automne en temps que réceptionniste. Comme j'ai l'occasion de faire tous mes devoirs pendant que je travaille, je n'ai pas à me plaindre.

Michèle-Andrée Michaud est étudiante au B. A. B. Éd. à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Michaël Dubé
Date : 11 septembre 2006
Sujet : Mon emploi d'été

Depuis maintenant sept ans, je travaille à la Coopérative de Saint-Quentin. Mon travail consiste à faire des commandes et à décharger les camions lorsqu'ils arrivent à l'épicerie. Ensuite, je remplis les étagères du magasin. Un samedi par mois, je suis responsable des jeunes sur le plancher. Mon salaire est de 8,12 dollars l'heure. Comme dans chaque entreprise, on ne peut pas toujours s'entendre avec tout le monde, donc il est normal qu'il y ait quelques petits conflits, mais rien pour me faire détester mon emploi. J'ai travaillé tout l'été, à 40 heures/semaine, en ayant presque toujours mes fins de semaines libres.

Ce travail me permet d'être en contact avec les gens. Puisque c'est une épicerie, la clientèle est énormément variée, donc toutes les tranches d'âge viennent à l'épicerie et je suis en contact autant avec les personnes âgées qu'avec les adolescents. Un bon aspect de cet emploi, c'est qu'il faut laisser sa timidité de côté pour pouvoir parler aux gens et notre approche avec les gens va toujours en s'améliorant.

Les conditions de travail sont quand même assez bonnes et je conseillerais ce travail à n'importe qui.

Durant mon année universitaire, je travaillerai un samedi par mois au même endroit. Après mes études, j'aimerais obtenir un emploi dans mon domaine d'études, soit en éducation pour y enseigner l'histoire au secondaire.

Michaël Dubé est étudiant au B. A. B. Éd. à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Dave Boucher
Date : 10 septembre 2006
Sujet : Été 2006

Comme je suis un étudiant spécial comme tous les autres étudiants, j'ai des conditions particulières qui font que j'ai le meilleur métier du monde : « PÈRE » . Mon revenu est donc l'amour réciproque de mes enfants. Eh oui! je suis père de deux enfants. J'en ai la charge et la responsabilité permanente car je suis séparé officiellement depuis plus de trois ans et demi et en voie de divorce. J'ai une fille de dix ans et un garçon de huit ans. Certaines personnes ont l'impression que c'est difficile, mais moi, je ne trouve pas. J'ai toujours voulu avoir le privilège d'avoir des enfants et de faire de mon mieux pour qu'ils deviennent des citoyens exemplaires (avec de la chance et du support de la société). Alors mon lieu de travail était à la maison ou à l'endroit où se trouvaient mes enfants. Pour avoir appris quelque chose durant cet été : « oui » . Il faut toujours apprendre surtout dans la société actuelle où tout change et évolue. Alors il faut toujours étudier et mettre à jour nos connaissances et augmenter notre cercle social. La chose la plus appréciée de mon « travail » est d'être avec mes enfants. Ce que j'apprécie le moins c'est de ne pas pouvoir partager ces moments avec quelqu'un d'autre. Je vais continuer ce travail durant l'année universitaire comme durant les autres années précédentes. Quel genre d'emploi j'aimerais faire après mes études est plus difficile à répondre. Le mot clé est « après » , ce qui implique de terminer mes études. Pour l'instant, je ne sais pas dans combien de temps je terminerai mes études, car lors de l'obtention de mon baccalauréat multidisciplinaire, je vais peut-être continuer mes études dans l'accomplissement d'un baccalauréat en éducation ou une maîtrise en administration. Un doctorat serait bien apprécié. Après cela, un métier où il fera bon travailler et où les collègues de travail, s'il y en a, ne seront pas discriminatoires, n'auront pas de préjugés, seront honnêtes et auront une approche éthique dans leur travail et envers leurs collègues. Un emploi qui me ferait voyager à travers le monde comme lorsque j'étais dans la marine serait apprécié, avec la différence que je puisse amener avec moi les êtres qui me sont chers pour qu'ils puissent découvrir eux aussi la beauté que l'on peut encore retrouver dans certains endroits de notre habitat (la TERRE). D'autres projets pour le futur sont l'acquisition d'une cornemuse prochainement et les autres seront à discuter avec la personne qui partagera sa vie avec moi et mes enfants.

Dave Boucher est étudiant au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : France Couture
Date : 8 septembre 2006
Sujet : Mon travail d'été

Depuis les derniers six ans, mon emploi d'été est demeuré le même : je suis caissière au Canadian Tire d'Edmundston. J'ai l'intention de continuer d'y travailler pendant l'année universitaire (dans le fond, je n'ai pas le choix : mes finances ne me permettent pas de chômer!).

J'aime travailler dans un grand magasin comme celui-là parce que j'aime voir les gens et pouvoir discuter avec eux. La camaraderie qui existe entre les employés est un point positif que je trouve important. Ce que j'aime moins et qui est partout où on travaille avec le public, ce sont les situations désagréables où plaire aux clients met en jeu ma fiabilité face aux directives du magasin. Par exemple, lorsqu'un client essaie de faire un achat avec une carte de crédit qui ne porte pas son nom. Je n'y peux rien, c'est indiqué que le magasin l'interdit.

Cet été, j'ai appris à affirmer avec respect davantage mon autorité, tant auprès des autres commis qu'auprès des clients. J'ai aussi appris à travailler en équipe pour aider à bien gérer l'équipe des caissières. J'ai été la superviseure de la formation de quelques nouvelles caissières cet été et j'ai pu faire le lien entre ce type de formation et mes études antérieures en éducation.

Mon emploi chez Canadian Tire m'aura permis d'apprendre à travailler en équipe, à travailler sous pression ainsi qu'à accepter la responsabilité du bon fonctionnement des caissières en l'absence des autres superviseures.

Après mes études, j'espère un jour enseigner l'anglais (tant sa littérature que ses aspects techniques) au niveau post-secondaire (cégep, collège, université).

France Couture, étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Jovanie Lagacé
Date : 8 septembre 2006
Sujet : emploi étudiant

Tout d'abord, j'ai occupé deux emplois l'été passé : l'un dans une boutique de vêtements pour dames de la région et l'autre à l'UMCE. Il s'agit donc de deux expériences de travail différentes à plusieurs points de vue. Travailler dans une boutique représente pour moi un emploi réconfortant étant donné que j'ai été élevée dans cet univers, mon père étant entrepreneur de petites entreprises. Être payée au salaire minimum me dérangeait plus ou moins dans ce cas car il s'agissait d'un emploi auquel je tenais et j'y ai travaillé 35 heures/semaine durant deux mois. Il présentait plusieurs avantages dont une constante interaction avec toutes sortes de personnalités féminines, des échanges sur plusieurs sujets et surtout de développer une patience envers les clientes un peu plus difficiles. En fait, cet emploi m'a permis de développer un peu plus ma tolérence et mon empathie envers les gens, ce qui ne peut que contribuer à mon épanouissement envers le métier auquel j'aspire : les relations d'aide. Mon deuxième emploi était à l'UMCE où j'ai été employée par mon prof de psychologie à raison en moyenne d'une trentaine d'heures par semaine à un salaire se situant au-delà du 8,75 dollars l'heure. Là, j'ai vraiment aimé mon expérience, celle de faire une étude sur la rotation spatiale chez les chiens. Ça a été très enrichissant de comprendre comment fonctionne une étude et d'y participer! J'ai aussi compris que je ne voulais pas exercer un emploi dans le domaine de la recherche, que je privilégie davantage le contact humain. C'est cet emploi en particulier qui m'a poussée à continuer dans le domaine de la psychologie, domaine dans lequel j'étais inscrite au début de ma vie universitaire. Pour ce qui est de cet automne, je m'attends à travailler une dizaine d'heures par semaine, pour un maximum de quinze heures.

Jovanie Lagacé est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Lucie Dubé
Date : 8 septembre 2006
Sujet : Mon emploi d'été

Depuis trois ans, j'occupe un poste d'assistante de recherche en psychologie expérimentale, à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston. Cet été, mon contrat m'engageait à effectuer quarante heures par semaine, pendant dix-huit semaines, et ce, au salaire de dix dollars l'heure.

J'aime beaucoup cet emploi puisque qu'au fil des étés, il m'a permis de développer certaines aptitudes nécessaires dans le milieu de la recherche, soit l'élaboration et la rédaction de protocoles de recherche, l'utilisation de certains logiciels informatiques, l'observation, la critique, etc. De plus, j'ai toujours été très bien encadrée, que ce soit par le directeur du laboratoire ou encore par les étudiantes graduées que j'ai eu la chance de côtoyer. Grâce à eux, j'ai vécu plein d'expériences auxquelles je n'aurais jamais pensé et qui ne font qu'ajouter des éléments importants à ma formation universitaire. Aussi, c'est ce travail qui m'a incitée à poursuivre mes études au second cycle après mon B. A. pour ainsi continuer à faire de la recherche.

Finalement, cet automne, je travaillerai encore au même endroit mais mon contrat sera diminué à dix heures par semaine.

Lucie Dubé est étudiante au B. A. multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Teresa Turgeon
Date : 7 septembre 2006
Sujet : Mon expérience de travail d'été 2006

Durant mon été, j'ai travaillé à titre de conseillère au centre d'information aux visiteurs provincial de Saint-Jacques. Je travaillais 40 heures par semaine et mon salaire était de 6.70$ l'heure. En général, j'ai aimé mon emploi d'été, car il m'a permis de développer certaines aptitudes et il m'a aussi permis d'acquérir de nouvelles connaissances. Mon emploi m'a aussi aidée à surmonter ma timidité. Puisque je suis une personne plutôt timide, je ne suis pas de nature très sociable, mais en occupant cet emploi, je n'ai pas eu le choix de surmonter cette barrière de communication qui m'empêchait de bien faire les choses. Cet emploi m'a permis de me surpasser et d'acquérir une certaine facilité d'approche envers des inconnus. La seule et unique chose que je n'ai pas aimée a été l'atmosphère qui régnait au travail. Certains employés ne s'entendaient pas vraiment bien ensemble. Cela a occasionné du commérage, du chialage et de la frustration envers certains. Bref, cela a créé beaucoup de conflits et toute cette atmosphère de travail a, bien sûr, affecté tous les autres employés... Durant l'automne, je ne crois pas travailler. Je pense plutôt faire de la suppléance dans les écoles de la région. Mon objectif de carrière est d'obtenir un emploi dans mon domaine d'études, et j'aimerais aussi pouvoir y enseigner l'histoire, le français et la musique.

Teresa Turgeon est étudiante au B. A. B. Éd. à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.

De : Sara Beaulieu
Date : 7 septembre 2006
Sujet : Mon emploi d'été...

Depuis 5 ans j'occupe un emploi au sein des Forces armées canadiennes et tant que réserviste fantassin. Chaque année, l'été, je suis appelée à relever de nouveaux défis comme ceux-ci : travailler dans une langue différente de ma langue maternelle, travailler avec des gens de partout au Canada ayant des « background » culturels différents, être loin de ma famille, faire face à des situations qui poussent nos limites physiques et psychologiques.

Pour moi, aucun de ces défis ne fut démoralisant. Au contraire, ils me stimulent à vouloir poursuivre une carrière dans les Forces. Un monde d'ouvertures s'offre maintenant à moi! Je peux devenir militaire du rang ou officier (grâce à mon baccalauréat) dans la Force régulière. Moi, personnellement, j'ai l'intention de poursuivre mes études en droit et devenir avocate militaire ou officier en relations internationales. Si pour une raison ou une autre cette option ne se réalise pas, je pourrai toujours poursuivre une carrière comme réserviste et garder les Forces comme possibilité plus tard, au cas où. Les Forces canadiennes nous donnent tellement d'opportunités. Cette année, grâce aux Forces, j'ai visité la Virginie pour une semaine, fait du rappel d'un hélicoptère à 70 pieds dans les airs, conduit des camions et des chars d'assaut, fait la rencontre de nouvelles personnes avec qui j'ai partagé tellement de moments intenses.

Les Forces canadiennes sont un très bon emploi pour des jeunes étudiants. Les salaires sont très bons (jusqu'à 14 000$) et nous avons en plus des remboursements de frais de scolarité allant jusqu'à 2 000$ par année. Durant nos emplois d'été, qui sont habituellement à Gagetown, nous sommes logés et nourris, et nous avons une compensation d'éloignement à notre retour, qui varie selon votre situation (marié, célibataire, parents). En plus des bienfaits économiques, les Forces canadiennes nous donnent de l'entraînement et de l'instruction qui nous sont bien utiles dans la vie de tous les jours. Par exemple, les cours de leadership m'ont permis d'apprendre à travailler en sécurité dans tous les milieux, m'ont donné confiance en moi et appris à respecter les autres.

Pour l'automne et l'hiver, je réussis très facilement à occuper mon emploi et à maintenir des notes respectables. Il ne suffit que de me présenter un soir par semaine pour me faire une demi-journée de salaire... de l'argent de poche très apprécié!

Jamais je n'échangerai tous les avantages économiques ou les expériences de vie contre les grasses matinées que j'ai manquées!

Sara Beaulieu est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.